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Evènement : Aux soirs de grands dîners, j’observais le luxe avec plaisir

Publié le 09 février 2017 par Framboise32

Evènement : Aux soirs de grands dîners, j’observais le luxe avec plaisir

Le Centre des monuments nationaux présente, à l’occasion de la 3e édition de « Monuments en mouvement » Aux soirs de grands dîners, j’observais le luxe avec plaisir, d’après Tobold de Robert Walser, Mise en espace de Bérangère Vantusso, En partenariat avec le Théâtre du Nord

Après deux premières éditions couronnées de succès, « Monuments en mouvement » est de retour en 2017 pour une 3ème saison de performances chorégraphiques et circassiennes présentées dans les plus beaux monuments nationaux

À l’occasion de son spectacle l’Institut Benjamenta, d’après Robert Walser présenté au Théâtre du Nord à Lille du 1er au 9 février, Bérangère Vantusso propose une création particulière pour la villa Cavrois, imaginant que cette demeure fastueuse pourrait être celle des directeurs de l’Institut – Monsieur Benjamenta et sa sœur Lise.

Pour un soir, dans le cadre de deux déambulations, elle fait revivre la villa Cavrois, en y déployant une fable racontée par les 15 grandes marionnettes de domestiques et les 7 acteurs de son spectacle l’Institut Benjamenta.

Les visiteurs d’un soir – invités du « comte » – pourront déambuler dans la villa Cavrois et entendre, au détour d’un couloir ou dans une chambre, l’histoire rêvée de cette demeure conçue pour la famille Cavrois.

Conçue par Robert Mallet-Stevens, achevée en 1932, la villa Cavrois est considérée comme un chef d’œuvre de l’architecture moderniste. Pour la première fois depuis son ouverture au public en juin 2015, le Centre des monuments nationaux présente une manifestation de « Monuments en mouvement » à la villa Cavrois. Grâce à la proposition de Bérangère Vantusso, il convie les spectateurs à découvrir ce lieu unique de manière inédite et en nocturne.

Le samedi 11 février 2017 à 19h et 21h à la villa Cavrois à Croix 

Villa Cavrois – 60 avenue du Président Kennedy – 59 170 Croix

A propos de Bérangère Vantusso : Comédienne formée au CDN de Nancy, Bérangère Vantusso aborde pour la première fois la marionnette en 1998, alors qu’elle étudie à la Sorbonne Nouvelle. Reconnaissant d’emblée dans cet art le point crucial de son questionnement quant à l’incarnation et à la prise de parole scéniques, elle devient marionnettiste auprès de François Lazaro, puis auprès d’Emilie Valantin. Déterminée à confronter la marionnette à des textes contemporains et désireuse d’affirmer que cet art n’est pas dédié aux enfants, Bérangère Vantusso met en scène Le Dieu bonheur de Heiner Müller, en 1999, et fonde du même coup la compagnie trois-six-trente. Artiste associée et formatrice dans plusieurs théâtres nationaux, elle conduit ses projets (parmi lesquels Kant de Jon Fosse en 2007, Les Aveugles de Maurice Maeterlinck, en 2008 ; Violet de Jon Fosse, en 2012 ; Personne(s), qu’elle écrit avec Marguerite Bordat en 2013 ; Le Rêve d’Anna d’Eddy Pallaro, en 2014), et conçoit parallèlement des marionnettes pour d’autres metteurs en scène. Creusant l’hyperréalisme de personnages toujours mêlés aux acteurs, Bérangère Vantusso joue sur le fil qui sépare convention et illusion. Depuis janvier 2017, elle dirige le Studio-Théâtre de Vitry-sur-Seine, succédant à Daniel Jeanneteau.

Membre du collectif d’artistes du Théâtre du Nord, Bérangère Vantusso a ressenti un vrai choc littéraire à la lecture du roman L’Institut Benjamenta de l’écrivain suisse de langue allemande, Robert Walser (1878-1956) et découvert une langue limpide, modeste et vive, souvent drôle. « Cette dialectique du maître et de l’esclave est un appel très inspirant pour la marionnette qui ne prend vie que lorsque quelqu’un se met à son service, mais qui impose à celui qui l’anime de ne plus se mouvoir pour lui-même mais pour l’autre ». L’oeuvre du poète lui a permis de poursuivre le travail entamé il y a 10 ans avec des marionnettes hyperréalistes


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