Titre : Scandale Modigliani
Auteur : Ken Follett
Plaisir de lecture : Livre à oublier
Une brillante étudiante en histoire de l’art cherche le sujet de la thèse qu’elle va bientôt démarrer. On lui glisse dans l’oreille qu’il existerait un tableau Modigliani oublié de tous. Elle part à sa recherche mais elle ne s’avère pas être la seule partie sur les traces.
Ce roman veut donner une vision subtile de la liberté et de ses propres frontières. Sauf que c’est un effet pétard mouillé. L’histoire est pesante, traine en longueur. Il y a eu tromperie sur le récit : la chasse au trésor n’en est pas une.
Il faudra plus de 80 pages avant que les personnages ne se disent qu’il faudrait peut-être partir à la recherche de la toile de Modigliani qui a sombré dans l’oubli commun. Il n’y a aucun suspense, et je n’avais, moi, aucune envie de savoir où se trouvait le fameux tableau.
Même les personnages n’ont pas su attiser ma curiosité. Ils sont trop nombreux, certains ne servent à rien. Un peu comme les intrigues parallèles qui en plus de se croiser sans apporter d’eau au moulin, sont vite avortées.
Ken Follett attaque les coulisses du milieu de l’Art ; les clichés des galéristes, sont-ils une réalité ? En tout cas, quitte à parler de tableaux et à passer un bon moment, je vous conseille plutôt l’aventure proposée par Christopher Moore avec « Sacré bleu » . Pourtant, il s’avère être le roman que j’ai le moins aimé de l’auteur ; mais avec lequel j’ai passé un – incomparable – meilleur moment qu’avec « Le Scandale Modigliani ».
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Cette lecture était la sélection de février du défi Valériacr0. Heureusement que Valeriane l’a choisi, sinon il aurait pu prendre la poussière encore longtemps Même si je ne l’ai pas aimé, au moins il est sorti de ma Pile à Lire.Enregistrer
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Classé dans:FOLLETT Ken Tagged: policier