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1389. Il faut arrêter d'avoir peur des ombres et accepter que le monde est fait de teintes de gris, de lumière et de ténèbres. On ne peut pas avoir l'un sans l'autre. *

Publié le 21 décembre 2016 par Samarian
* citation tirée du livre garantie sans spoilers.1389. Il faut arrêter d'avoir peur des ombres et accepter que le monde est fait de teintes de gris, de lumière et de ténèbres. On ne peut pas avoir l'un sans l'autre. *Un goût de cannelle et d'espoirde Sarah McCoyéditions Pocket

De quoi ça parle: 
Elsie, boulangère allemande habitant aux Etats-Unis, se fait interviewer par Reba qui veut faire un article sur les traditions de Noël allemandes. Mais Elsie a vécu la guerre en Allemagne et son histoire n'est pas celle qu'aurait aimé entendre Reba.
La quatrième de couverture:
Allemagne 1944. Naïve et innocente, Elsie traverse la guerre à l’abri de la petite boulangerie de ses parents et sous la protection d’un officier nazi, loin d’être indifférent à son charme. Lors de la soirée de Noël du parti, elle échappe de peu à un viol grâce à un petit garçon juif. Seul et sans défense, il demande à la jeune fille de le cacher. Prendra-t-elle le risque ? États-Unis, de nos jours. À quatre-vingts ans, Elsie s’active toujours derrière les fourneaux de sa boulangerie. Elle rencontre Reba, une journaliste venue l’interroger sur les fêtes de Noël du passé…
Pourquoi j'ai choisi ce livre:
Je cherchais des livres pour ma PAL hivernale, le titre ce celui-ci a tout de suite retenu mon attention. Le résumé m'a beaucoup surpris, je ne m'attendais pas du tout à une histoire sur l'Allemagne nazi avec un titre pareil. J'ai toujours été intéressée par les livres qui traitent de cette période, je n'ai donc pas beaucoup réfléchi et j'ai embarqué le bouquin.
Ce que j'en ai pensé:J'ai lu ce livre dans le cadre du marathon de lecture Il était Quatre fois Noël. Pour tout vous dire que me suis plongée dedans et je ne l'ai plus lâché.Ce livre est parfait pour lire en cette période. Loin des clichés des livres romantiques de Noël, il apporte une jolie dose d'espoir saupoudré de cannelle. Je crois que jamais un titre n'aura été aussi bien trouvé pour un livre. Je le trouve même meilleur que le titre original.
La narration est très originale. On commence par suivre la jeunesse d'Elsie, cette jeune allemande juive à l'époque de la seconde guerre mondiale. Puis on revient au présent avec Reba, une journaliste Américaine qui a du mal à savoir ce qu'elle veut, puis les deux histoires se mêlent, ainsi que le passé et le présent. Au final on découvre aussi que chaque personnage est une pièce du puzzle et qu'ils sont tous liés d'une façon ou d'une autre. 
Elsie travaille avec son père dans la boulangerie familiale et profite de l'affection d'un officier nazi pour faire tourner la boutique. Quelle claque de découvrir la guerre d'un point de vu allemand! J'ai particulièrement aimé suivre la jeunesse d'Elsie. Je n'avais jamais vraiment envisagé la façon dont les Allemands avaient vécu la guerre. Ce livre, n'enjolive pas la réalité, ne cache pas les choses, il les raconte tel qu’une jeune allemande les a vécu. Avec les choses qu'on n'imagine pas, celles qu'on ne veut pas voir, mais aussi avec la fierté nationale, l'impression de bien faire. L'histoire de la grande sœur d'Elsie, Hazel, du Lebensborn, est particulièrement surprenante à notre époque, mais en 44 tout le monde était fier d'elle et de son rôle.Tobias apporte aussi beaucoup à l'histoire. Sa première apparition m'a marquée, ses dernières encore plus.
J'ai beaucoup moins aimé les chapitres qui racontent l'histoire de Reba. Comparés à ceux d'Elsie, ils sont presque fades. C'est à cause d'eux qu'on a raté le coup de cœur, frôlé de peu.J'ai eu souvent envie de donner des claques à Reba tellement son indécision me fatigue. Sa vie sentimentale est inutile. Il fallait surement qu'elle passe par la pour évoluer, mais je trouve que son histoire n'apporte rien à celle d'Elsie. Au contraire. A la place, j'aurais aimé en savoir plus sur son présent et les débuts de sa vie aux États-Unis.
La fin est belle, mais pas trop. Ce livre est une belle tranche de vie, à côté de laquelle il ne faut pas passer. Le petit plus, les recettes de la boulangerie d’Elsie  sont à découvrir en fin de livre.
Conclusion : COUP DE CŒUR - EXCELLENT - TRÈS BIEN -  BIEN - PASSABLE – JE N'AI PAS AIME  --------------------------1389. Il faut arrêter d'avoir peur des ombres et accepter que le monde est fait de teintes de gris, de lumière et de ténèbres. On ne peut pas avoir l'un sans l'autre. *
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