Un manga qui met à l’honneur les moches
Avec Ugly Princess, fini le cliché de la fille parfaite, les moches prennent leur revanche et sortent de l’ombre. Aida Natsumi n’en est pas à son coup d’essai, dans Switch Girl, elle démontrait qu’être belle était un combat. La mangaka semble très attachée à la thématique de l’apparence physique. Déjà dans Switch Girl, elle mettait en scène une fille qui se fait super belle pour aller au collège et qui quand elle rentre chez elle se met en mode off, elle enfile un jogging, des lunettes affreuses et se fait de horribles coiffures .
Dans Ugly princess, la mangaka nous livre le quotidien de Mito Meguro, une jeune fille mal dans sa peau, au physique disgracieux qui n’est pas à l’aise en société. Suite à un échec amoureux, elle s’est réfugié dans des jeux de simulation de drague. La jeune fille se perd régulièrement dans ses pensées et fantasme, ce qui donne des passages très marrants.
Moins fun que Switch girl mais plus intéréssant et plus engagé dans le combat féministe. En effet, le monde du manga met en scène des personnages féminins souvent très stéréotypés et lisses sans défauts physiques. Ugly Princess est donc un manga culotté et différent de ce que l’on peut trouver habituellement. J’ai bien aimé mais je dois avouer que ma préférence va quand même à Switch Girl et son humour dévastateur.