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One Night of Elvis - Lee Memphis King - cultuurzaal Oud Gasthuis - Asse, le 17 mars 2017

Publié le 18 mars 2017 par Concerts-Review
One Night of Elvis - Lee Memphis King - cultuurzaal Oud Gasthuis - Asse, le 17 mars 2017

One Night of Elvis - Lee Memphis King - cultuurzaal Oud Gasthuis - Asse, le 17 mars 2017.

20:30' et quelques poussières, le théâtre est bien garni.

Sur l'écran se lit: "Before Elvis there was nothing.", signé John Lennon.

Mise en condition: des films d'époque en noir et blanc, le groupe s'installe!

10 musiciens: une section de cuivres, The Brass Monkeys ( dirigée par Katie Parker, saxophoniste et flûtiste), le fabuleux Jon Beedle à la lead guitar, sans doute Alan Parker à la basse, Jon Donovan aux claviers, James Elliott Williams aux drums et percus, un guitariste rythmique introduit comme étant Tim et deux choristes attrayantes dont la petite amie du King: Jill Schoonjans ( yes, it sounds Flemish), par contre pas sûr du tout que la seconde chanteuse soit Emma Norman, comme annoncé sur les flyers.

Cette troupe engage ' Trouble', Lee Memphis King, alias Elvis, connu à Wrexham comme Roy Evans, ex- représentant de commerce, se pointe.

Ressemblance frappante, même gabarit, même coiffure, jeu de jambes et de pelvis peut-être moins souple, pas étonnant que Lee Memphis King ait été choisi comme best Elvis impersonator et qu'il a réussi à remplir l'Hammersmith Apollo.

'Trouble' vire soudain 'Guitar man', tes voisins, Stijn et Kristel, 148 ans à eux deux, se revoient dans les années 60, sur leur His Master's Voice Model 6 M ( sur pieds), aujourd'hui au musée, doté d'une petite antenne leur permettant de capter la BBC, par temps clair, ils avaient vu le King se déhancher lascivement,ils s'étaient promis d'aller le voir sur scène, cela ne s'est jamais fait, quel bonheur, ce soir , Lee Memphis King recrée la magie de l'époque.

Après ce premier medley, le groupe s'attaque au classique de Carl Perkins, ' Blue Suede Shoes', Jon Beedle nous balançant une rafale pas bancale.

Le band est à la hauteur et recrée les sonorités d'époque, une époque où tu jouais aux billes.

' Don't be cruel' suit, le sosie a abandonné la guitare décorative qu'il manipulait pendant les premiers titres.

Good evening, tout va bien à l'hospice, excuse me for not speaking your language, c'est mon premier passage dans votre pays, énonce le Gallois avant de s'attaquer à ' Memories'.

Kristel laisse échapper une larme, Stijn lui murmure ik hou van u!

Son coeur bat la chamade, Elvis veut l'emmener au ' Heartbreak hotel' pour ensuite la traiter de ' Hound dog'.

' All shook up', des voix s'élèvent: Elvis, come back, we need you, make America great again!

Il s'éclipse, changement de set up, cinq chaises sont installées à un mètre du premier rang, exit le piano, les cuivres et les choristes, les autres entament une séquence acoustique démarrant avec 'Baby what you want me to do'.

Qui était déjà né en 1954?

Quatre mains se lèvent, les autres ne se souviennent plus de leur date de naissance, le King propose ' That's alright, mama', le titre faisant partie de l'histoire du rock'n'roll.

Lee Memphis King n'est pas Britannique pour rien, son sens de l'humour est plus proche des Monty Python que de Jim Carey, tant mieux, il fait rire quand il dit ...I can feel your enthusiasm... alors que le public se montre timoré et peut-être surpris par le moment acoustique.

'Lawdy Miss Clawdy' et la bombe de 1960 ' Are you lonesome tonight' impressionnent, puis vient ' One night with you' pour achever la session assise.

Jon entame pour la seconde fois ' Baby what you want me to do' , toute la clique refait surface, le King est parti rejoindre l'habilleuse et la maquilleuse, laissant les filles chanter la rengaine façon r'n'b.

Vous voulez du rock, on le sert à point, ' Jailhouse rock' pour terminer le premier set par le gluant ' If I can dream'

Asse doit se dégourdir les jambes et s'altérer, 15' avant d'obtenir une pils.

Les commentaires déferlent, 't is goed, he, Fons!

Oui, peut-être un petit manque de folie, j'ai pas souvent ressenti quelque chose au fond des tripes.

La seconde partie contentera ce difficile à 100%!

Dans l'obscurité le groupe a envoyé les premiers accords de 'C C Rider', quand la lumière surgit, Asse constate que les choristes ont enfilé d'élégantes robes scintillantes, Elvis a ressorti sa tenue Las Vegas.

' I got a woman' précède 'In the ghetto' .

T'as pleuré?

Bien sûr!

Jon, le guitariste d'Elvis jouait de la guitare derrière le cou pendant ' Johnny B Goode', tu peux le faire?

Of course!

Ambiance au théâtre!

Ecrit après la séparation avec Priscilla, ' Always on my mind' touche à la corde sensible.

Rocks et slows se succèdent, pas le temps de s'ennuyer.

Piano folies pendant ' A big hunk o' love' , l'ombre de Jerry Lee Lewis plane sur la plaine.

Avez-vous une idée du plus gros succès d'Elvis?

Plusieurs titres fusent dont ' One night with you' lancé par Yvonne, ex-vendeuse au Sarma.

C'est une proposition, mon chou?

Mais, non, il s'agit de 'It's now or never'.

...Kiss me my darling,

be mine tonight... Yvonne a craqué!

Retour au rock suintant avec Tony Joe White, ' Polk Salad Annie' , suivi par par la ballade immortelle ' The wonder of you'.

Le documentaire ' That's the way it is', l'avez-vous vu?

Elvis y racontait qu'il ne se souvenait plus des paroles de 'I just can't help believing' qu'il avait besoin d'un feuillet pour la chanter, je vais faire comme lui!

' Burning love' a atteint la seconde place des charts en 1972, le n° 1, quelqu'un?

' La lambada', ' La danse des canards', ' Ce soir je serai la plus belle pour aller danser', 'Arme Joe'... tout défile, c'était le stupide 'My Ding-A-Ling' de Chuck Berry.

Un malade hurle ' Fever' , une autre voix lance ' Muss I Denn', le titre qu'Elvis a chanté pour Merkel.

Lee Memphis King sourit et réagit, j'ai pas demandé s'il y avait des requests voici , extrait de Live in Hawaï, le country/ gospel ' An American trilogy'.

Un des grands moments du show avec une jolie intervention de Katie à la flûte.

Ils étaient nombreux à l'attendre, ils ont été récompensés, le band envoie ' Suspicious minds' avant d'achever la représentation par l'émouvant 'Can't help falling in love' que la star termine à genoux alors que toute la salle se lève.

Tous les abonnés réclament, pendant de longues minutes, le retour du King, en vain!

It's over!

Foule au merch où des groupies de 70 ans, plus excitées que des pucelles, veulent se faire tirer le portrait aux côtés du Gallois.

C'est en chantonnant... We can't go on together with suspicious minds. And we can't build our dreams on suspicious minds ...que tu as retrouvé madame et le chat.

photos- jp daniels/concert monkey
One Night of Elvis - Lee Memphis King - cultuurzaal Oud Gasthuis - Asse, le 17 mars 2017
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