Magazine Cinéma
La scène était apocalyptique. On frôlait le crime contre l'humanité. Bon ok, l'humanité toute entière, peut-être pas. Mais mon humanité à moi, sûrement. Mon intégrité physique était bafouée, mes droits les plus essentiels en tant qu'être humain également... Ma Lucile, 1m60 de fureur (et de charme absolu), me tirait pas les cheveux (pourtant je n'en ai pas beaucoup) pour que j'aille au cinéma avec elle voir Sex and The City. J'en ai encore des stigmates. Bon, ça c'était pour l'intro, histoire de débiter quelques conneries et éventuellement vous arracher un sourire intérieur. Sinon, le film se résume à un vulgaire catalogue publicitaire. Les seules fois où je rigolais, c'était lors des apparitions de Samantha Jones, la chaudasse de service malgré ses 50 balais. Elle, elle assurait un max. Sinon, le scénario en lui même est très classique, fidèle aux comédies romantiques de base et tient tout à fait la route, même s'il ne casse pas trois pattes à un canard. Par contre, v'la la pub qu'on se ramasse dans la gueule. Le fait "d'entendre" le nom des marques à tout bout de champ est d'un agaçant absolu. Exemple : la scène où Carrie essaye diverses robes de mariage est pathétique. Même sa "bonne" a un surnom de bagagiste international (Louise Vuitton...pfff). En conclusion, je m'attendais à pire. Rien de bien renversant non plus, mais ça se regarde donc c'est l'essentiel. Ps: Mais que fout "Big" avec Carrie ? Je suis le seul mec à la trouver aussi belle qu'un cheval mort sous un obus à Waterloo ??