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Manger à la fac... une affaire de survie !

Publié le 13 février 2017 par Tiavina Kleber @ktiav_

Se nourrir à l’Université est une grande problématique. Cela implique de répondre à ses besoins nutritionnels de manière à être le plus productif possible tout en ne dépensant pas des milles et des cents. Bien-entendu, les vétérans de Common Wave connaissent bien la situation et s’apprêtent à te révéler toutes leurs petites astuces.


Manger à la fac... une affaire de survie !

Conseils de la vague

 

Beaucoup de facultés sont dotées d’un restaurant universitaire, dit Resto U, géré par le Crous. Cependant, d’autres n’ont parfois qu’une cafétéria et il n’est de toute façon pas concevable de passer ses études à ne manger qu’au Crous. Mais avant de donner les solutions alternatives, rappelons quand-même en quoi le Crous est une bon allié en matière de restauration.
Pour commencer, les Resto U ne sont jamais très cher car le Crous s’adresse avant tout aux étudiants fauchés, aux boursiers et, de manière plus générale, à ceux qui ne souhaitent pas crever leur portefeuille sans pour autant crever la dalle. Ensuite, il faut noter le fait qu’ils sont toujours à proximité de ta fac et que le service est rapide. Les Resto U sont donc très pratiques quand tu n’as pas beaucoup de temps. Enfin, faute de bio, le Crous met quand-même un point d’honneur à permettre l’accès à des repas diététiques et ça, on ne peut pas le négliger. Bon, et après ? 
Le choix de la nourriture est important : le moins cher n’est pas forcément le plus adapté. Bien se nourrir c’est prendre soin de soi au quotidien et c’est donc entretenir ses performances. Ce qu’on mange a un impact sur nos capacités et sur notre état mental. Ainsi, enchaîner les sandwichs et les plans fast-food peut vite avoir un effet néfaste sur tes études et ce sans compter le fait que ça s’arrose au soda ! Heureusement, il y a toujours près des fac des restaurateurs qui vendent des plats relativement sains à des prix certes plus élevés que ceux du Crous mais plutôt raisonnables. Malgré tout, il existe quelques fac qui ont ni Resto U ni nourriture saine à portée de main. Généralement elles sont de l’autre côté du périphérique (#beyondthewall) et ne peuvent compter que sur des fast-food, des commerces de proximité, des restaurants asiatiques aux prix bien trop élevés et quelques kebabs. Si tu te trouves dans ce cas là, renseigne-toi sur la proximité de résidences universitaires qui auraient un restaurant : par exemple, la Cité Universitaire Internationale, en plus de proposer un cadre magnifique, contient un restaurant à 15 minutes de Malakoff, Montrouge, l’Observatoire et à même pas 30 minutes d’Odéon ou Saint-Germain des Près. 
Si vraiment tu n’as pas vraiment de solutions, alors songe à te préparer une gamelle la veille pour lendemain en choisissant toi-même ton menu. Cette solution implique de cuisiner tout les jours mais te permet de varier autant que tu veux les goûts et d’adopter le régime que tu souhaite. Malgré cela, il reste des irréductibles qui ne veulent pas ou ne peuvent pas faire la cuisine. A ceux-là reste l’option des plats tout-prêt achetés en supermarché et des micro-ondes associatifs : les micro-ondes sont un outils stratégique faisant partie intégrante de la communication des associations et c’est probablement la pièce la plus entretenue de leurs locaux. Sache toutefois que si tu décides d’adopter cette solution de dernier recours tu vas devoir t’apprêter à faire la queue tout les jours. Au moins, ça te donnera l’occasion de passer du temps auprès des associatifs et de te découvrir une nouvelle vocation !

Avis de René

 

Souvent l’entrée à l’Université marque une nouvelle étape dans la prise d’indépendance : on y découvre de nouveaux loisirs, de nouveaux horaires et on s’y crée de nouvelles habitudes. La première va de paire avec le fait de sécher les cours et consiste à découvrir tout les bars à proximité de la fac. Si certains prennent véritablement la peine d’essayer de se nourrir convenablement, en général la majorité se dirigera directement vers la mal-bouffe comme des papillons de nuit attirés par une capote phosphorescente. 
On a beau se fixer des objectifs, se donner de bonnes résolutions, on sait très bien que c’est du vent. Voilà ce qu’il va se passer : plein d’entrain à l’arrivée, t’en auras plein dans le train à la sortie. Tu débarqueras dans le monde des grands en te promettant de ne jamais, ô grand jamais faire d’écart, de toujours suivre les 18 ans de bonnes habitudes inculquées par tes parents… mais il n’en sera rien ! Le Crous vend des salades et alors ? Les sandwichs et viennoiseries fraîchement décongelés sont bien plus nourrissants ! 
Et tu sais, arrivera peut-être ce jour où tu en auras marre de la mal-bouffe : mal de crâne, problème de concentration, prétexte aux mauvaises notes. Alors tu chercheras la solution et elle te semblera toute trouvée : le Japonais. Ah il est attrayant avec son poisson frais et son riz blanc, hein ? Il te donne bien meilleure conscience, hein ? Sache pourtant qu’un Jap’ est aussi calorique qu’un McDo, jeune novice ! Et si c’est pas la qualité c’est le prix qui t’aura : tu veux dépenser toujours moins alors tu te retranches sur les produits pas chers du supermarché et tu découvre ainsi l’huile de palme et les club sandwichs. Ne cherche pas ! Quoi qu’il arrive, quoi que tu penses, qu’importe ta force de volonté, la fac aura raison de ton corps d’athlète ! Tu finiras tes études avec 20 kilos en plus et tu n’auras pas pris un centimètre, les prof t’auront façonné à leur image !

« Tu penses donc tu suis » - René



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