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Le Paris-Brest-Paris 2011 (histoire de Véronique)

Par Alexandra

Dimanche 21 août 2011, je suis au départ du PBP, promesse faites il y a 4 ans à ma Jumelle, c’est parti !

Le contrôle des vélos c’est effectué hier et j’ai touché du bout des doigts l’ambiance qui m’attend sur cette épreuve.

Mais revenons quelques temps en arrière, 2010 je ne peux plus courir, le vélo est acheté il est donc temps de m’y mettre et de penser au PBP de l’année prochaine. Les premiers mois ne sont pas toujours facile, réglage du vélo, de cales de chaussures, les brûlures du cuissards, des douleurs aux genoux, bref il me faudra bien une année pour être au top de ma préparation.

Les brevets qualificatifs se sont physiquement bien passé mais dans des conditions parfois difficiles, vent, pluie, froid de quoi vous donner envie des rester au chaud chez vous.

Août 2011 on y est, je rencontre les rubans blancs, et mets enfin des visages sur les pseudos du forum des longues distances.

Nous sommes au départ, quatre ans que nous en parlions, la famille est au rendez-vous, les amis diffusent des textos d’encouragement. Ma Juju semble inquiète mais en même temps elle a l’expérience.

Nous allons être suivi par un journaliste nommé Yves, " classé personne atypique" la gémellité intrigue.

Papa est là ainsi que Laure et toute la famille Pimenta, cela fait chaud au cœur.

Nous attendons notre départ entouré de milliers de cyclos, on parle dans toutes les langues, cinquante nationalités sont représentées, Afrique du sud, Australie, Allemagne etc.

18h50 nous chantons à tue-tête "les gars de Locminé"pour nous donner du courage et surtout évacuer le stress qui me gagne, c’est parti, derniers au revoir, le cœur qui bat, mal au ventre il est temps que les jambes déroulent un peu, il fait chaud et beau, nous somme heureux.

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Sortie de St Quentin nous sommes en pleine campagne et déjà sur le bord de la route des inconnus nous encouragent, nous offre de l’eau nous ferons ainsi le plein de nos bidons tout au long de la route jusqu’au premier contrôle de Villaine la Juhel.

Le soleil se couche et la nuit nous enveloppe doucement, je roule vers un destin que je ne connais pas. Il n’y a que le cliquetis des vitesses et les feux rouges arrière des vélos. A chaque village nous voyons les habitants sur leur perron nous guettant, nous proposant de l’eau, des bananes ou autres, je vois dans leur yeux de l’admiration, de l’envie, de la joie de partager ce court instant avec nous.

Je suis sereine, l’euphorie m’emporte et ce sera ainsi jusqu’à Loudéac.

Le groupe s’organise tranquillement, ma sœur jumelle souffre un peu je le sens, Marité va bien mais accusera le coup la journée de lundi, les gars pas de soucis ils suivent ou nous précèdent.

J’ai hâte d’arriver à Villaine la Juhel nous y retrouverons Papa qui déjà nous attends impatient et heureux de voir ses filles arriver sans encombres, nous rechargeons les batteries, remplissons les sacoches de pâtes de fruits, bananes, en guise de petit déjeuner une soupe et, poulet pâtes ! Il est 6h du matin et c’est reparti.

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Fougères, Tinténiac et là l’émotion me gagne les amis de Rennes sont là, levant leurs pancartes d’encouragement pour ma Juju et moi, je suis extrêmement émus, les embrassades se font rapides, dégustation du riz au lait préparé par Gaby cyclote du club de Chantepie venu tous nous encourager, oui nous perdons un peu de temps, mais cela fait tellement de bien au moral.

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Allez c’est reparti les premiers mètres sont difficiles le lactates remonte dans les jambes, puis l’allure ce refait plus régulière. Nous arrivons à Loudéac sous la pluie, Cath n’a pas le moral, elle veut abandonner, je la réconforte la rassure si elle me lâche comment pourrais-je aller au bout sans elle ? Discrètement j’appelle une amie très proche qui vit du coté d’Angers, lui explique l’état de ma Juju, Cathy trouvera les mots justes sur un texto envoyé à ma Juju dans les minutes suivantes pour lui remonter le moral, merci Cathy et Alain de votre soutient.

La nuit blanche commence à marquer les visages, nous ne pouvons poursuivre jusqu’à St Nicolas du Pelem, nous sommes en retard sur notre programme, il faut vite prendre une décision, dortoir ou Dodo chez Laurence, nous appelons notre amie qui habite juste à coté, elle vient nous chercher tous les 5, douche chaude, plat de pâtes un lit bien chaud et hop c’est parti pour 3 heures d’un sommeil réparateur.

Une heure du matin, Laurence nous préparé un thé puis nous ramène au départ, Nous avons repris des forces, Marité et Cath ont retrouvé des jambes.

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Nous n’en n’avons pas encore conscience mais la disponibilité de Laurence et la bonne humeur de sa fille Annaëlle, la chaleur de leur accueil à sauvé notre PBP, a remonté le moral de ma Juju , Merci à vous deux…

C’est très émus que nous repartons dans la nuit et sous la pluie, St Nicolas du Pelem, nous avons mis 3 heures pour parcourir les 44 kilomètres le parcours commence à être bien vallonné, halte petit déjeuner nous sommes accueillis par les habitants qui irons jusqu’à nous ouvrir les portes de chez eux pour utiliser leur sanitaires. Je suis touchée de tant de gentillesse, de disponibilité, on dit les gens égoïstes j’ai la preuve sur ce défis que les personnes sont capables de beaucoup de générosité pour nous permettre de réussir.

Huelgoat, nous retrouvons Daniel et Jocelyne amis cyclos qui nous accueille avec yaourt, gâteau au chocolat, ils courent pour nous servir vite, car ils savent que nous avons peu de temps, que d’émotions dans ces rencontres, nous aimerions tant resté à échangé mais il faut repartir nous devons tenir les horaires. J’ai le moral, la forme et la patate !

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Sizun, passe rapidement nous sommes dans la partie la plus dure du parcours jusqu’au retour à Loudéac

Roc Trevezel, est traversé dans un brouillard humide, pluvieux, les épaules sont rentrées, sa discute peu, sa cogite dans la tête, qu’est ce qui pousse tant de cyclos venus du monde entier à réaliser ce défi ? À ne pas dormir pendant des heures et des jours, à endurer la souffrance physique et morale ?

Pourquoi ? Il n’y a rien à gagner, pas d’argent, pas de classement, juste tenir l’engagement de tenir le délai imparti, je ne comprends pour l’instant et la réponse je l’aurais plus tard à l’arrivé et là je saurais alors.

Brest grrrrrrr que je n’ais pas aimé, nous avons du longer tout le port de Brest c’est dangereux, rails de train etc. , l’arrivée est triste, pas ou peu d’animation, mais l’accueil des bénévoles au contrôle est toujours aussi sympathique, déjeuner avec Papa, vite fait , les journalistes nous suivent partout, on se prend au jeu du vedettariat J, allez il faut repartir.

Chouette nous rentrons, ce cri dans ma tête quelques secondes  de bonheurs un peu comme on rentre chez soi après une belle balade en pensant à s’allonger avec un petit thé mais là il y a un hic, il faut encore refaire le chemin à l’envers, 600 kilomètres et remonter les descentes dévalé à tout allure et c’est là que le PBP commence.

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Il faut être fort, un brin de découragement frappe à la porte de la conscience, vite le repousser, penser positif, surtout pas de tête découragée, il me faut ramener ma Juju avec moi, je veux être forte pour elle.

Le portable quelques instants allumés ne cesse de biper au rythme des textos, et ils font du bien ces textos de la famille, des amis des collègues plus de 100 à l’arrivée, comment ne pas décevoir, il faut se battre avec soi même, j’ai mal ? Les autres aussi, je suis fatiguée ? Les autres aussi ! Je rêve de m’étendre, de me relâcher et alors ! Personne ne m’a forcé à être là non ?! Allez Véro c’est repartie le moral remonte plus vite que les cotes. Qu’ils font du bien ces textos que je les ais aimé tout au long du périple merci à tous !!

Nous verrons Michel et Papa à Carhaix pour une demi-heure de bonheur, salut Tonton !

Loudéac au retour, nous décidons de rester au contrôle et de refuser l’aide de Laurence si gentiment proposée, mais nous avons pris du retard aussi nous allons dormir 1h30 au dortoir collectif que je découvre pour la première fois, je suis ébahie, il y a une centaine de matelas et lit de camps alignés sur 7 ou 8 rang, ils et elles dorment écroulé de fatigue, ils semblent peser une tonne sur leur matelas, ça ronfle à tout va.

Nous demandons à être réveillé dans 1h30, les journalistes sont là et nous filment, jusqu’au moment où nous nous enveloppons dans la couverture, les boules Kiès enfoncé au maximum, c’est toute habillée, et sale que je m’endors comme les autres terrassée par la fatigue.

Mais le froid me réveille 15 ‘ plus tard, je suis transi Cath m’a recouverte de mon Gore text, elle veille sur moi malgré sa souffrance, et contrairement à ce quelle pense elle est très forte ma Juju.

Une main gentiment me secoue, un bénévole m’informe que c’est l’heure, je suis gelée jusqu’au os, je ne peux quitter ma couverture, je claque des dents et tout mon être à froid, pas assez dormi, je me lève, me fais violence, je me motive, allez Véro, c’est ça le PBP, ce n’est pas qu’une histoire racontée l’hiver au chaud chez soi, et si tu veux à ton tour raconter TON PBP il va d’abord falloir aller au bout de ton défi.

Je suis attablée à coté d’un cyclo, nous ne parlons guère pendant quelques secondes, puis ensemble nous nous regardons, et, éclatons de rire en découvrant devant soi une tête aussi hagarde que la mienne.

Inutile de se parler, nous avons les mêmes pensées, les mêmes sensations, un thé un bout de pain qui a bien du mal à passer et nous revoici sur la route.

J’ai un gros coup de barre, je compte sur Cath pour me réveiller mais un coup d’œil me fait comprendre qu’elle s’endort aussi sur son vélo, pas jumelle pour rien c’est deux là !

Tinténiac est en vue j’ai appelé à contre cœur nos amis pour leur dire de ne pas venir nous voir, nous sommes trop juste dans le délai et fatiguée nous planterons là Papa à l’accueil du contrôle pour aller rejoindre Morphée pendant …. 20’

Le bénévole n’en croyait pas ses oreilles, « réveillez nous dans 20’ nous devons repartir ! Vous êtes sûre ? Dormez 1h, non nous n’avons pas le temps », nous payons demi tarif 5€ et il nous installe dans une vraie chambre, que pour nous deux, au calme, merci à lui, ce fut réparateur et 5 heures de pleine forme retrouvée pour toutes les deux.

Le temps d’un bisous à Papa en renouvellant nos excuses de l’avoir ainsi abandonné, mais il sait que c’était nécessaire, allez nous nous retrouvons à Fougères.

Fougères les copains cyclos sont venus de Rennes pour un dernier salut sur la route du retour, Tonton Claude et Tata Nicole sont là appareil photo en main pour quelques secondes de retrouvailles, ils sont venus de Laval exprès, quel réconfort, nous pointons au contrôle et allons chez les Parents de Pierre pour une douche, et un plat de pâtes bien réconfortant.

Nous retrouverons Papa pour un dernier coucou avant Paris à Villaine la Juhel.

Villaines, l’accueil est incroyable, il y a foule pour voir les « forças de la route » Au menu, devinez … un enfant porte mon plateau, nous devons vraiment avoir de sale tête !

Puis ce sont les aux revoirs avec Papa, promis nous serons à St Quentin, demain !

La nuit nous enveloppe d’un manteau de doute, de fatigue, de lassitude, la route est difficile, le parcours vallonnée, nous faisons pâle figure dans la nuit, les gars ne sont pas plus vaillants que nous.

Dans un patelin, une maison en bordure de route propose un moment de réconfort, café, thé des cyclos ont été invité à dormir dans leurs lits, dans la cour, devait-ils être vraiment mort de fatigue pour que des inconnus ouvrent ainsi les portes de chez eux et rentrés dans leur intimité pour une heure ou deux de sommeils réparateurs.

Je leur offre mon drapeau de St Malo en souvenir de notre passage, ils sont touché, mais pas autant que moi, de temps de gentillesse et de générosité.

Sur la route, partout des cyclos endormis sur les perrons, les cours de ferme, le bas coté ou simplement sur leur vélo, c’est irréel.

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Mais une heure après Christian veut s’arrêter pour dormir, il ne veut pas aller jusqu’à Mortagne au Perche, Mamers nous accueille avec un dortoir gracieusement mis à disposition, ce sera notre dernier repos jusqu’à l’arrivée.

C’est parti pour une heure de sommeil, quelle erreur ! Je suis en sommeil profond quand on essaye de me réveiller. Cath déjà debout assiste à la scène, je suis perdue, je ne vois plus rien ,désorientée, abasourdie, je ne parviens pas à recoller les images, ma Juju est en pointillée, où suis-je, j’entends sa voix, au loin qui me dit gentiment ,"allez Véro, il faut finir ce PBP, courage, ça va aller mieux dans quelques minutes, zombie, je me rechausse, traverse la rue, avale le thé tendue par ma Juju.

Je suis perdue, complètement perdu et dans la nuit j’entends une voix qui dit fatalement «  nous sommes hors délai ! » c’est arrivé à mon cerveau embrouillée, hors délai comment avons-nous pu ?? mon coeur s’accélère je ne veux y croire , je remonte sur mon vélo, les yeux rempli de larmes et de rage, et si nous n’avions pas dormi , nous n’en serions pas là, je m’en veux, j’en veux à Christian de nous avoir stoppé là. Et dans la nuit j’accélère de colère et de fatigue, c’est trop bête ! Trop moche, ce n’est pas possible.

En fait je n’avais pas compris que le hors délai sur les contrôle intermédiaires n’était pas éliminatoire, seule l’arrivée compte mais je ne le saurais qu’à l’arrivée à Mortagne au Perche.

En attendant je rage de désarroi sur mon vélo, dans la nuit et le froid, l’estomac en vrac, je suis pliée en deux de douleur, je vomi mon thé sans arrêter de pédaler, Marité s’inquiète je dis que c’est rien, mais je souffre.

Mortagne au Perche, directe à l’infirmerie, pliée en deux une jeune kiné me massera pendant un quart d’heure pour tenter de me détendre, je retourne auprès de mon groupe, leur regards sont inquiets pour moi, je les rassure, ils me laisse me ravitailler tranquillement, me rassure.

Miss Couette (une copine du forum qui a aussi une sœur jumelle) est là pas très fraîche je lui offre mon grand drapeau de St MALO cousu sur le dos de mon maillot, et l’encourage à aller au bout.

Nous repartons dans la nuit, et là c’est terrible il fait un froid de canard, le moral du groupe en berne, le parcours très difficile, nous sommes pas près d’arriver, adieu le défi, je suis misérable, et ce mal de ventre qui a repris, profitant d’un peu d’avance dans la cote je mets pied à terre histoire de me détendre quelques secondes, je pense à ce cyclo américain décédé sur la route du PBP…, Cath, Marité, Pierre et Christian me double, je remonte sur le vélo.

C’est foutu, nous serons en retard, qu’est ce qui a bien pu se passer, où avons-nous perdu du temps, je refais le parcours dans la tête, je n’ais même pas la force de pleurer.

Et puis au petit matin nous sortons de la forêt, Marité nous rejoins et nous lance «  Alors, les filles on va le chercher se PBP ? Un regard va suffire, nous embrayons laissant les gars (arrêté pour un besoin naturel) sur place. Quelques secondes d’incertitudes pour eux et ils réalisent ce qui vient se passer … les filles sont parties, le nez dans le guidon, décrocher le graal tant convoité, une partie de manivelle qui va durer jusqu’à l’arrivée 6h plus tard.

Dreux, contrôle express, pipi, express, nous vidons nos sacoches de ce qu’ils nous restent à manger, les bananes séchés sont engloutis, de même que les pâtes de fruits, pas question d’un hypoglycémie, nous n’en n’avons pas le temps.

Montfort Lamaury je pense à mes cousins et mon Tonton qui ont une maison par là,

Nous sommes dans la Cote de Gambaiseuil, j’ai retrouvé le moral et les jambes, j’accélère et laisse Cath qui souffre un peu avec Marité qui l’encourage, pour ma part je suis avec Pierre et heureuse de cette grimpette ensemble. J’entends le bruit d’une moto à l’arrière, c’est pas possible, si ils s’arrêtent à ma hauteur vérifie mon numéro de plaque, puis celui de Cath, visiblement ils nous attendaient les bougres, m’interview dans la montée et moi toute fraîche même pas fatiguée, même plus mal, je tourne des pattes, comme dans les premiers kilomètres de ce défi complètement fou. Le journaliste caméraman « C’est jouable de rentrer dans les délais ? Là oui je le pense en continuant à cette allure, nous le voulons ce PBP, c’est incroyable de retrouver tant de force après être tombé si bas moralement.

Le groupe de reconstitue, nous avalons les kilomètres comme jamais, les minutes s’écoulent ,la tête calcule et recalcule encore et encore, St Quentin , petit arrêt pour revêtir le maillot « spécial arrivée » préparé avant le départ une surprise pour Papa et Laure qui seront à l’arrivée.

Nous entrons dans la ville, les feux se jouent de nous, nous sommes à 30’ du bonheur, mais ces lignes droites n’en finissent, ces feux non plus, l’impatience nous gagne, mais il est où se rond point des droits de l’homme, la caméra capture nos émotions , on va craquer 20 ‘ il nous reste 20’ et toujours pas de rond point et puis là ça y est on reconnaît les lieux, le rond point est en vue , les journalistes nous offrent un tour d’honneur, c’est l’euphorie, Marité en Tête Cath et moi accrochée l’une à l’autre et les gars discrets derrière nous.

Les jambes flageoles sur le passage de la planche, nous en avons tellement rêvé, nous sommes arrivées 10’ avant le hors délai, c’est l’explosion des émotions Papa, Laure, les amis sont là ! Je m’écroule de trop de joie de bonheur dans les bras de ma Juju de mes amis de Papa, de tous je suis ivre de fatigue de bonheur je n’ais pas les mots… je pleure.

Maintenant je sais, ce qui pousse 5200 cyclos sur la route du PBP, oui je sais et je savoure… que ce fut dur, mais que ce fut bon.

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Merci ma Juju de m’avoir emmenée, merci Marité Pierre et Christian, d’avoir été là jusqu’au bout, merci Papa de nous avoir suivi et tant donné.

Je pense à Laurence et Annaëlle à Loudéac, à Martine, Nathalie, Laurence, Roland, les cyclos de Chantepie, Raymonde, Pascal 35, Phil 35, Nicole Alain et Michel d’avoir été sur le bord de la route. Eric, Marie-Laure Jean – Malo, Riquet, Yvonne, Alexandra, Pascal, Dominique, Jérôme, les collègues de travail, André, Papet, Didier P, Coco,  de vos textos et messages d’encouragements.

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L’équipe à La Tannière sur le parcours du PBP

Et tous ces cyclos et Rubans Blancs qui sur la route ont criés leurs soutiens, les spectateurs actifs sur le bords de la route, et tous ces bénévoles anonymes que je ne reconnaîtrais pas mais qui ont tant donné de leur gentillesse et disponibilité c’est grâce à vous aussi. Merci à Yves Journaliste de talent, attentionné, qui nous a suivi tout au long de notre périple, je n’oublierais pas vos regards, vos mains tendus, vos gestes d’entraides, et d’attention merci à vous, vous êtes formidables.

Véronique


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