Hello les filles !
Tous les ans, mon ras-le-bol revient sur la table. Ce manque d'oxygène m'oppresse de plus en plus. Cette vie à 100km/h me donne toujours plus le tournis.
Ma copine Aude accuse son Smartphone d'être " son nuisible ". Moi j'accuse le web et la vie 2.0 que nous y construisons. Pour moi, le vrai vice est là.
Le Smartphone, comme l'ordinateur n'est qu'un moyen pour assouvir notre addiction.
Aujourd'hui je peux le dire : je suis complètement addict aux réseaux sociaux. Une addiction qui me bouffe depuis bien trop longtemps et dont je souhaiterai me libérer.
Le problème : j'ai un blog et des réseaux à animer pour continuer à faire vivre le-dit blog... Déjà que mon audience a dégringolé avec l'apparition des réseaux comme Instagram et Snapchat. Alors si j'arrête ma petite présence sur ces réseaux, autant vous dire que je n'aurai plus une seule lectrice...
Mais en même temps, est-ce vraiment important le nombre de lectrices d'un blog ? Finalement non, car j'ai bien compris que je n'arriverai pas à vivre de mon blog. Les rares filles qui y arrivent se servent de leur image pour en vivre, et je ne veux pas monétiser mon image.
Donc, le nombre de lectrices de mon blog, finalement, ce n'est pas important.
Ce qui est important et qui résonne en moi, c'est la phrase de ma fille : " Maman j'en ai marre, tu es tout le temps sur ton téléphone et tu ne joues plus avec nous ".
Le pavé est lancé.
Comment moi, la MamaFunky, la Maman Poule ai-je pu délaisser mes enfants, au profit de Snapchat ?
J'avoue ne pas arriver à me l'expliquer. C'est encore une chose complètement incompréhensible pour moi, d'être arrivée à préférer 15 minutes sur Snapchat, plutôt que 15 minutes avec mes enfants...
Et c'est la tout le piège de l'addiction : ne pas arriver à se contrôler. Comme le fumeur qui n'arrivera pas à contrôler son envie de fumer et sortira quand même fumer sa cigarette par -5°.
Et bien moi c'est pareil, je vais sur les réseaux à peu près autant de fois qu'un fumeur sort fumer une cigarette.
Je suis complètement dépendante d'eux, et ils influent beaucoup trop sur ma vie perso.
J'ai remarqué quand même une nette différence entre avant et après mon déménagement. A Paris, ma vie virtuelle rencontrait très souvent ma vie réelle par le biais d'événements organisés par les agences de communication.
Ici à Marseille, c'est le néant. Ma vie est devenue quasi-exclusivement virtuelle, mis à part les fois où je suis avec ma Julia et mes quelques autres potes.
Mes amies (de Paris) sont sur Snap, Insta et Facebook. On se parle par SMS. Du coup Instagram est devenue une vitrine de ma vie.
Mais on le sait, les réseaux sociaux enjolive la vie. Tout n'est que mise en scène.
Et bien que je sache tout ça, j'arrive à culpabiliser de ne pas avoir une vie aussi parfaite...