Quatrième de couverture :
Jemima Pitt, la fille du célèbre directeur de la Special Branch, a 23 ans durant l’hiver 1904. Elle décide d’accompagner à New York son amie Delphinia Cardew, sur le point de se marier avec l’aristocratique Brent Albright. Dans la haute société new-yorkaise, ce mariage est une grande affaire qui liera deux familles fabuleusement riches. Mais Jemima détecte une ombre mystérieuse planant sur la célébration. Maria, la mère de Delphinia, est absente de la fête. Il y a près de seize ans, elle a abandonnée sa fille avant de disparaître et les Albright refusent de mentionner son nom. Et quand le frère du marié demande à Jemima de l’aider à retrouver Maria afin de prévenir un scandale, elle n’hésite pas à se lancer dans une enquête aussi inattendue que périlleuse.
De Hell’s Kitchen à Central Park, Jemima devra trouver son chemin à travers les rues enneigées de New York, sans se douter qu’un danger mortel la menace.
Comme cela fait plaisir de retrouver l’univers d’Anne Perry, avec un de ses confortables petits romans de Noël, qui met chaque fois en scène un personnage secondaire de sa série principale. Une sorte de spin-off de la série Charlotte et Thomas Pitt. Comme j’ai juste un peu de retard dans cette série, je ne suis pas censée être au courant que Pitt dirige la Special Branch et que sa fille a déjà vingt-trois ans, mais ça m’a fait plaisir de voyager jusqu’à New York en sa compagnie.
Jemina chaperonne une amie dont le père, trop malade, ne peut l’accompagner et que le demoiselle Pitt croit orpheline de mère. Mais en fait, non, et non seulement Jemina sera entraînée, non sans danger, dans la mystérieuse recherche de la dame mais elle devra aussi dénouer les fils de la vérité et du mensonge, ne sachant plus trop à qui faire confiance dans cette famille huppée de New York. La jeune femme devra faire appel au solide bon sens et à la finesse d’analyse hérités de ses parents, tout en faisant preuve de sang-froid et d’ouverture d’esprit envers et contre tout (les chiens ne font pas des chats, n’est-ce pas…)
Certe, un « petit » Anne Perry vous laisse un peu sur votre faim, certes j’avais bien deviné le piège dans lequel « on » avait attiré Jemina mais je n’avais pas deviné du tout le mobile. Et en cette saison un peu frileuse, où les copies à corriger s’empilent comme les flocons de neige à Central Park, un petit Anne Perry à New York vaut mieux qu’un pavé indigeste… et puis la couverture à rabats illustrés eux aussi est si jolie… Laissez-vous tenter.
Anne PERRY, Un Noël à New York, traduit de l’anglais par Pascale Haas, 10/18, 2016
Une LC Anne Perry de Noël avec les British Mysteries et une lecture anglaise, bien sûr
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