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Da Capo ? Les plus jeunes d'entre vous ne doivent pas connaître - les plus anciens, peut-être aussi d'ailleurs, cette phrase d'accroche est nulle en fait. Lithium, ce fameux label nantais fondé par mon presque homonyme et qui aura lancé la carrière de quantité d'artistes français majeurs, voilà d'où vient Da Capo. Et puis du titre d'un album de Love, ce formidable groupe psychédélique californien des sixties. Depuis leur premier disque paru en 1997, Da Capo est resté assez peu productif. Ça faisait par exemple plus de dix ans que nous étions sans nouvelle de leur part. Da Capo, c'est au départ la réunion des frères Paugam et leur passion commune pour la pop baroque anglo-saxonne. Puis Nicolas est parti seul de son côté, promenant sa fantaisie à travers des disques chantés dans la langue de Molière cette fois-ci et qui n'appartienne qu'à lui, cherchant l'inspiration sur tous les continents, au gré des rencontres.
Alexandre est donc resté seul maître à bord de Da Capo, peaufinant sa pop, le permettant aujourd'hui de tutoyer allègrement les meilleurs spécialistes anglais ou américains du genre. J'avais déjà dit qu'il se passait quelque chose en Auvergne (Murat bien sûr, Pain-Noir, Alexandre Delano et son Delano Orchestra, le label Kutu Folk, etc). Une source. Celle-là est ancienne mais toujours aussi vive.