Nouvelle tentative. Nouveau succès. J'adhère toujours aussi facilement à la poésie de Pizarnik. est présenté en quatrième de couverture comme un recueil majeur de l'auteur : " [...] Alejandra Pizarnik atteint pour la première fois cette intensité qui la rend unique ". Je ne saurais pas comparer Arbre de Diane à Textes d'Ombre ou La dernière innocence. Chaque fois, je suis séduite et l'intensité me semble toujours à son comble.
Un trou dans la nuit
subitement envahi par un ange
On rencontre à nouveau le vent
Un faible vent
plein de visage pliés
que je découpe en forme d'objets à aimer
Mais surtout Arbre de Diane exprime le silence, cet espace suspendu à la lecture d'un poème réussi
Comme un poème qui connait
le silence des choses
tu parles pour ne pas me voir
Je ne saurais m'étendre d'avantage si ce n'est en recopiant tout le recueil.
Une dernière précision : j'admire toujours autant le travail d'Ypsilon...
Première publication : Arbre de Diane - Alejandra Pizarnik
préface d'Octavio Paz
traduction de l'espagnol (Argentine) et postface par Jacques Ancet
Ypsilon, 2014, 80 p.
Arbol de Diana, 1962