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Au début de l’amour de Judith Hermann

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Au début de l’amour de Judith Hermann

Au début de l’amour de Judith HermannNombre de pages : 192 pages
Editeur : Milady
Collection : Littérature
Date de sortie : 17 Mars 2017
Langue : Français
ISBN-10 : 2811219455
ISBN-13 : 978-2811219455
Prix éditeur : 6,90€
Disponible sur Liseuse : Non

De quoi ça parle ?

Stella mène une existence sans histoire dans un paisible quartier résidentiel de banlieue, avec son mari et sa fillette de quatre ans. Son mari, architecte, s’absente régulièrement pour travailler sur des chantiers, et leur vie de couple s’effrite à vue d’oeil. Un jour, un inconnu sonne à sa porte. Elle ne l’a jamais vu, il veut lui parler, il insiste. Pour Stella, c’est le début d’un cauchemar. Mais à la peur légitime se mêlent des sentiments plus troubles. Peu à peu, insidieusement, cet homme remet en question les fondements mêmes de sa vie.

⭐ Mon avis :

Je dois avouer que je prends de plus en plus de plaisir à découvrir de courts romans que je peux lire en 1h30-2h et dans des genres très différents ! C’est donc naturellement que je me suis dirigée vers Au début de l’amour dont le résumé annonçait une sorte de thriller angoissant.

Stella est une infirmière de 37 ans qui mène une vie totalement ordinaire. Elle a un mari, Jason, qui construit des maisons et s’absente donc très souvent de la maison pour son travail et une petite fille, Ava, qui a 4 ans. La routine est bien là, Stella et son mari ne sont plus si proches qu’avant et elle commence à se sentir étrangère dans sa propre vie qui ne correspond pas à ce qu’elle rêvait 10 ans plus tôt. Et puis un jour un de ses voisins, qu’elle ne connait pas, sonne chez elle et demande à lui parler. Elle lui dit par l’interphone qu’elle n’a pas le temps mais le lendemain, le voisin réitère sa demande et elle lui donne la même réponse, en ajoutant qu’elle n’aura pas non plus temps le lendemain ni les jours suivants. Elle pense alors qu’il va lâcher l’affaire. Malheureusement il revient tous les autres jours, sonne un coup et dépose quelque chose dans sa boite aux lettres. Stella commence alors à avoir peur.

Honnêtement, je m’attendais à un roman très rythmé, impossible à lâcher, angoissant, bourré d’action etc. Oui pour impossible à lâcher et angoissant. Non pour rythmé et bourré d’action. Au final je n’arrive pas vraiment à savoir si j’ai apprécié ma lecture ou non.

Commençons donc par les points négatifs, ou en tout cas ceux qui ne m’ont pas convaincue. L’écriture déjà est assez particulière, avec beaucoup de phrases courtes et de phrases non verbales. En général ce genre d’écriture est utilisé pour des passages intenses, où la tension est prédominante mais là elle est omniprésente et devient finalement désagréable parfois. Après c’est aussi peut-être fait exprès puisque le roman a lui-même pour but de mettre le lecteur dans un état de malaise. Autre point niveau écriture qui m’a dérangée : la présentation des dialogues. Ils ne sont jamais présentés comme d’ordinaire avec des tirets et des retours à la ligne mais sont mélangés dans le texte. J’ai toujours beaucoup de mal avec cette présentation mais à nouveau elle colle avec l’atmosphère du roman. Pour parler plus du coeur du roman, j’ai trouvé le rythme du récit vraiment très lent avec certains passages dont je n’ai pas bien saisi l’intérêt pour l’intrigue (tous les passages où Stella est avec ses patients notamment). Par contre je ne pense pas avoir compris la fin… Je l’ai relue plusieurs fois, j’ai relu des passages en amont mais pour moi elle reste un mystère. Ou alors il n’y a rien de plus à comprendre que ce qu’il y a écrit mais dans ces cas-là, à nouveau, je n’en comprends pas vraiment le but.

Heureusement il y a aussi des points positifs. Le sujet déjà est original, du moins c’est la première fois que je lis une intrigue de ce genre. Les personnages sont aussi bien construits, Stella a l’air complètement paumée, détachée de sa vie et ne sachant pas vraiment comment elle en est arrivée là où elle est. Son mari est une ombre, il est là mais en même temps pas là, réagit comme le ferait un mari en découvrant que sa femme est harcelée mais en même temps ne fait pas grand chose pour l’aider. Pour le fameux voisin je ne peux pas vous dire grand chose, car finalement on en apprend très peu. L’ambiance est aussi bien faite, comme je l’ai dit précédemment, de l’écriture au rythme, tout est fait pour plonger le lecteur dans une atmosphère un peu asphyxiante.

Si vous cherchez un thriller palpitant alors ne vous dirigez pas vers Au début de l’amour. Par contre si vous cherchez un roman déstabilisant, angoissant, dérangeant qui vous met dans une situation de malaise alors oui là vous pouvez y aller !

Au début de l’amour de Judith Hermann

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Au début de l’amour de Judith Hermann

Au début de l’amour de Judith HermannNombre de pages : 192 pages
Editeur : Milady
Collection : Littérature
Date de sortie : 17 Mars 2017
Langue : Français
ISBN-10 : 2811219455
ISBN-13 : 978-2811219455
Prix éditeur : 6,90€
Disponible sur Liseuse : Non

De quoi ça parle ?

Stella mène une existence sans histoire dans un paisible quartier résidentiel de banlieue, avec son mari et sa fillette de quatre ans. Son mari, architecte, s’absente régulièrement pour travailler sur des chantiers, et leur vie de couple s’effrite à vue d’oeil. Un jour, un inconnu sonne à sa porte. Elle ne l’a jamais vu, il veut lui parler, il insiste. Pour Stella, c’est le début d’un cauchemar. Mais à la peur légitime se mêlent des sentiments plus troubles. Peu à peu, insidieusement, cet homme remet en question les fondements mêmes de sa vie.

⭐ Mon avis :

Je dois avouer que je prends de plus en plus de plaisir à découvrir de courts romans que je peux lire en 1h30-2h et dans des genres très différents ! C’est donc naturellement que je me suis dirigée vers Au début de l’amour dont le résumé annonçait une sorte de thriller angoissant.

Stella est une infirmière de 37 ans qui mène une vie totalement ordinaire. Elle a un mari, Jason, qui construit des maisons et s’absente donc très souvent de la maison pour son travail et une petite fille, Ava, qui a 4 ans. La routine est bien là, Stella et son mari ne sont plus si proches qu’avant et elle commence à se sentir étrangère dans sa propre vie qui ne correspond pas à ce qu’elle rêvait 10 ans plus tôt. Et puis un jour un de ses voisins, qu’elle ne connait pas, sonne chez elle et demande à lui parler. Elle lui dit par l’interphone qu’elle n’a pas le temps mais le lendemain, le voisin réitère sa demande et elle lui donne la même réponse, en ajoutant qu’elle n’aura pas non plus temps le lendemain ni les jours suivants. Elle pense alors qu’il va lâcher l’affaire. Malheureusement il revient tous les autres jours, sonne un coup et dépose quelque chose dans sa boite aux lettres. Stella commence alors à avoir peur.

Honnêtement, je m’attendais à un roman très rythmé, impossible à lâcher, angoissant, bourré d’action etc. Oui pour impossible à lâcher et angoissant. Non pour rythmé et bourré d’action. Au final je n’arrive pas vraiment à savoir si j’ai apprécié ma lecture ou non.

Commençons donc par les points négatifs, ou en tout cas ceux qui ne m’ont pas convaincue. L’écriture déjà est assez particulière, avec beaucoup de phrases courtes et de phrases non verbales. En général ce genre d’écriture est utilisé pour des passages intenses, où la tension est prédominante mais là elle est omniprésente et devient finalement désagréable parfois. Après c’est aussi peut-être fait exprès puisque le roman a lui-même pour but de mettre le lecteur dans un état de malaise. Autre point niveau écriture qui m’a dérangée : la présentation des dialogues. Ils ne sont jamais présentés comme d’ordinaire avec des tirets et des retours à la ligne mais sont mélangés dans le texte. J’ai toujours beaucoup de mal avec cette présentation mais à nouveau elle colle avec l’atmosphère du roman. Pour parler plus du coeur du roman, j’ai trouvé le rythme du récit vraiment très lent avec certains passages dont je n’ai pas bien saisi l’intérêt pour l’intrigue (tous les passages où Stella est avec ses patients notamment). Par contre je ne pense pas avoir compris la fin… Je l’ai relue plusieurs fois, j’ai relu des passages en amont mais pour moi elle reste un mystère. Ou alors il n’y a rien de plus à comprendre que ce qu’il y a écrit mais dans ces cas-là, à nouveau, je n’en comprends pas vraiment le but.

Heureusement il y a aussi des points positifs. Le sujet déjà est original, du moins c’est la première fois que je lis une intrigue de ce genre. Les personnages sont aussi bien construits, Stella a l’air complètement paumée, détachée de sa vie et ne sachant pas vraiment comment elle en est arrivée là où elle est. Son mari est une ombre, il est là mais en même temps pas là, réagit comme le ferait un mari en découvrant que sa femme est harcelée mais en même temps ne fait pas grand chose pour l’aider. Pour le fameux voisin je ne peux pas vous dire grand chose, car finalement on en apprend très peu. L’ambiance est aussi bien faite, comme je l’ai dit précédemment, de l’écriture au rythme, tout est fait pour plonger le lecteur dans une atmosphère un peu asphyxiante.

Si vous cherchez un thriller palpitant alors ne vous dirigez pas vers Au début de l’amour. Par contre si vous cherchez un roman déstabilisant, angoissant, dérangeant qui vous met dans une situation de malaise alors oui là vous pouvez y aller !

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