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Théo et la Gestalt Théorie

Publié le 12 février 2017 par Le Journal De Personne
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Halte ! Je voudrais vous parler de Gestalt.
C'est de l'allemand intraduisible qu'on traduit par "forme".
Le verbe "gestalten" signifie : mettre en forme, se soumettre à une structure signifiante, parlante ou intelligente... une forme structurée pour tous les torturés, c'est de quoi nous rassurer... parce qu'elle nous fait signe ou nous donne sens.

Par exemple :
Un homme avec un bouquet de fleurs à la main et un homme armé jusqu'aux dents, sont perçus différemment. Ils n'ont pas pour nous la même signification, fort heureusement... parce que leur GESTALT GLOBALE n'est pas la même. Ils nous informent différemment.

C'est la forme globale qui ouvre et ferme le bal... pas un détail particulier, mais la totale. Pour le nouveau né, c'est le visage de la mère.
Pour le dernier né, c'est la mer sans rivage...

Nous constatons très tôt que le tout est différent de la somme des parties :
Une symphonie n'est pas une succession de notes, ni la liste de plusieurs solistes, c'est une réalité à part.
Faisons attention à nos partis pris : gaffe à la gaffe !
Une partie dans un tout, n'est pas la même, si on la prend à part, elle change du tout au tout.
Vous dans votre famille, c'est votre famille...
Vous dans votre entreprise, c'est votre entreprise
Vous en larmes, c'est votre problème... lol !
Comme si vous changiez de nature en changeant de domaine...

L'amour de François pour Pénélope en privé n'a pas le même sens que l'amour de François pour Pénélope en public.
Si le premier est éprouvé, le second est éprouvant. L'un dans l'autre coûte un peu cher au contribuable français : écœuré devant un amour globalement écœurant.

Macron au sein du gouvernement est lamentable.
Macron en dehors du gouvernement devient présentable présidentiable.
Car une forme qui se détache du fond prend une toute autre forme et prétend à un tout autre fond...

À fond, la forme : quel beau slogan pour tous les coureurs de fond.
Je ne suis pas loin de déclarer que c'est la forme qui l'emporte sur le fond.
En politique, on en fait chaque jour l'amère expérience : ce qui fait mal, c'est l'impression globale.

Pour y comprendre quelque chose, il me faut tout prendre, pas seulement ce qui vous ressemble ou vous assemble mais l'ENSEMBLE ou comme dirait l'autre, la TOTALE, la totalité totalisée et totalisante... on n'analyse pas, on synthétise...
On n'isole pas, on globalise, on contextualise pour avoir sur le texte une véritable prise.

Si on géo-localise Hollande tout seul, on pleure !
Si on le géo-localise parmi les membres du G8, on rit !
Ce n'est plus le même, d'où son problème.

L'analyse ne suffit pas pour dire ce qu'il en est de Trump, on peut lui trouver tous les travers sans s'y retrouver, mais pour comprendre ce qu'il en est, il nous faut avoir une vision synthétique globale des vrais enjeux du pouvoir pour ne pas se faire avoir et ne pas perdre de vue la situation économique mondiale.

Encore une fois le tout prime sur les parties.
C'est cela la GESTALT THEORIE. Le tout est de favoriser une prise de conscience globale de notre être dans le monde : un corps qui parle ou une parole qui s'incarne.

Le viol présumé de Théo n'est pas un mal parmi d'autres. C'est un préjudice qui a une signification globale, qui en dit encore plus long sur le vice en politique que sur la police ou la justice... 10 centimètres de canal en plus !


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