Partager la publication "[Dossier] Chuck Berry au cinéma en 10 morceaux"
C’est avec une grand tristesse que nous avons appris cette nuit le décès de Chuck Berry, l’un des pionniers du rock and roll. Né en 1926, celui qui fut connu dans un premier temps sous le nom Charles Edward Anderson Berry a eu vite fait d’apprendre la guitare dans un club scolaire. Un talent naissant qui ne l’empêcha pas de se frotter à la justice, qu’il défie en commettant un vol à main armée. Un forfait qui lui vaudra un séjour de 3 ans en maison de redressement. À sa sortie, Berry bosse pour General Motors, coupe des cheveux et se lance enfin, enregistrant son premier tube, Maybellene, en 1955. Sa musique, novatrice et inspirée, pose les bases d’un genre qui ne s’en remettra par la suite jamais vraiment. De nombreux artistes, ayant évolué parallèlement à Chuck Berry ou beaucoup plus jeunes, comme les Rolling Stones, se réclament de son influence et le cinéma a bien sûr plutôt deux fois qu’une pioché dans son extraordinaire répertoire.
Difficile ainsi de dissocier Chuck Berry de Retour vers le Futur. Encore récemment, Michael J. Fox reprenait d’ailleurs, sur scène avec Coldplay, le légendaire Johnny B. Goode. Un morceau qui ne cesse de résonner, à l’image du Never Can Tell, entendu de la bouche même de Chuck Berry cette-fois, dans le culte Pulp Fiction, de Quentin Tarantino, avec l’une des scènes de danse les plus célèbres du septième-art. Deux longs-métrages, deux monuments.
À l’heure où le patron a quitté son poste, nous laissant sa fabuleuse musique comme témoignage de son apport indéniable à la culture populaire et à l’art en général, retour sur ces films qui utilisé les notes de quelques-uns de ses classiques. Bien sûr, impossible de tous les mettre. On s’en est donc tenu aux plus incontournables.
L’occasion aussi de rendre hommage à ce génie, qui enregistrait encore en octobre dernier un ultime album. Chuck Berry avait 90 ans. Il était grand et a porté fièrement toute sa vie durant l’étendard du rock and roll. Ce même rock and roll immortel, dont il a bâti les fondations avec quelques autres, avant de s’y adonner sans retenue, avec passion…
1 – Retour vers le Futur (Johnny B. Goode)
2 – Pulp Fiction (You Never Call Tell)
3 – Maman j’ai raté l’avion/La Course au Jouet/Seul au Monde (Run Rudolph Run)
4 – American Graffiti (Almost Grown)
5 – Cœurs perdus en Atlantide (Carol)
6 – Cars (Route 66)
7 – Men In Black (Promised Land)
8 – Backbeat (Rock And Roll Music)
9 – La Bamba (Betty Jean)
10 – Beethoven (Roll Over Beethoven)
Et bien sûr, impossible de ne pas mentionner Hail ! Hail ! Rock’n’Roll, de Taylord Hackford, dédié à Chuck Berry, et initié par Keith Richards des Stones, l’un de ses plus grands admirateurs.
@ Gilles Rolland