
On la verrait bien dans le rôle de la mère, ou du professeur de piano, et même la fille à cause de l'espièglerie qu'on lui connaît.
Les toiles du décor sont simplement magnifiques et participent à instaurer une atmosphère bourgeoise de parvenus typique du Paris des années 20. Il y a des gens que la richesse transporte. D'autres qui n'oublieront jamais leurs origines et qui resteront aigris quel que soit le niveau de leur réussite sociale. Madame Kampf est de ceux là, souffrant de n'être pas accueillie dans le monde où elle rêverait de briller.



L'interprétation est exécutée sur le fil avec juste ce qu'il faut de mimiques pour faire rire (le majordome Pascal Vannson est très drôle) mais point trop pour ne pas verser dans le ridicule.

L'attribution posthume du Prix Renaudot aura redonné un coup d'éclairage bien mérité à l'oeuvre d'Irène Némirovsky, morte en déportation en 1942, et dont le Bal est un des premiers livres.

6, rue de la Gaîté 75014 Paris
Tél : 01 43 35 32 31Depuis le 28 janvier 2017Du mardi au samedi à 19hRelâches exceptionnelles les 24 et 25 février et les 18, 24, 25 et 28 mars 2017Offre découverte avec tarifs exceptionnels jusqu'au 7 mars inclus
Le crédit photo des clichés qui ne sont pas logotypées A bride abattue est : Théâtre Rive Gauche