Magazine Culture

[Critique] À ta merci : l’aigle noir Fishbach

Publié le 03 février 2017 par Linfotoutcourt

Avec son regard magnétique et sa voix profonde, Fishbach a ce je-ne-sais-quoi de la sorcière vaudou qui hypnotise tout son monde. L'artiste de 25 ans est en tout cas sur toutes les lèvres et semble bien décidée à secouer le petit monde de la variété française avec son premier album, À ta merci.

Revival. Car oui, c'est bien de variété dont il s'agit. A l'instar de ses camarades Cléa ­Vincent ou The Pirouettes (la naïveté des textes en moins), Fishbach s'inscrit de plain-pied dans la tendance du revival des années 80. Avec sa guitares aux effets un peu kitsh, ses synthé froids et ses rythmes chaloupés, Fishbach revisite la période sombre des 80's, celle d'Indochine ou de Mylène Farmer, celle d'une électro-pop à la noirceur déroutante.

Vive la mort. À l'image de la pochette de l'album, Fishbach adopte une imagerie gothique, un peu lugubre, qui transparaît aussi dans ses textes. De sa voix grave à la Desireless, la demoiselle chante les amours déçues, les ruptures, la disparition comme les illusions perdues. Si on lui reprochera une inspiration nostalgique peu novatrice, l'envoûtante Fishbach se démarque dans le paysage de la chanson française ... Et cultive sa différence de la plus belle des manières.

À ta merci de Fishbach, sorti le 27 janvier 2017

(Visited 16 times, 16 visits today)


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Linfotoutcourt 85340 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine