Quatrième de couverture :
Lola est une trentenaire parisienne, comme les autres. Enfin pas tout à fait. Jamais la phrase dite par Charles Denner dans L’homme qui aimait les femmes de François Truffaut n’a été si bien appliquée : les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le monde en tous sens. Lola arpente la ville, amazone, chaque fois que son envie devient plus forte que la raison, l’homme succombe, chasseur devenant proie, même le plus repoussant. À la fin de l’acte, clac, elle lui coupe un ongle. Lola, c’est M la maudite, aux pulsions guerrières. Elle semble sortie d’un manga, bouche rouge et grands yeux. Jusqu’à ce que Lola tombe amoureuse. Mais est-elle vraiment faite pour l’amour ? Et si la passion, c’était la fin du rêve ?
Dérangeant, à la limite de l’obscène… Lola ne m’a pas marqué. Lola est trop dérangée et dérangeante pour qu’elle me plaise où que je puisse un tant soit peu m’y reconnaître. Blessée, auto-destructive, Lola est un personnage qui ne laisse pas indifférent. J’avoue avoir eu du mal à terminer ce roman et n’avoir pas voulu le lâcher. L’écriture est agréable, souple et l’auteur a un véritable don pour décrire la misère humaine et le calvaire.
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