La puissance des réseaux sociaux sur la jeune génération continue de fasciner Hollywood. Dans le genre, Nerve sait frapper là où ça fait mal, mais manque un peu de force.
Triste réalité. Des jeunes jouent à une version en ligne sans limite de " cap ou pas cap " pour gagner de l'argent pendant que les autres regardent. Le concept est tellement accrocheur qu'on se demanderait presque pourquoi il n'a pas encore vu le jour. Non seulement Nerve le crée, mais en dépeint les excès dans une vision cruelle d'une course à la e-popularité. C'est malsain, dérangeant, mais au fond, on sait que cela pourrait arriver. Un côté anticipatoire qui fait immédiatement penser à Black Mirror.
L'adolescence basique. Et si Ariel Schulman et Henry Joost ont bien compris comment filmer les réseaux sociaux, il n'en est pas de même pour le traitement de leurs personnages. Ces derniers se montrent assez caricaturaux et plombent le récit par des réactions attendues. On se coltine alors tous les archétypes du genre et la portée moralisatrice du récit en devient moindre, presque vaine, voire un peu lourde. Reste à savoir si on retiendra le message ou les messagers...
Nerve est sorti en vidéo le 9 janvier 2017
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