Nombre de pages : 505 pages
Éditeur: Pygmalion
Date de sortie : 11 janvier 2017
Collection : ROMANS
Langue : Français
ISBN-10: 2756419087
ISBN-13: 978-2756419084
Prix Éditeur : 19,90 €
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
Patiente et intrépide, Agnieszka parvient toujours à glaner dans la forêt les baies les plus recherchées, mais chacun à Dvernik sait qu’il est impossible de rivaliser avec Kasia. Intelligente et pleine de grâce, son amie brille d’un éclat sans pareil. Malheureusement, la perfection peut servir de monnaie d’échange dans cette vallée menacée par la corruption. Car si les villageois demeurent dans la région, c’est uniquement grâce aux pouvoirs du « Dragon ». Jour après jour, ce sorcier protège la vallée des assauts du Bois, lieu sombre où rôdent créatures maléfiques et forces malfaisantes. En échange, tous les dix ans, le magicien choisit une jeune femme de dix-sept ans qui l’accompagne dans sa tour pour le servir. L’heure de la sélection approche et tout le monde s’est préparé au départ de la perle rare. Pourtant, quand le Dragon leur rend visite, rien ne se passe comme prévu…
Mon avis :
Lectrice tu espérais un roman magique.
Le livre qui tous les dix ans fait vibrer ton cœur.
Sa plume aiguisée te couvrira de bonheur.
Il est le livre que tu cherchais avidement,
Dans les bois de l’imaginaire de diamant.
Déracinée est le livre élu par les dieux,
Ne cherche pas plus loin tu l’as devant les yeux.
Déracinée est le livre que j’espérais depuis très longtemps. Comme par magie, il est apparu et j’ai crié de joie quand j’ai eu l’opportunité de le découvrir. L’intérêt que j’ai eu pour Déracinée était si puissant que j’ai eu du mal à écrire les deux semaines suivant sa lecture. C’est exactement le type de fantasy que j’espérais pouvoir lire un jour. Dès la lecture de son résumé, ma résolution était prise – il me le fallait. Je m’attendais alors à simplement aimer ou à avoir une amère déception. Ce fut tout autre. Je le lirai à mon homme, à mon chat, à mes enfants, à mes petits enfants, à la boulangère du coin… Déracinée est un coup de cœur titanesque, un livre que j’aurai plaisir à relire encore et encore.
Les villages près du maléfique Bois sont protégés par un sorcier surnommé le Dragon. Tous les dix ans, le magicien emporte une jeune fille en guise de tribu et la garde enfermée dans sa tour dix ans durant. Quand elle revient, les villageoises ressemblent à des dames de la cour. Méconnaissables, elles quittent toutes la vallée emportant les secrets de leur maître avec elles. Agnieszka n’est ni la plus jolie ni la plus douée de la petite bourgade de Dvernik, c’est pourquoi elle sait que ce n’est pas elle que le seigneur Dragon choisira, mais sa meilleure amie Kasia. Pas de chance, contre toute attente c’est l’aventureuse Nieszka qui est enlevée aux siens…
Le conte ténébreux.
Le roman est un conte destiné aux adultes, authentique et comparable à ceux de Perrault. La violence est présente tout au long du livre, fresque magistralement ouvragée par Naomi Novik. Tous les composants sont là afin de nous rappeler les contes de notre enfance, mais Déracinée en est une nouvelle forme encore plus sombre. Ici les ténèbres côtoient la lumière, la passion danse avec la raison et la magie des mots nous ensorcelle.
« Les rayons de la lune filtraient encore parmi les branches dénudées. (…) Quand j’allais glaner dans la forêt, je rêvassais souvent en chemin : je me perdais dans le vert ombragé, bercée par le chant des oiseaux et des grenouilles ou le gargouillis constant d’un ruisseau coulant sur les rochers. J’essayais à présent de m’égarer de la même manière, tâchant de me fondre dans la forêt pour ne pas attirer l’attention. Mais quelque chose m’épiait. Je sentais un peu plus sa présence à chaque pas que j’effectuais comme un joug d’acier. J’étais entrée ici en m’attendant quasiment à découvrir des corps pendus à chaque branche (…) Je regrettais presque de m’être trompée. Une créature bien pire régnait ici. »
La plume de Naomi Novik m’a enchantée jusqu’à la fin du roman. Le pouvoir d’invocation de son écriture m’a permis de m’imaginer parfaitement toutes les scènes du livre. Les mots sont ici une chose importante, et grâce à sa manière d’écrire Naomi Novik renforce l’aspect magique de certains passages. La manière dont la magie est décrite peut paraître pas très originale, mais elle le devient unique tant l’auteur excelle dans ses talents de conteuse. Parfois je n’arrivais pas à m’empêcher de lever les yeux du livre afin de souffler un peu, ou bien j’étais si excitée comme une puce que je souriais bêtement comme une idiote quand le Dragon et l’héroïne avaient leurs délicieuses joutes verbales (Je vous préviens qu’on a l’air sacrément stupide quand on lit Déracinée dans les transports en commun).
Aussi, quand je suis arrivée à la moitié du livre, je me disais que c’était impossible que l’auteur arrive à terminer le roman en un seul tome et j’espérais au fond de mois qu’elle fasse une suite. Mais Déracinée est un condensé d’actions, une histoire maîtrisée – un début, un milieu, une fin. Quelle tristesse j’ai ressentie au moment de dire adieu aux personnages.
Le destin enchanteur des personnages.
Illustration de Chvacher
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Le Dragon, Agnieszka, Kasia, Marek et tant d’autres me hantent encore ! Je ne veux pas en dire trop sinon j’ai peur de vous gâcher le plaisir. Ces personnages sont touchants, impressionnants, terrifiants, parfois énervants, mais jamais ennuyeux. L’héroïne m’a fait souvent rire, faut dire que ce n’est pas du tout le stéréotype de la fifille parfaite, elle décoiffe littéralement. Son amitié avec sa meilleure amie Kasia m’a donné la larme à l’œil. Dans ce roman les femmes n’attendent pas qu’on se batte à leur place, elles travaillent dur pour ce qu’elles estiment juste. Leur amitié est réaliste, elle est aussi faite de jalousies et de colères ravalées. Même le beau prince Marek qui a tout du valeureux chevalier possède une personnalité nuancée. La cour est dangereuse, le pouvoir rend les hommes inhumains et il faut faire preuve de sang froid si on ne veut pas se faire détruire. Le Dragon l’a bien compris. En plus d’être mon nouveau personnage masculin favori, il est mystérieux à souhait. J’attendais chacune de ses apparitions avec impatience.
Agnieszka et lui forment un duo décapant.
Conclusion :
Déracinée est un roman enchanteur, un conte époustouflant que j’aimerais oublier pour pouvoir le redécouvrir indéfiniment. Naomi Novik a tissé une magnifique histoire avec sa plume. Un hymne à la paix dans lequel la réconciliation est essentielle. Je vous le conseille vivement si vous aimez les contes revisités. L’auteur s’est inspirée d’un conte polonais Agnieszka Skrawek Neiba (Agnieszka Morceau de ciel) pour Déracinée. Heureuse nouvelle, elle travaillerait actuellement sur un autre roman qui s’inspire de la légende du conte de Rumpelstiltskin. Je ne sais pas pour vous, mais moi je bous d’impatience.
Tambichette, chroniqueuse sur Songe d’une nuit d’été
Déracinée de Naomi Novik
Nombre de pages : 505 pages
Éditeur: Pygmalion
Date de sortie : 11 janvier 2017
Collection : ROMANS
Langue : Français
ISBN-10: 2756419087
ISBN-13: 978-2756419084
Prix Éditeur : 19,90 €
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
Patiente et intrépide, Agnieszka parvient toujours à glaner dans la forêt les baies les plus recherchées, mais chacun à Dvernik sait qu’il est impossible de rivaliser avec Kasia. Intelligente et pleine de grâce, son amie brille d’un éclat sans pareil. Malheureusement, la perfection peut servir de monnaie d’échange dans cette vallée menacée par la corruption. Car si les villageois demeurent dans la région, c’est uniquement grâce aux pouvoirs du « Dragon ». Jour après jour, ce sorcier protège la vallée des assauts du Bois, lieu sombre où rôdent créatures maléfiques et forces malfaisantes. En échange, tous les dix ans, le magicien choisit une jeune femme de dix-sept ans qui l’accompagne dans sa tour pour le servir. L’heure de la sélection approche et tout le monde s’est préparé au départ de la perle rare. Pourtant, quand le Dragon leur rend visite, rien ne se passe comme prévu…
Mon avis :
Lectrice tu espérais un roman magique.
Le livre qui tous les dix ans fait vibrer ton cœur.
Sa plume aiguisée te couvrira de bonheur.
Il est le livre que tu cherchais avidement,
Dans les bois de l’imaginaire de diamant.
Déracinée est le livre élu par les dieux,
Ne cherche pas plus loin tu l’as devant les yeux.
Déracinée est le livre que j’espérais depuis très longtemps. Comme par magie, il est apparu et j’ai crié de joie quand j’ai eu l’opportunité de le découvrir. L’intérêt que j’ai eu pour Déracinée était si puissant que j’ai eu du mal à écrire les deux semaines suivant sa lecture. C’est exactement le type de fantasy que j’espérais pouvoir lire un jour. Dès la lecture de son résumé, ma résolution était prise – il me le fallait. Je m’attendais alors à simplement aimer ou à avoir une amère déception. Ce fut tout autre. Je le lirai à mon homme, à mon chat, à mes enfants, à mes petits enfants, à la boulangère du coin… Déracinée est un coup de cœur titanesque, un livre que j’aurai plaisir à relire encore et encore.
Les villages près du maléfique Bois sont protégés par un sorcier surnommé le Dragon. Tous les dix ans, le magicien emporte une jeune fille en guise de tribu et la garde enfermée dans sa tour dix ans durant. Quand elle revient, les villageoises ressemblent à des dames de la cour. Méconnaissables, elles quittent toutes la vallée emportant les secrets de leur maître avec elles. Agnieszka n’est ni la plus jolie ni la plus douée de la petite bourgade de Dvernik, c’est pourquoi elle sait que ce n’est pas elle que le seigneur Dragon choisira, mais sa meilleure amie Kasia. Pas de chance, contre toute attente c’est l’aventureuse Nieszka qui est enlevée aux siens…
Le conte ténébreux.
Le roman est un conte destiné aux adultes, authentique et comparable à ceux de Perrault. La violence est présente tout au long du livre, fresque magistralement ouvragée par Naomi Novik. Tous les composants sont là afin de nous rappeler les contes de notre enfance, mais Déracinée en est une nouvelle forme encore plus sombre. Ici les ténèbres côtoient la lumière, la passion danse avec la raison et la magie des mots nous ensorcelle.
« Les rayons de la lune filtraient encore parmi les branches dénudées. (…) Quand j’allais glaner dans la forêt, je rêvassais souvent en chemin : je me perdais dans le vert ombragé, bercée par le chant des oiseaux et des grenouilles ou le gargouillis constant d’un ruisseau coulant sur les rochers. J’essayais à présent de m’égarer de la même manière, tâchant de me fondre dans la forêt pour ne pas attirer l’attention. Mais quelque chose m’épiait. Je sentais un peu plus sa présence à chaque pas que j’effectuais comme un joug d’acier. J’étais entrée ici en m’attendant quasiment à découvrir des corps pendus à chaque branche (…) Je regrettais presque de m’être trompée. Une créature bien pire régnait ici. »
La plume de Naomi Novik m’a enchantée jusqu’à la fin du roman. Le pouvoir d’invocation de son écriture m’a permis de m’imaginer parfaitement toutes les scènes du livre. Les mots sont ici une chose importante, et grâce à sa manière d’écrire Naomi Novik renforce l’aspect magique de certains passages. La manière dont la magie est décrite peut paraître pas très originale, mais elle le devient unique tant l’auteur excelle dans ses talents de conteuse. Parfois je n’arrivais pas à m’empêcher de lever les yeux du livre afin de souffler un peu, ou bien j’étais si excitée comme une puce que je souriais bêtement comme une idiote quand le Dragon et l’héroïne avaient leurs délicieuses joutes verbales (Je vous préviens qu’on a l’air sacrément stupide quand on lit Déracinée dans les transports en commun).
Aussi, quand je suis arrivée à la moitié du livre, je me disais que c’était impossible que l’auteur arrive à terminer le roman en un seul tome et j’espérais au fond de mois qu’elle fasse une suite. Mais Déracinée est un condensé d’actions, une histoire maîtrisée – un début, un milieu, une fin. Quelle tristesse j’ai ressentie au moment de dire adieu aux personnages.
Le destin enchanteur des personnages.
Illustration de Chvacher
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Le Dragon, Agnieszka, Kasia, Marek et tant d’autres me hantent encore ! Je ne veux pas en dire trop sinon j’ai peur de vous gâcher le plaisir. Ces personnages sont touchants, impressionnants, terrifiants, parfois énervants, mais jamais ennuyeux. L’héroïne m’a fait souvent rire, faut dire que ce n’est pas du tout le stéréotype de la fifille parfaite, elle décoiffe littéralement. Son amitié avec sa meilleure amie Kasia m’a donné la larme à l’œil. Dans ce roman les femmes n’attendent pas qu’on se batte à leur place, elles travaillent dur pour ce qu’elles estiment juste. Leur amitié est réaliste, elle est aussi faite de jalousies et de colères ravalées. Même le beau prince Marek qui a tout du valeureux chevalier possède une personnalité nuancée. La cour est dangereuse, le pouvoir rend les hommes inhumains et il faut faire preuve de sang froid si on ne veut pas se faire détruire. Le Dragon l’a bien compris. En plus d’être mon nouveau personnage masculin favori, il est mystérieux à souhait. J’attendais chacune de ses apparitions avec impatience.
Agnieszka et lui forment un duo décapant.
Conclusion :
Déracinée est un roman enchanteur, un conte époustouflant que j’aimerais oublier pour pouvoir le redécouvrir indéfiniment. Naomi Novik a tissé une magnifique histoire avec sa plume. Un hymne à la paix dans lequel la réconciliation est essentielle. Je vous le conseille vivement si vous aimez les contes revisités. L’auteur s’est inspirée d’un conte polonais Agnieszka Skrawek Neiba (Agnieszka Morceau de ciel) pour Déracinée. Heureuse nouvelle, elle travaillerait actuellement sur un autre roman qui s’inspire de la légende du conte de Rumpelstiltskin. Je ne sais pas pour vous, mais moi je bous d’impatience.