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La 3ème loi de Newton

Par Livresque Du Noir @LivresqueduNoir
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Jean-Luc Luciani est un de ces auteurs qui savent introduire un roman avec souplesse et facilité.
Vous avez l’impression très nette que vous pourriez ne le poser qu’une fois la dernière page tournée.
J’ai tout de suite été à l’aise, je pense que ça tient au style, à l’écriture mais à l’auteur aussi.

Mehdi a réussi a quitter sa banlieue natale à l’aide de petits boulots, il vivote c’est pas la grande réussite.
Un soir chez un vieux copain d’école il tombe sur Mounia, éteinte comme un légume, brisée par quatre hommes qui pendant des heures l’ont violée et torturée.
Profondément touché par la jeune femme Mehdi décide de la venger, c’est une chance il connait les quatre noms…

C’est la zone, la banlieue avec ses petits branleurs qui pourrissent la vie des autres, on est plongé dans une ambiance glauque et pourtant réelle ici en France.
Dans certains quartiers on baigne dans une mélasse visqueuse et nauséabonde dont il est difficile de se sortir.

Les tournantes dans les cités sont des faits qui me font vomir, je ne vais pas m’étendre sur mes pensées ça pourrait être long mais je donnerais beaucoup pour vaincre ce fléau.
Eduquer le comportement des ces criminels n’est pas une mince affaire.
Vous l’aurez compris le sujet m’arrache les tripes, me donne la haine et j’ai compté sur Méhdi pour m’apaiser, venger Mounia, victime d’ordures et comme un hommage venger toutes les femmes détruites par l’ignominie pure.

« Ces types ne méritent pas de vivre, crois-moi si je savais qui a fait ça, j’hésiterai pas à aller les buter ! »

Il est dommage d’en arriver à avoir de telles idées, parce qu’à la base la justice sert à punir les barbares et les criminels mais je ne peux m’empêcher de rêver de justiciers.
Mehdi ce héros…

Je me suis posée des questions sur la construction du roman, il est extrêmement court, je me suis vue approcher de la fin très vite.
Un peu comme on approche d’un mur accroché à une tyrolienne et je peux vous dire que le mur je l’ai pris en pleine face, j’ai cru pleurer, en miettes…
Pour faire simple, challenge plus que réussi.


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