
Oui, oui, vous connaissez.
Si vous avez vu les films Disturbia, Charlie's Angels : Full Throttle, La Cloche et L'Idiot 2, Transformers I, II, III.
Si vous avez vu les clips de Sigur Ros ou de Sia.

Il a fait son chemin dans les rouages des enfants acteurs de Disney et connait une certaine notoriété au cinéma. Il est d'un des films lancés cette année que j'ai très envie de voir.

En 2014, une activité moléculaire différente s'est activée dans son cerveau. On ne sait trop si c'est cet ovni lancée sur le net de Rob Cantor, du Gay Men's Chorus of L.A., du West L.A. Children's Choir et du Argus quartet dans lequel il est non seulement le sujet mais aussi un volontaire participant, mais un goût de l'anomalie sociétaire naît en lui.

Il en fait même une exposition interactive où il est simplement assis dans une pièce, son sac sur la tête, pleure beaucoup, et offre au public de se servir d'objets au besoin qui sont rassemblés sur une table: un fouet, de petits chocolats Hershey, des tweet haineux imprimés sur papier de l'alcool.

Shia LaBeouf n'est pas cannibale, mais il devient étrange...et fascinant. Il apparaît dans 31 minutes de discours de motivation de la Central Saint Martins Art School de Londres où il gronde beaucoup plus qu'il ne motive et fait rire plus que quoi que ce soit.
On peut déjà sentir une nouvelle couleur dans son oeil.
Entre l'oeil de Charlie Sheen et celui d'Ann Coulter.

Puis, il lance le projet #touchmysoul, où il siège dans un centre d'appel où les gens peuvent l'appeler, échanger avec lui, ou lui demander ce qu'ils veulent.

En février 2016, il lance le projet #Elevate. Une randonnée en ascenseur en sa compagnie.
Toujours cette année, Shia propose, peut-être inspiré du film American Honey, (ou serais-ce l'inverse?) le projet #takemeanywhere. Pendant 4 semaines durant l'été, il fait le tour des États-Unis en voiture avec tous ceux qui le souhaitent.
La frontière entre le parasitisme et l'expérience artistique devient plus floue.

Et au fond, ça reste assez vide pour l'oeil extérieur. Le fan jubile, l'acteur s'amuse. L'étranger, visionnant la chose sur le net est plus ou moins intrigué.
Où ça mène tout ça?

À une certaine rédemption pour l'artiste qui ne veut plus être fameux, mais juste assez.
Juste assez pour se faire des amis.
Ailleurs que sur les plateaux.

Ça pique la curiosité.
Comme une barbe se collerait à votre peau en hurlant hostilement "JUST DO IT!"