⭐ Le Seigneur d’Opium de Nancy Farmer
Nombre de pages : 560 pages
Editeur : l’École des loisirs
Date de sortie : 18 Janvier 2017
Collection : Médium
Langue : Français
ISBN-10: 2211221556
ISBN-13: 978-2211221559
Prix Editeur : 17,90€
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
À quatorze ans, Matt est un Seigneur de la drogue. Après la mort d’El Patrón dont il était le clone, l’adolescent a hérité d’Opium, un pays créé de toutes pièces entre les États-Unis et le Mexique pour y développer la culture du pavot et fournir en drogue les trafiquants du monde entier. Aujourd’hui, tous s’attendent à le voir suivre les traces de l’ancien Seigneur d’Opium, dont il partage l’identité, l’ADN et peut-être davantage…
Pourtant Matt a d’autres ambitions. Il compte en finir avec la culture de la drogue et libérer les eejits, ces clandestins transformés en esclaves-zombies programmés pour travailler sans relâche dans les champs de pavot. Mais avant d’y parvenir, il doit apprendre à se faire respecter et tenir à distance les autres Seigneurs de la drogue prêts à fondre sur son territoire, comme le terrifiant Glass Eye Dabengwa.
Quitte à suivre les conseils que lui murmure à l’oreille une voix familière, celle d’El Patrón, comme revenu d’entre les morts…
⭐ Mon avis :
En ce moment, je suis en pleine exploration littéraire, j’essaie de livre des ouvrages qu’auparavant je n’aurais pas osé tester. Le Seigneur d’Opium entre dans cette catégories avec son côté très science-fiction, on ne peut pas vraiment dire que je me serais jetée dessus en temps normal. J’ai donc osé tester et je n’ai pas été déçue du tout.
Le seul petit problème qui s’est manifesté et que je n’avais pas du tout prévu, c’est qu’il s’agit d’un second tome le premier étant La Maison du Scorpion, cependant la remise en situation est tellement bonne que j’ai réussi à comprendre parfaitement tout ce qui se déroulait dans le livre sans avoir lu le premier tome. Mais j’ai tellement aimé le second tome qu’il me tarde de découvrir le début (oui je suis comme ça, j’aime prendre les histoires à l’envers.). Dans ce livre, il y a un nombre incalculable de bons points qui font qu’il aurait pu être un coup de coeur, mais malheureusement le seul hic pour moi, est que je n’ai pas réussi à pleinement me plonger dans le récit.
Parmi les bons points que j’ai trouvés dans ce livre, je voudrais souligner la tonalité espagnole qui y est présente, je trouve cela particulièrement original, car de nos jours la science-fiction se base surtout dans un univers américain ou encore français. C’est assez intéressant de découvrir certains points liés à la culture latine, notamment par rapport à la langue et à la nourriture. Ce récit se déroulant dans un futur proche je l’ai trouvé étonnamment bien ancré dans notre monde, à l’aide d’éléments historiques et culturels, car il est vrai que la plupart du temps, c’est ce qui pourrait être reproché, l’oubli de notre monde et de notre histoire dans les récits qui se déroulent dans le futur. Cela permet également à l’auteur d’inscrire une dimension importante sur l’écologie et sur l’extinction de certaines espèces dans le monde, on y redécouvre certaines problématiques liées à la pollution et à la préservation de certains écosystèmes.
Il s’agit vraiment d’un récit complexe et bien structuré, l’histoire ne stagne pas et est riche en détails tout en restant claire et compréhensible. Bien que le récit soit basé sur un monde très particulier et propre à lui-même comme dans la plupart des oeuvres de science-fiction, ici il reste tout de même une part de réalisme comme dans le comportement de Matt. C’est le nouveau seigneur d’Opium certes, mais ce n’est pas pour autant qu’il se conduit aussitôt comme un roi parfait, non, on garde toujours cette idée qu’il s’agit toujours d’un adolescent, il n’a encore que quinze ans et il se comporte comme tel, il veut épater ses amis et est sensible. C’est d’ailleurs ce soucis de réalisme qui nous permet de voir une très nette progression de Matt tout au long du récit, on le voit évoluer peu à peu et s’attribuer parfaitement le pouvoir qui lui est confié.
Une autre chose qui m’a particulièrement plu dans la lecture de ce livre, ce sont les personnages, ils ont tous une philosophie qui leur est propre, ce ne sont pas seulement des êtres en surface, ici la psychologie de chaque personnage est assez profonde, ils ont tous leurs craintes, leur envies, leurs croyances et leurs problèmes. J’ai particulièrement aimé la façon dont l’auteur les faisait interagir entre eux, j’ai trouvé que cela avait été fait avec une certaine justesse. J’ai également été impressionnée par la figure menaçante d’El Patron, il est absent physiquement durant tout le récit mais le poids de sa figure et de sa manière d’agir pèse énormément sur Matt et sur la plupart des autres personnages. Ce poids est amplifié tout au long du récit par plusieurs détails, puis il commence à s’estomper lorsque Matt décide de s’affirmer pleinement.
Malgré tous ces bons points, je ne recommande pas du tout ce livre à de jeunes lecteurs, pour moi il trouverait mieux sa place dans la littérature destinée aux adultes, ou jeunes adultes. C’est un univers vraiment sombre, marqué par la mort, l’esclavagisme, la drogue, etc. Il y a également l’idée clones qui sont créés dans le simple but de servir de donneurs d’organes et d’esclaves qui sont traités comme des robots, ils ont des puces électroniques dans le cerveaux qui font qu’ils n’ont aucun sens du libre arbitre.
Emy, Chroniqueuse sur Songe d’une nuit d’été
⭐ Le Seigneur d’Opium de Nancy Farmer
Nombre de pages : 560 pages
Editeur : l’École des loisirs
Date de sortie : 18 Janvier 2017
Collection : Médium
Langue : Français
ISBN-10: 2211221556
ISBN-13: 978-2211221559
Prix Editeur : 17,90€
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
À quatorze ans, Matt est un Seigneur de la drogue. Après la mort d’El Patrón dont il était le clone, l’adolescent a hérité d’Opium, un pays créé de toutes pièces entre les États-Unis et le Mexique pour y développer la culture du pavot et fournir en drogue les trafiquants du monde entier. Aujourd’hui, tous s’attendent à le voir suivre les traces de l’ancien Seigneur d’Opium, dont il partage l’identité, l’ADN et peut-être davantage…
Pourtant Matt a d’autres ambitions. Il compte en finir avec la culture de la drogue et libérer les eejits, ces clandestins transformés en esclaves-zombies programmés pour travailler sans relâche dans les champs de pavot. Mais avant d’y parvenir, il doit apprendre à se faire respecter et tenir à distance les autres Seigneurs de la drogue prêts à fondre sur son territoire, comme le terrifiant Glass Eye Dabengwa.
Quitte à suivre les conseils que lui murmure à l’oreille une voix familière, celle d’El Patrón, comme revenu d’entre les morts…
⭐ Mon avis :
En ce moment, je suis en pleine exploration littéraire, j’essaie de livre des ouvrages qu’auparavant je n’aurais pas osé tester. Le Seigneur d’Opium entre dans cette catégories avec son côté très science-fiction, on ne peut pas vraiment dire que je me serais jetée dessus en temps normal. J’ai donc osé tester et je n’ai pas été déçue du tout.
Le seul petit problème qui s’est manifesté et que je n’avais pas du tout prévu, c’est qu’il s’agit d’un second tome le premier étant La Maison du Scorpion, cependant la remise en situation est tellement bonne que j’ai réussi à comprendre parfaitement tout ce qui se déroulait dans le livre sans avoir lu le premier tome. Mais j’ai tellement aimé le second tome qu’il me tarde de découvrir le début (oui je suis comme ça, j’aime prendre les histoires à l’envers.). Dans ce livre, il y a un nombre incalculable de bons points qui font qu’il aurait pu être un coup de coeur, mais malheureusement le seul hic pour moi, est que je n’ai pas réussi à pleinement me plonger dans le récit.
Parmi les bons points que j’ai trouvés dans ce livre, je voudrais souligner la tonalité espagnole qui y est présente, je trouve cela particulièrement original, car de nos jours la science-fiction se base surtout dans un univers américain ou encore français. C’est assez intéressant de découvrir certains points liés à la culture latine, notamment par rapport à la langue et à la nourriture. Ce récit se déroulant dans un futur proche je l’ai trouvé étonnamment bien ancré dans notre monde, à l’aide d’éléments historiques et culturels, car il est vrai que la plupart du temps, c’est ce qui pourrait être reproché, l’oubli de notre monde et de notre histoire dans les récits qui se déroulent dans le futur. Cela permet également à l’auteur d’inscrire une dimension importante sur l’écologie et sur l’extinction de certaines espèces dans le monde, on y redécouvre certaines problématiques liées à la pollution et à la préservation de certains écosystèmes.
Il s’agit vraiment d’un récit complexe et bien structuré, l’histoire ne stagne pas et est riche en détails tout en restant claire et compréhensible. Bien que le récit soit basé sur un monde très particulier et propre à lui-même comme dans la plupart des oeuvres de science-fiction, ici il reste tout de même une part de réalisme comme dans le comportement de Matt. C’est le nouveau seigneur d’Opium certes, mais ce n’est pas pour autant qu’il se conduit aussitôt comme un roi parfait, non, on garde toujours cette idée qu’il s’agit toujours d’un adolescent, il n’a encore que quinze ans et il se comporte comme tel, il veut épater ses amis et est sensible. C’est d’ailleurs ce soucis de réalisme qui nous permet de voir une très nette progression de Matt tout au long du récit, on le voit évoluer peu à peu et s’attribuer parfaitement le pouvoir qui lui est confié.
Une autre chose qui m’a particulièrement plu dans la lecture de ce livre, ce sont les personnages, ils ont tous une philosophie qui leur est propre, ce ne sont pas seulement des êtres en surface, ici la psychologie de chaque personnage est assez profonde, ils ont tous leurs craintes, leur envies, leurs croyances et leurs problèmes. J’ai particulièrement aimé la façon dont l’auteur les faisait interagir entre eux, j’ai trouvé que cela avait été fait avec une certaine justesse. J’ai également été impressionnée par la figure menaçante d’El Patron, il est absent physiquement durant tout le récit mais le poids de sa figure et de sa manière d’agir pèse énormément sur Matt et sur la plupart des autres personnages. Ce poids est amplifié tout au long du récit par plusieurs détails, puis il commence à s’estomper lorsque Matt décide de s’affirmer pleinement.
Malgré tous ces bons points, je ne recommande pas du tout ce livre à de jeunes lecteurs, pour moi il trouverait mieux sa place dans la littérature destinée aux adultes, ou jeunes adultes. C’est un univers vraiment sombre, marqué par la mort, l’esclavagisme, la drogue, etc. Il y a également l’idée clones qui sont créés dans le simple but de servir de donneurs d’organes et d’esclaves qui sont traités comme des robots, ils ont des puces électroniques dans le cerveaux qui font qu’ils n’ont aucun sens du libre arbitre.