Fiche technique : Le saupiquet
Pour : 6 personnesTemps de préparation : 25 min Temps de cuisson : 45 min Ingrédients- jambon à l'os : 6 belles tranches de 150 g chacune
- saindoux : 20 g
- beurre : 25 g
- farine : 25 g
- vin blanc sec : 15 cl
- bouillon : 15 cl
- baies de genièvre : 8
- estragon ciselé : 2 cuillères à soupe
- crème fraîche épaisse : 15cl
- vinaigre de vin blanc : 10 cl
- grains de poivre blanc : 10
Préparation
Création d’un cuisinier du XVI° siècle, le saupiquet des Amognes, commun au Nivernais et au Morvan, a connu des interprétations diverses qui ont toutefois toutes recours à de belles tranches de jambon à l’os nappées d’une sauce veloutée très relevée.
Difficultés :
(2 / 5)Parez les tranches de jambon du gras qui les entoure et mettez ces parures de côté Faites chauffer le saindoux dans une poêle, mettez-y les tranches de jambon. Faites-les sauter vivement des deux côtés, puis retirez-les et réservez-les.
Faites fondre le beurre dans une casserole,ajoutez la farine et faites cuire en remuant avec une cuillère en bois pendant 3 minutes. Versez le vin sur ce roux, délayez puis versez le bouillon. Laissez mijoter.
Hachez les parures de jambon et ajoutez-les, ainsi que les baies de genièvre écrasées et l’estragon. Laissez réduire à découvert pendant 15 minutes. Par ailleurs, versez le vinaigre dans une autre casserole, ajoutez les grains de poivre concassés et faites-le réduire sur feu vif pendant 10 minutes. Versez dessus le contenu de la première casserole et faites mijoter encore 15 minutes, en remuant de temps en temps. Ajoutez la crème fraîche pour lier et tenez cette sauce au chaud.
Faites réchauffer rapidement les tranches de jambon, égouttez-les et disposez-les dans un plat chaud. Passez la sauce au tamis fin et versez-la sur les tranches de jambon. Servez très chaud.
Dans la cuisine médiévale, le saupiquet (mot qui vient de « sau », sel et de « piquer », relever) était une sauce épicée au vin rouge, au verjus et à l’oignon, liée de pain grillé émietté, que l’on versait sur du lapin rôti ou du canard sauvage.
Source les Cuisines Régionales de France. Editions du Fanal.