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Du Franglais à l’Anglançais !

Publié le 12 décembre 2016 par Le Journal De Personne
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Un spectre hante l'Europe : non ce n'est pas le communisme mais l'anglicisme.

Ce n'est pas une langue mais un big bang avec sa vision et sa division du monde.

En Allemand, on dit Weltanschauung pour dire que toute parole compose et impose une image du monde.

L'Anglais fait appel à une sensibilité qui m'a toujours été étrangère.

J'ai attendu la traduction de Baudelaire pour découvrir le génie d'Edgar Poe...

C'est mon idiosyncrasie personnelle : je n'aime pas l'Anglais. Ni son make money, ni son never mind !

Un préjugé, je le reconnais, qui me poursuit depuis le lycée.

Une langue un peu trop vivante à mon goût. Je préfère le Grec ou le Latin, l'Espagnol pour le Sol, l'Allemand pour la philosophie, l'italien pour l'opéra et le Français pour la littérature... je veux dire pour la vie de l'esprit... mais pas l'anglais, ni écrit, ni parlé... peut-être... chanté... ou dansé dans une boite de nuit mais comme je n'y vais jamais, désolée pour Lennon, Bob Dylan ou Cat Stevens... c'est du no sense made in France.

C'est peut-être injustifié mais je ne crois pas que ce soit injustifiable... Jouons carte sur table :

L'Anglais s'est emparé de tous les leviers : économiques, techniques et informatiques.

Parce que c'est avant tout une langue instrumentale, commerciale, entrepreneuriale. Toutes les transactions planétaires se font en Anglais...

C'est la langue de la volonté de puissance qui nous rappelle à chaque instant notre insuffisance... quand on ne la maitrise pas assez...

Parce que c'est la langue de l'argent que l'on gagne et de l'argent que l'on perd à chaque fois qu'on articule mal son argument commercial.

Le Franglais : ce mélange désastreux des deux langues qui me fait penser à un mariage forcé et organisé par un pédant et un pédé. Deux ignorants qui ne veulent pas être ignorés. Ces mecs sont too much... Leur fire n'est pas d'ici mais d'ailleurs !

Pire que le Franglais, l'Anglançais, c'est un néologisme que j'ai créé pour montrer du doigt ceux qui ne parleront jamais correctement l'Anglais et dont l'accent n'est pas tonique mais carrément tragique.

(...)

Je préfère encore la tour de Babel. Le fer de la diversité plutôt que cette unité mortifère !


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