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Seth Godin : réussir veut dire être un artiste

Publié le 03 février 2017 par Diateino

Seth GodinCouv est un entrepreneur, auteur, conférencier et bloggeur à succès, religieusement écouté dans la Silicon Valley et bien au-delà. Dans son livre Êtes-vous indispensable ?, il pointe deux difficultés majeures de nos vies professionnelles : nous prenons peu de plaisir à ce que nous réalisons et nos emplois sont bien souvent remplaçables par un sous-traitant moins cher ou par une machine intelligente.

Pour sortir de cette situation frustrante, Seth Godin nous donne les clés pour devenir indispensable : il nous encourage à nous investir pleinement, à faire preuve de créativité et de générosité pour devenir de véritables artistes.

Ses exemples vont de Richard Branson à un serveur exceptionnel : l’un et l’autre savent se rendre irremplaçables en s’affranchissant de « to do lists » et en allant au-delà des attentes de leurs clients. En observant Richard Branson sur plusieurs journées de travail, Seth Godin s’est aperçu qu’il était la plupart du temps un dirigeant d’entreprise normal, voire moyen. Mais 5 minutes par jour, il s’astreint à « déceler de nouvelles opportunités, à prendre des décisions efficaces et à comprendre le lien entre son public, sa marque et ses entreprises ». Ce sont ces 5 minutes qui créent de la valeur et font de lui un artiste.

Seth Godin : réussir veut dire être un artiste
Comment s’y entraîner, comment devenir un artiste dans son domaine ? Seth Godin nous recommande de commencer par générer… des mauvaises idées !

« Où sont toutes les bonnes idées ?

Quand quelqu’un me dit : « Je n’ai pas de bonnes idées… Ce n’est tout simplement pas mon rayon », je lui demande : « Alors, vous en avez peut-être de mauvaises ? »

Neuf fois sur dix, la réponse est non. Pourtant, il est étonnamment facile de trouver de bonnes idées une fois qu’on accepte d’en trouver de mauvaises. Tous les manuels de créativité du monde ne vous aideront pas si vous n’êtes pas prêt à avoir des idées idiotes, boiteuses et même dangereusement mauvaises.

La résistance a horreur des mauvaises idées. Elle préférerait vous voir vous figer et ne rien inventer que de prendre un risque et qu’une partie de vos réalisations provoque le rire. Chaque personne créative que je connais génère un paquet d’idées risibles pour chaque bonne idée. Certaines personnes (comme moi) ont besoin d’en créer deux tas.

Une façon de devenir créatif est de vous obliger à générer de mauvaises idées. Pire c’est, mieux ça vaut. Si vous en produisez beaucoup, vous découvrirez par magie que quelques bonnes idées se glissent dans le lot. »

Pour muscler sa créativité et faire taire sa censure interne, James Altucher, entrepreneur et auteur à succès, suit cette discipline et s’oblige tous les matins à générer au minimum 10 idées sur un sujet qui ne soit pas forcément en lien avec son activité. Il cherche par exemple 10 idées de choses les plus folles à faire, 10 idées à proposer à Amazon, 10 personnes avec qui il aimerait être ami, etc. Vous l’avez compris, peu importe le sujet ou la qualité des idées générées, ce sont la pratique et la régularité qui comptent. Petit à petit, votre cerveau se montre plus agile et s’habitue à s’affranchir de la censure. Vous pourrez alors mieux en tirer parti pour des sujets réellement stratégiques. Alors, quels sont ces 10 idées de télé-réalité que vous pourriez proposer à une grande chaîne ?

(paragraphe utilisé pages 278 et 279 de la version électronique de Etes-vous indispensable ?)

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