⭐ Lion de Garth Davis
Date de sortie : 22 février 2017
Durée : 1h 58min
De : Garth Davis
Avec : Dev Patel, Rooney Mara, Nicole Kidman…
Genres : Biopic, Drame, Aventure
Nationalité : Américain, Australie, BritanniqueSynopsis :
Une incroyable histoire vraie : à 5 ans, Saroo se retrouve seul dans un train traversant l’Inde qui l’emmène malgré lui à des milliers de kilomètres de sa famille. Perdu, le petit garçon doit apprendre à survivre seul dans l’immense ville de Calcutta. Après des mois d’errance, il est recueilli dans un orphelinat et adopté par un couple d’Australiens.
25 ans plus tard, Saroo est devenu un véritable Australien, mais il pense toujours à sa famille en Inde.
Armé de quelques rares souvenirs et d’une inébranlable détermination, il commence à parcourir des photos satellites sur Google Earth, dans l’espoir de reconnaître son village.
Mais peut-on imaginer retrouver une simple famille dans un pays d’un milliard d’habitants ?
⭐ La Bande-Annonce
⭐ Mon avis :
J’avais déjà entendu parler de l’histoire de Saroo, ce petit indien perdu puis adopté par une famille australienne qui avait entrepris de retrouver sa famille grâce à Google Earth. Une histoire qui m’avait déjà beaucoup émue à l’époque ! Alors quand j’ai vu, grâce aux Sorties Ciné de Kloliane postées mercredi, qu’un film basé dessus venait de sortir, je n’ai pas bien hésité longtemps avant d’aller le voir.
Hier soir j’ai donc traîné mon chéri au cinéma et la salle était pleine à craquer, la mention « 6 nominations aux oscars dont meilleur film » y étant certainement pour beaucoup ! Le film s’ouvre sur la vie de Saroo, petit indien de 5 ans, cherchant en permanence à aider sa mère et son frère à gagner de l’argent. Il maintient qu’il peut soulever absolument tout et qu’il n’est plus un petit garçon mais un vrai homme, capable de faire comme eux. Il part donc avec son grand-frère pour un travail de nuit en promettant de lui obéir. Malheureusement, par un concours de circonstances que je vous laisserez découvrir, Saroo se retrouve dans un train en direction de Calcutta. Impossible pour lui d’en descendre. C’est donc dans cette ville immense et complètement perdu qu’il va devoir survivre. Ne connaissant de son village que son nom, totalement inconnu des autorités, il est finalement adopté par un couple d’australien et quitte le continent. Mais bien sûr, les souvenirs de sa famille indienne le hante toujours 25 ans plus tard et, sur l’idée d’un ami, il entreprend alors de la retrouver en s’aidant des lignes de trains et de Google Earth.
Une épopée entre l’Inde…
Honnêtement, on sait tous que l’Inde est un pays pauvre et qu’une grande partie de la population vit dans des conditions sordides mais c’est toujours un déchirement de le voir avec nos propres yeux, surtout quand il s’agit de la vie d’un tout petit garçon. Saroo est pourtant heureux, il est bien entouré, voue à son grand-frère une admiration sans bornes, adore sa mère, assume des tâches qu’aucun enfant vivant dans de bonnes conditions ne devrait assumer. On se dit alors qu’il a un courage immense. Et puis il se retrouve tout seul et redevient un enfant de 5 ans, perdu sans sa maman, ne sachant pas quoi faire pour la rejoindre. Le spectateur ne peut pas être insensible à sa détresse, d’autant plus qu’on ne peut s’empêcher de se dire que si un enfant était perdu sur un quai de gare dans notre pays, une foule d’adultes se démènerait pour l’aider et ferait l’impossible pour le ramener à sa famille. Mais Saroo vit en Inde et les adultes ignorent ses appels à l’aide, le bousculant, lui, le « mendiant ». Il est aussi confronté au trafic d’enfants et à l’orphelinat, c’est tout un pan sombre de l’Inde qui nous est ainsi présenté. On ne creuse pas plus que ça pour savoir si l’enfant a encore de la famille avant de le proposer à l’adoption et bientôt il se retrouve dans un avion.
… et l’Australie
C’est alors la détresse de Saroo, plus vieux, plus mature qu’on ressent. Le jeune homme, parfaitement intégré est à nouveau complètement perdu, ne cessant de penser à sa mère et son frère qui sont restés sans nouvelles de lui pendant les derniers 25 ans. Il est aussi tiraillé entre sa « vraie » famille et sa famille adoptive, craignant de faire de la peine à sa mère adoptive si elle savait qu’il a entrepris des recherches. Nicole Kidman, qui incarne cette dernière, est d’ailleurs extrêmement touchante, essayant tant bien que mal de maintenir sa famille soudée alors que son 2ème fils adoptif (indien lui aussi) n’a pas réussi à s’intégrer aussi bien que Saroo et exprime un profond mal-être.
Je ne vous parlerai pas de la fin, même si on la connait forcément, et je vous dirai simplement qu’elle est bouleversante et profondément humaine.
Finalement, Lion n’est pas qu’un film sur l’Inde ou qu’un film sur la vie de Saroo, c’est aussi un film sur l’adoption, sur les relations familiales, sur la parentalité, sur la mendicité, sur l’appartenance à une culture et sur l’Amour évidemment.
Ce n’a pas été un coup de coeur magistral à cause de quelques petites longueurs et de la fin que j’ai trouvée au contraire un peu rapide mais je ne suis tout de même pas prête de l’oublier et je vous recommande chaudement de vous rendre dans vos salles de cinéma pour le découvrir ! Si vous ne pleurerez peut-être pas à chaudes larmes, les larmes vous monteront aux yeux c’est certain !
⭐ La galerie d’images
Copyright Mark Rogers
⭐ Lion de Garth Davis
Date de sortie : 22 février 2017
Durée : 1h 58min
De : Garth Davis
Avec : Dev Patel, Rooney Mara, Nicole Kidman…
Genres : Biopic, Drame, Aventure
Nationalité : Américain, Australie, BritanniqueSynopsis :
Une incroyable histoire vraie : à 5 ans, Saroo se retrouve seul dans un train traversant l’Inde qui l’emmène malgré lui à des milliers de kilomètres de sa famille. Perdu, le petit garçon doit apprendre à survivre seul dans l’immense ville de Calcutta. Après des mois d’errance, il est recueilli dans un orphelinat et adopté par un couple d’Australiens.
25 ans plus tard, Saroo est devenu un véritable Australien, mais il pense toujours à sa famille en Inde.
Armé de quelques rares souvenirs et d’une inébranlable détermination, il commence à parcourir des photos satellites sur Google Earth, dans l’espoir de reconnaître son village.
Mais peut-on imaginer retrouver une simple famille dans un pays d’un milliard d’habitants ?
⭐ La Bande-Annonce
⭐ Mon avis :
J’avais déjà entendu parler de l’histoire de Saroo, ce petit indien perdu puis adopté par une famille australienne qui avait entrepris de retrouver sa famille grâce à Google Earth. Une histoire qui m’avait déjà beaucoup émue à l’époque ! Alors quand j’ai vu, grâce aux Sorties Ciné de Kloliane postées mercredi, qu’un film basé dessus venait de sortir, je n’ai pas bien hésité longtemps avant d’aller le voir.
Hier soir j’ai donc traîné mon chéri au cinéma et la salle était pleine à craquer, la mention « 6 nominations aux oscars dont meilleur film » y étant certainement pour beaucoup ! Le film s’ouvre sur la vie de Saroo, petit indien de 5 ans, cherchant en permanence à aider sa mère et son frère à gagner de l’argent. Il maintient qu’il peut soulever absolument tout et qu’il n’est plus un petit garçon mais un vrai homme, capable de faire comme eux. Il part donc avec son grand-frère pour un travail de nuit en promettant de lui obéir. Malheureusement, par un concours de circonstances que je vous laisserez découvrir, Saroo se retrouve dans un train en direction de Calcutta. Impossible pour lui d’en descendre. C’est donc dans cette ville immense et complètement perdu qu’il va devoir survivre. Ne connaissant de son village que son nom, totalement inconnu des autorités, il est finalement adopté par un couple d’australien et quitte le continent. Mais bien sûr, les souvenirs de sa famille indienne le hante toujours 25 ans plus tard et, sur l’idée d’un ami, il entreprend alors de la retrouver en s’aidant des lignes de trains et de Google Earth.
Une épopée entre l’Inde…
Honnêtement, on sait tous que l’Inde est un pays pauvre et qu’une grande partie de la population vit dans des conditions sordides mais c’est toujours un déchirement de le voir avec nos propres yeux, surtout quand il s’agit de la vie d’un tout petit garçon. Saroo est pourtant heureux, il est bien entouré, voue à son grand-frère une admiration sans bornes, adore sa mère, assume des tâches qu’aucun enfant vivant dans de bonnes conditions ne devrait assumer. On se dit alors qu’il a un courage immense. Et puis il se retrouve tout seul et redevient un enfant de 5 ans, perdu sans sa maman, ne sachant pas quoi faire pour la rejoindre. Le spectateur ne peut pas être insensible à sa détresse, d’autant plus qu’on ne peut s’empêcher de se dire que si un enfant était perdu sur un quai de gare dans notre pays, une foule d’adultes se démènerait pour l’aider et ferait l’impossible pour le ramener à sa famille. Mais Saroo vit en Inde et les adultes ignorent ses appels à l’aide, le bousculant, lui, le « mendiant ». Il est aussi confronté au trafic d’enfants et à l’orphelinat, c’est tout un pan sombre de l’Inde qui nous est ainsi présenté. On ne creuse pas plus que ça pour savoir si l’enfant a encore de la famille avant de le proposer à l’adoption et bientôt il se retrouve dans un avion.
… et l’Australie
C’est alors la détresse de Saroo, plus vieux, plus mature qu’on ressent. Le jeune homme, parfaitement intégré est à nouveau complètement perdu, ne cessant de penser à sa mère et son frère qui sont restés sans nouvelles de lui pendant les derniers 25 ans. Il est aussi tiraillé entre sa « vraie » famille et sa famille adoptive, craignant de faire de la peine à sa mère adoptive si elle savait qu’il a entrepris des recherches. Nicole Kidman, qui incarne cette dernière, est d’ailleurs extrêmement touchante, essayant tant bien que mal de maintenir sa famille soudée alors que son 2ème fils adoptif (indien lui aussi) n’a pas réussi à s’intégrer aussi bien que Saroo et exprime un profond mal-être.
Je ne vous parlerai pas de la fin, même si on la connait forcément, et je vous dirai simplement qu’elle est bouleversante et profondément humaine.
Finalement, Lion n’est pas qu’un film sur l’Inde ou qu’un film sur la vie de Saroo, c’est aussi un film sur l’adoption, sur les relations familiales, sur la parentalité, sur la mendicité, sur l’appartenance à une culture et sur l’Amour évidemment.
Ce n’a pas été un coup de coeur magistral à cause de quelques petites longueurs et de la fin que j’ai trouvée au contraire un peu rapide mais je ne suis tout de même pas prête de l’oublier et je vous recommande chaudement de vous rendre dans vos salles de cinéma pour le découvrir ! Si vous ne pleurerez peut-être pas à chaudes larmes, les larmes vous monteront aux yeux c’est certain !