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Cinéma : Dalida, avant première

Publié le 10 janvier 2017 par Framboise32

Cinéma : Dalida, avant première

Dalida est un film francais écrit et réalisé par Liza  Azuelos. Au casting,  Sveva Alviti, Riccardo Scamarcio, Jean-Paul Rouve, Patrick Timsit, Vincent Perez, Nicolas Duvauchelle, Niels Schneider, Brenno Placido, Alessandro Borghi, Olivier Meurville,

Synopsis : De sa naissance au Caire en 1933 à son premier Olympia en 1956, de son mariage avec Lucien Morisse, patron de la jeune radio Europe no 1, aux soirées disco, de ses voyages initiatiques en Inde au succès mondial de « Gigi l’Amoroso » en 1974, le film DALIDA est le portrait intime d’une femme absolue, complexe et solaire … Une femme moderne à une époque qui l’était moins … Malgré sa disparition tragique en 1987 Dalida continue de rayonner de sa présence éternelle.

Liza Azuelos n’etait pas une fan inconditionnelle de Dalida avant d’avoir le scénario dans les mains. Comme tous, elle connait les tubes de la chanteuse. Elle a rencontré Orlando. Une partie du scénario est l’histoire vraie de la chanteuse, l’autre est romancée. Dalida est produit par Bethsabée Mucho et Pathé (Julien Madon, Lisa Azuelos et Jérôme Seydoux), en coproduction avec Pathé Films, TF1 Films Production, U Média et Jouror Cinéma.Dalida sort le 11  Janvier 2017. Le film est distribué par Pathé Distribution. Un autre article est ici et la bande annonce est la

Dalida raconte le destin tragique de la chanteuse Italo-Egyptienne Iolanda Gigliotti. L’atout principal du film est la sublime et lumineuse actrice mannequin italienne Sveva Alviti. Elle est incroyable. Moins présente dans la première partie du film, elle illumine la seconde partie. Iolanda Gigliotti était une femme en avance sur son temps avec sa manière de vivre, de penser, de s’assumer. C’etait une femme amoureuse, une femme volontaire mais fragile.

L’histoire de Dalida tourne uniquement autour de la vie amoureuse de la femme ponctuée par de longues séquences de chansons. Non pas que le film soit raté mais Liza Azuelos a choisi une facon très personnelle de présenter l’icone des années 70/80. Le portrait ne dit pas grand chose de plus que ce que l’on sait déja. La réalisatrice nous présente une femme guidée par ses amours, meurtrie par une enfance difficile et un rapport compliqué avec son père. C’est assez réducteur. L’histoire racontée est connue. L’image de l’artiste n’est jamais abimée. Tout est lisse. Alors oui on nous montre quelques faiblesses mais rien qui vienne abimer l’image.  Lumineuse sur scène, la femme dans la vie personnelle semblait éteinte sauf dans ses périodes amoureuses. On ne sait meme pas si elle aimait vraiment son métier. On a l’impression qu’elle montait sur scène par automatisme, ou simplement parce que son frère et producteur lui demandait de le faire.

Le film débute par le premier suicide raté de la chanteuse puis s’ensuivent des scènes chez le psychiatre de la maison de repos ou Dalida est alitée. On y voit défiler tous les proches racontant les rapports qu’ils entretiennent avec elle. Vient ensuite la vie publique et privée de la femme amoureuse ponctuée de nombreux  flashback.

Le film est répétitif dans sa construction. La rencontre avec un homme, l’histoire d’amour  passionnelle puis la rupture ou la fin tragique. C’est répété à chaque fois, et il faut bien avouer qu’il est compliqué de rester attentive ou en tous cas intéressée par toutes les histoires. Deux scènes m’ont touchée, l’interprétation de « Je suis malade » et la scène finale.

A coté de la jeune actrice italienne et ses tenues de scènes somptueuses et revisitées, un casting de qualité.  Patrick Timsit est Bruno Coquatrix. Jean-Paul Rouve est  Lucien Morisse.Ricardo Scarmacio est Orlando. Seule ombre au tableau,  Nicolas Duvauchelle. Non pas qu’il soit mauvais mais à aucun moment on ne le prend au sérieux avec sa coiffure, ses cols pelle à tarte, et ses shorts courts. Le décalage avec l’acteur est comique, du moins dans les premières scènes ou il apparait.

« Dalida » raconte les épreuves qui ont conduit la chanteuse à se suicider. Pas raté mais pas non plus inoubliable. Mais deux atouts : son actrice principale et la musique ! (meme si on n’est pas fan)


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