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Lohengrin a bastille

Publié le 26 janvier 2017 par Popov

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A quelle heure part le prochain cygne ?  est-on tenté de s’interroger quand on entend le Lohengrin trop classique, trop lisse mis en scène sans fantaisie par Klaus Guth à l’opéra Bastille… L’occasion toutefois de se réjouir de la guérison du grand ténor allemand Jonas Kaufmann, artiste de haut niveau qui se remet d’un hématome dangereux sur les cordes vocales. Prudent mais présent, le chanteur bouleverse par ses pianissimos, dirigé par un Philip Jordan à l’aise dès le prélude de cette œuvre pré révolutionnaire. A ses côtés un couple de Thénardier exceptionnel, Evelyn Herlitzius (en Ortrud) et de Tomasz Konieczny (en Telramund) deux beautiful méchants (les méchants sont toujours des beaux rôles à l’Opéra). Martina Sérafin est une Elsa qui s’acquitte avec brio de la difficile partition de Wagner mais manque de naturel dans le rôle. Il faut dire que la scène romantique du ponton trop haut rend diff icile aux solistes qui se déchaussent un bain de pied qui se réduit à l’immersion d’un demi orteil. Le décor unique où tout se déroule rend aussi statique les artistes des chœurs (mais eux semblent s’en accommoder) et offrent une musicalité remarquable. Les métonymies telle une aile posée sur le bras d’un adolescent et quelques plumes jetées ça et là nous évitent le ridicule des vieilles mises en scène réalistes. Un très bon moment à Bastille .adolescent et quelques plumes jetées ça et là nous évitent le ridicule des vieilles mises en scène réalistes. Un très bon moment à Bastille .


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