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Une nouvelle lecture de « Mortes Maisons » !

Publié le 14 janvier 2017 par Jacquesmercier @JacquesMercier

Le miracle d’aujourd’hui est que chacun peut partager son avis sur les livres, entre autres. Pour les auteurs, cela élargit considérablement leur possibilité d’être lu, d’être découvert, au-delà de la critique traditionnelle (et souvent débordée, on la comprend!). Voici l’analyse de « Mortes Maisons » par Pauline’s Word. Merci à elle d’avoir si bien saisi le sens de mon recueil :

« Dans ce recueil, on erre de maisons en maisons et on découvre le destin de leurs habitants ou futurs habitants. A travers ces récits courts pleins de surprises, on fait la connaissance de divers personnages, tantôt dans la fleur de l’âge, tantôt passionnés. Une lecture amusante et qui fait voyager au-delà de la réalité. Le genre fantastique de ce recueil se dissimule au fil des pages, l’irréalité l’emporte sur la réalité d’un quotidien morne. Dans ce livre, la maison, objet d’ordinaire inanimé, est le personnage central. Elle est le témoin d’une intimité familiale, de trahison ou simplement de l’amour d’un couple. C’est le point d’ancrage de toutes les histoires.

     La structure de ce recueil se dévoile au fur et à mesure de la lecture. On entre dans les manoirs, maisons inhabités, pour finir sur des maisons modernes, pleines de vitres. Comme si elles voulaient révéler les secrets qu’elles gardent tant entre leurs murs. La lecture nous emmène dans un voyage à travers le temps. On s’en rend compte à la plume de l’auteur, une écriture élégante mais un brin moderne. Cette sensation de faire du passé une modernité.

     Mais ce n’est pas tout. La maison est source de malédiction. Elle détient en son sein un pouvoir de vie ou de mort sur les personnes qui osent s’y aventurer. Elle est indomptable, échappe à la propriété par certains moments, abrite de très lourds secrets à d’autres. Aucune issue n’est possible. La malédiction a commencé dès qu’on franchit le seuil. On en vient même à se demander si la fatalité n’est pas le caractère principal de cet endroit si mystérieux et révélateur à la fois ?

    La mort, la violence, la trahison se mêlent au désir et à la passion. La maison, comme mère protectrice, est aussi matérialisation du désir. La femme est également beaucoup représentée comme un symbole de beauté et de sensualité, aussi immatérielle que la maison. Aussi inaccessible que celle-ci. La femme est vue comme objet de désir et centre de la passion, comme si son caractère humain était occulté. Un échange de statut entre elle et les maisons, qui elles, ont une âme dans ce recueil.

     En bref, une lecture riche et passionnante dans laquelle j’ai adoré me plonger. De plus, le format recueil est un genre que j’apprécie puisqu’il est impossible de s’ennuyer. On a à peine le temps de s’habituer à un récit, à des personnages qu’il est déjà temps de repartir. J’avoue que celle qui m’a le plus émue est l’histoire de Rimbaud, une occasion ratée dont le besoin d’air frais aura fait tourner au malheur. »

Si vous voulez compléter la présentation par une interview réalisée par Pauline, voici le lien : https://lespetiteslecturesdepauline.wordpress.com/2017/01/13/interview-jacques-mercier/

Lien du blog : https://lespetiteslecturesdepauline.wordpress.com

Pour acquérir le recueil : https://www.ikoreditions.com/index.php

Merci de partager par la lecture mon bonheur d’écriture ! Et merci, bien entendu, à ces nouvelles lectrices qui ouvrent ces blogs magnifiques !

Une nouvelle lecture de « Mortes Maisons » !



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