Comme nombre d’enfants en bas âge, mon loulou mange son mucus nasal. Et, contre toute attente, j’apprends que c’est bon pour la santé : ça booste le système immunitaire et protège contre d’éventuelles infections selon Scott Napper, chercheur dans une université canadienne.
En prime, en rédigeant cet article, j’ai appris que nous avalions près d’un litre de morve dans la journée sans même nous en rendre compte. Celle-ci est transportée par de petits cils à l’intérieur du nez vers la gorge pour être avalée.
Je doute cependant que mon petit bonhomme se soucie de sa santé au moment de se délecter avec plaisir de ses crottes de nez sans discrétion aucune, bien entendu. Son père et moi n’arrêtons pas de lui dire d’arrêter : « enlève les doigts de ton nez ! », dégoûtés que nous sommes de le voir se curer le nez à longueur de temps. Vous saviez vous que cette fâcheuse habitude porte un nom ? Il s’agit de la rhinotillexomanie. Celle-ci est certainement stimulée par le plaisir de nettoyer .
Mais plus on lui dit d’arrêter, plus il a plaisir à le faire puisqu’il brave un « interdit », non ? Après tout, manger ses crottes de nez ne semble pas sa santé en péril, bien au contraire ! Ceci étant, on peut expliquer à l’enfant qu’il s’agit d’un savoir-vivre et qu’il est bon de ne pas le faire en public. On peut aussi féliciter l’enfant quand il a cessé de le faire depuis quelques jours … ça vaut le coup de mettre l’accent sur les réussites plutôt que sur les manquements.
A voir aussi si le fait de manger ses crottes de nez n’est pas comme se ronger les ongles, un geste « auto-apaisant » mais ça signifie qu’il est nécessaire d’en discuter avec l’enfant … Qu’est-ce que ça lui apporter de le faire ? Pourquoi aime-t-il le faire ?
A lire : Crotte de nez, Alan Mets
Un petit cochon qui ne se lave pas tous les jours, qui mange ses crottes de nez … un petit cochon tout crado aimerait séduire Julie, une petite moutonne