Le premier John Wick s'était avéré être une excellente surprise, un actioner bien bourrin mais lisible, doté d'une photographie absolument sublime bien éloignée de ce que l'on est habitué à avoir dans les films du même genre. Et c'était le grand retour du Keanu Reeves que l'on apprécie, excellant dans l'art de tataner ses adversaires.
Du coup, l'on attend quand même avec une certaine impatience ce John Wick 2, d'autant qu'il marquera les retrouvailles de la star avec son comparse de , Laurence Fishburne. Alors même si l'on vous avouera que nous ne sommes pas des fans de cette technique de com qui consiste à nous montrer des bribes d'un film pour nous mettre l'eau à la bouche, car l'on ressort toujours frustré (ce qui est donc bon signe), nous avions quand même très envie de voir ces premières minutes de John Wick 2 chez le distributeur Metropolitan.
On ne vous spoilera rien, mais sachez que nous avons donc eu l'occasion de découvrir toute la séquence d'intro. Et que de la première à la dernière seconde de la projection, les scènes de bastons s'enchaînent sans aucune pause, faisant preuve d'une inventivité remarquable. On note de suite que si l'action semble faire un peu plus appel aux effets numériques (époustouflants pour certains, et qui tiennent de l'inédit dans un film d'action américain) que dans le précédent long-métrage, elle est toujours aussi bien filmée et compréhensible.
Car vu le nombre de patates que distribue Keanu Reeves pendant 15 minutes, les mafieux russes ont de quoi se faire un p... de gratin dauphinois. Au détriment de John Wick d'ailleurs, car lui ce qu'il préfère, c'est le hachis (mais pas parmentier par contre). L'esthète du bourre-pif y est d'ailleurs présenté de manière ludique -pour ceux qui n'auraient pas encore vu le premier film - par un Peter Stormare, qui interprète le chef des bad guys avec son gros accent russe fendart, narrant ses exploits à son bras droit dans une scène à la limite de la parodie qui pousse l'iconisation du personnage à un niveau d'une telle badasserie que l'on ne peut s'empêcher de se marrer. Il y a une sorte de légèreté, de décontraction apparente dans la réalisation, que l'on ne trouvait pas dans le premier et qui donne l'impression d'assister à un spectacle plus extravagant, plus délirant.
Autre point positif, la photographie s'annonce tout aussi réussie, malgré le changement de chef opérateur. On ne sait pas pourquoi Chad Stahelski se retrouve seul à la barre, mais comme le dirait le leader des Tranxen 200, il a dû y avoir une scission avec David Leitch dont nous ignorons la raison, mais cela ne nous regarde pas.
Bref, on a très envie de voir la suite car comme nous vous l'avons dit, c'est très frustrant ! Mais les fans de John Wick devraient se réjouir, le spectacle semble prometteur.
John Wick est forcé de sortir de sa retraite volontaire par un de ses ex-associés qui cherche à prendre le contrôle d'une mystérieuse confrérie de tueurs internationaux. Parce qu'il est lié à cet homme par un serment, John se rend à Rome, où il va devoir affronter certains des tueurs les plus dangereux du monde.
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