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Orchestre du Belgistan au Propulse ( PRO) - Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 2 février 2017

Publié le 02 février 2017 par Concerts-Review
Orchestre du Belgistan au Propulse ( PRO) - Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 2 février 2017

Orchestre du Belgistan au Propulse ( PRO) - Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 2 février 2017

Charles Eloy

A dix heures de matin, l'orchestre du Belgistan entame la série de concerts du jeudi, 2 février. Les musiciens sont heureux, car les professionnels du spectacle sont présents.

Ils nous offrent un cocktail de musiques des Balkans et tsiganes sans oublier les rythmes du jazz, de l'Afrique subsaharienne ou du Maghreb.

Un des musiciens nous informe que le groupe a changé du nom vu son évolution. La Fanfare du Belgistan est devenue l'Orchestre du Belgistan. Des instruments comme la guitare, les claviers, la basse viennent s'ajouter aux cuivres (saxophones soprano, ténor et baryton, tuba ténor) et instruments de percussion (derbouka, bendir, tapan, riq) et la flûte.

Les musiciens nous jouent des extraits de leur nouvel album" Adieu Fanfare" marquant le tournant dans leur carrière artistique. Les musiciens, ayant plus de 15 ans de tournées internationales (Europe, États-Unis, Canada) et des milliers de kilomètres au compteur, se sont imprégnés de diverses influences. Ils sont passés d'ambiances festives vers des compositions plus personnelles.

La composition "Duc" débute lentement. Ensuite le tempo accélère, générant une dynamique virale et frénétique et les instruments dialoguent entre eux. Les percussions et les claviers appuient les lignes mélodiques. Certaines parties de la composition sont plus reposantes, la rendant aérée et agréable à l'écoute. Les spectateurs, assis sur les sièges, s'agitent.

Oniro: la guitare rythmique est omniprésente dans la longue introduction et continue de jouer un rôle majeur durant tout le morceau. Il y a des intonations orientales, soutenu par la derbouka. C'est la rencontre de l'Afrique du Nord et de la Roumanie. Un curieux mélange culturel. On peut aussi bien danser la hora (danse traditionnelle collective des folklores bulgares, roumains et israéliens ou le baladi (danse orientale). Les musiciens se communiquent avec des signes des doigts afin d'enchaîner les divers soli instrumentaux.

Les nouvelles compositions dégagent de la joie, de l'optimisme. Nul besoin d'ajouter des paroles, les musiciens sont toujours souriants. La musique nous semble familière au départ. Ensuite nous découvrons un univers de recherches musicales plus approfondies tout en gardant une fraîcheur.

Set list: Mix beica, Duc, Oniro, Irréel

Orchestre du Belgistan au Propulse ( PRO) - Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 2 février 2017

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