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Le cadeau de la reine, de Deborah Simmons

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

⭐ Le cadeau de la reine, de Deborah Simmons

Le cadeau de la reine, de Deborah SimmonsNombre de pages : 320 pagesÉditeur : HarlequinDate de sortie : 1 décembre 2016Collection : Les historiquesLangue : FrançaisISBN-13 : 9782280347860Prix Éditeur : 6,95 eurosDisponible sur Liseuse : Oui

Son résumé :

Angleterre, Régence

Glory Sutton ne connaît plus de repos. Quel secret plane donc sur son héritage pour que des vandales s’y attaquent la nuit et que les villageois la vilipendent le jour ? Elle ne fait pourtant que rénover les Eaux de la Reine, ces thermes qui ont fait la fortune de ses ancêtres… Résolue à retrouver le sommeil et la paix, Glory mise tous ses espoirs sur l’arrivée d’un procureur qui doit l’aider à démasquer les coupables. Mais elle déchante quand elle apprend son nom : le duc de Westfield ! Celui-là même qui l’exaspère – et la trouble, hélas – avec son charme envoûtant et son insupportable arrogance ! Se rangera-t-il de son côté, ou va-t-il s’amuser des tourments dont elle est victime ?

Mon avis :

Glory a deux problèmes. Le premier, ce sont ses thermes, les Eaux de la Reine, un héritage empoisonné mais auquel elle tient énormément. Le second, c’est Oberon, l’arrogant duc de Westfield (dont le prénom dans la mythologie est celui du roi des fées, et on le retrouve notamment dans Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare). Et rassurez-vous, Oberon en a un peu par-dessus la tête de Glory et de ses problèmes ! Mais comme le procureur de la région, un parent de Westfield, est malade et alité, c’est le jeune homme qui se voit contraint, en raison de son rang, à prendre cette place qu’il désire si peu ! (Surtout si c’est pour se retrouver dans les jupons de la jolie Glory. Quoique…). La volonté de Glory d’ouvrir à nouveaux ces thermes qui ont fait le succès de la ville et de la région à l’époque de la reine Elizabeth est tout à fait louable. Reine qui par ailleurs aurait laissé un cadeau sur place, ce qui bien sûr attise les convoitises de certains… Car les Eaux de la Reine étaient réputées à l’époque pour être des eaux de l’amour notamment ! L’histoire est un peu tordue à première vue (et pas qu’à première vue, mais ce n’est que mon avis !), ce qui rend la suite assez bancale malheureusement.

La jeune femme ne ménage pas ses efforts, malgré les mauvaises gens qui ont décidé de lui mettre des bâtons dans les roues. Et une autre femme forte lui fait écho : la mère d’Oberon, la duchesse douairière de Westfield, bien décidée elle aussi à œuvrer à la réouverture des Eaux de la Reine, mais également à marier son rejeton. Un bien beau programme ! Glory est le pilier de la famille, c’est elle qui gère les finances, qui s’occupe de son petit frère, Thad. Elle semble véritablement être l’alter ego de Westfield, avec la tête sur les épaules. Quant à Oberon, il ne laisse que très peu transparaître ses émotions, ce qui le rend assez froid aux yeux du lecteur. On a l’impression d’avoir un personnage imperturbable, assez glacial.

Les personnages secondaires sont presque plus intéressants que les héros. On pense notamment à Thad, le frère de Glory, à Randolph, le parent alité de Westfield, à Laetitia, la douairière, à Phillida, la tante un peu perchée de Glory et Thad. Ils ont chacun leur personnalité, leurs traits de caractères. Et heureusement, car ils rattrapent l’histoire pour moi. En effet, on finit assez rapidement par s’ennuyer. La romance n’est pas véritablement au centre de l’intrigue, le côté « enchanté » de la source laisse un peu de marbre, de même que la pseudo enquête policière qui aurait pu donner du piquant à l’intrigue mais qui n’accroche pas plus le lecteur.

On a pourtant envie d’aimer cette histoire, mais la mayonnaise ne prend pas, et on a envie de laisser tomber le livre plusieurs fois durant la lecture. Dommage !

Lecture moyenne

⭐ Le cadeau de la reine, de Deborah Simmons

Le cadeau de la reine, de Deborah SimmonsNombre de pages : 320 pagesÉditeur : HarlequinDate de sortie : 1 décembre 2016Collection : Les historiquesLangue : FrançaisISBN-13 : 9782280347860Prix Éditeur : 6,95 eurosDisponible sur Liseuse : Oui

Son résumé :

Angleterre, Régence

Glory Sutton ne connaît plus de repos. Quel secret plane donc sur son héritage pour que des vandales s’y attaquent la nuit et que les villageois la vilipendent le jour ? Elle ne fait pourtant que rénover les Eaux de la Reine, ces thermes qui ont fait la fortune de ses ancêtres… Résolue à retrouver le sommeil et la paix, Glory mise tous ses espoirs sur l’arrivée d’un procureur qui doit l’aider à démasquer les coupables. Mais elle déchante quand elle apprend son nom : le duc de Westfield ! Celui-là même qui l’exaspère – et la trouble, hélas – avec son charme envoûtant et son insupportable arrogance ! Se rangera-t-il de son côté, ou va-t-il s’amuser des tourments dont elle est victime ?

Mon avis :

Glory a deux problèmes. Le premier, ce sont ses thermes, les Eaux de la Reine, un héritage empoisonné mais auquel elle tient énormément. Le second, c’est Oberon, l’arrogant duc de Westfield (dont le prénom dans la mythologie est celui du roi des fées, et on le retrouve notamment dans Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare). Et rassurez-vous, Oberon en a un peu par-dessus la tête de Glory et de ses problèmes ! Mais comme le procureur de la région, un parent de Westfield, est malade et alité, c’est le jeune homme qui se voit contraint, en raison de son rang, à prendre cette place qu’il désire si peu ! (Surtout si c’est pour se retrouver dans les jupons de la jolie Glory. Quoique…). La volonté de Glory d’ouvrir à nouveaux ces thermes qui ont fait le succès de la ville et de la région à l’époque de la reine Elizabeth est tout à fait louable. Reine qui par ailleurs aurait laissé un cadeau sur place, ce qui bien sûr attise les convoitises de certains… Car les Eaux de la Reine étaient réputées à l’époque pour être des eaux de l’amour notamment ! L’histoire est un peu tordue à première vue (et pas qu’à première vue, mais ce n’est que mon avis !), ce qui rend la suite assez bancale malheureusement.

La jeune femme ne ménage pas ses efforts, malgré les mauvaises gens qui ont décidé de lui mettre des bâtons dans les roues. Et une autre femme forte lui fait écho : la mère d’Oberon, la duchesse douairière de Westfield, bien décidée elle aussi à œuvrer à la réouverture des Eaux de la Reine, mais également à marier son rejeton. Un bien beau programme ! Glory est le pilier de la famille, c’est elle qui gère les finances, qui s’occupe de son petit frère, Thad. Elle semble véritablement être l’alter ego de Westfield, avec la tête sur les épaules. Quant à Oberon, il ne laisse que très peu transparaître ses émotions, ce qui le rend assez froid aux yeux du lecteur. On a l’impression d’avoir un personnage imperturbable, assez glacial.

Les personnages secondaires sont presque plus intéressants que les héros. On pense notamment à Thad, le frère de Glory, à Randolph, le parent alité de Westfield, à Laetitia, la douairière, à Phillida, la tante un peu perchée de Glory et Thad. Ils ont chacun leur personnalité, leurs traits de caractères. Et heureusement, car ils rattrapent l’histoire pour moi. En effet, on finit assez rapidement par s’ennuyer. La romance n’est pas véritablement au centre de l’intrigue, le côté « enchanté » de la source laisse un peu de marbre, de même que la pseudo enquête policière qui aurait pu donner du piquant à l’intrigue mais qui n’accroche pas plus le lecteur.

On a pourtant envie d’aimer cette histoire, mais la mayonnaise ne prend pas, et on a envie de laisser tomber le livre plusieurs fois durant la lecture. Dommage !


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