⭐ Là où j’irai tu iras de Marie Vareille
Broché: 378 pages
Editeur : Fayard/Mazarine
Date de sortie : 15 mars 2017
Collection : Romans
Langue : Français
ISBN-10: 2863744283
ISBN-13: 978-2863744284
Dimensions du produit: 13,5 x 3 x 21,5 cm
Prix : 17€90
Disponible sur Liseuse : OUISon résumé : Isabelle a 32 ans, un chihuahua nain prénommé Woody-Allen et une carrière d’actrice comparable à celle du Titanic : prometteuse en théorie, catastrophique en pratique.
Le jour où elle refuse la demande en mariage de l’homme qu’elle aime, sous prétexte qu’elle ne veut pas d’enfant, elle se retrouve à la rue, avec pour toute fortune vingt-quatre euros sur son compte en banque. Elle est alors forcée d’accepter le seul travail qu’on lui propose : utiliser ses talents de comédienne pour séduire Jan Kozlowski, un jeune veuf sur le point de se remarier.
La voilà donc partie en Italie, dans la maison de vacances de la richissime et déjantée famille Kozlowski. Seule ombre aux deux semaines de dolce vita qui se profilent : pour exécuter en toute discrétion sa mission « séduction », Isabelle devra jouer le rôle de l’irréprochable nanny anglaise de Nicolas, 8 ans, qui n’a pas prononcé un seul mot depuis la mort de sa mère cinq ans plus tôt. Isabelle est bien loin d’imaginer à quel point cette rencontre improbable avec ce petit garçon blessé par la vie va bouleverser sa vision du monde.Une comédie pétillante, pleine d’humour et d’émotions.
⭐ Mon avis
Je suis conquise. Et encore le mot est faible. J’ai lu Là où tu iras j’irai d’une traite, sans jamais lever mon nez du bouquin, allant même jusqu’à couper mon téléphone pour ne pas être dérangée. Si je pensais que Marie Vareille ne pourrait plus me surprendre totalement après ses trois premiers livres, je me suis lourdement trompée. Avec ses personnages haut en couleur et attachants, Là où tu iras j’irai est une magnifique et tendre histoire d’amitié, d’amour et d’humour.
Isabelle est une jeune trentenaire qui ne sait pas quoi faire de sa vie. Actrice, et accessoirement caissière à temps partiel à Mc Donalds, elle n’a jamais su décrocher le rôle qui l’aurait propulsée sur les devants de la scène. Amoureuse de Quentin, l’homme idéal, avec qui elle vient d’adopter Woody-Allen (un chihuahua nain), sa vie vient de prendre un tournant inattendu quand elle refuse la demande en mariage de ce dernier. Sans un sous et sans logement, elle est contrainte d’accepter un travail qui ne la réjouit guère : se faire passer pour la nounou d’un jeune garçon de 8 ans, dans le seul but de séduire son père, veuf depuis 4 ans, et de l’empêcher de se marier avec sa nouvelle compagne, et tout ça pour une jolie somme d’argent.
Cette mission est presque impossible pour Isabelle et cela pour une seule bonne et unique raison : elle déteste les enfants. Pourtant, son arrivée dans la famille Kozlowski ne passe pas inaperçue et elle va tenter d’assurer son rôle, coûte que coûte. Les enfants ne lui facilitent pas la tâche et Valentina, la grand-mère, a décidé de lui mettre des bâtons dans les roues. Pour couronner le tout, l’homme qu’elle doit séduire est quasiment invisible. Malgré tout, ces deux semaines en compagnie de cette famille au fonctionnement plutôt inhabituelle et sa rencontre avec Nicolas vont pousser Isabelle à se questionner sur ce qu’elle désire vraiment, quitte à mettre en péril sa mission.
Isabelle est un personnage qui parlera à tout le monde. C’est l’adulte qui ne veut pas grandir, qui dévore Harry Potter, qui ne se soucie pas de l’argent et qui ne pense qu’à faire plaisir à tout le monde. Chacun de nous peut se reconnaître en elle et on s’attache immédiatement à ce bout de femme à l’enfance difficile qui, pourtant, voit toujours la lumière au bout du tunnel. C’est l’amie aux aventures rocambolesques qu’on rêve d’avoir. Je dois vous dire que j’ai adoré la complicité qui la lie, finalement, à Nicolas et cette manière, d’une douceur brutale, de le faire sortir de son cocon afin d’affronter le monde réel. Chaque enfant de la famille Kozlowski est attachant à sa manière : j’ai adoré le culot d’Adriana, je me suis énormément retrouvée en Zoé, l’adolescente renfermée sur elle-même et Nicolas m’a touchée plus que de raison.
Et face à ces terribles mais adorables enfants, nous rencontrons Quentin, l’ancien amoureux, Alex et Amina, les copains de toujours, Jan et Valentina, les autres membres de cette famille déjantée, Colombe, la belle-maman et Nanou, la nanny bienveillante. Que soit des personnages hautement détestables (vous allez résoudre ce mystère si vous lisez ce livre) ou terriblement délicieux, on s’attache à tout ce petit monde et on ne se lasse pas de suivre leurs aventures. Une mention spéciale pour Quentin pour qui j’ai eu un immense coup de foudre. Marie Vareille a su nous offrir bien plus que des personnages secondaires banales et lisses : chacun a leur manière apporte une touche de folie et de peps à l’histoire.
L’histoire en elle-même est un petit bonbon. On tourne les pages, surpris par la tournure des choses et on se met en éluder certains mystères qui entourent la venue d’Isabelle. Pourtant, je n’avais pas prévu les quelques retournements de situation qui ponctuent le récit et qui permettent de garder un certain rythme dans la lecture. A aucun moment, on ne se lasse de ce petit monde. Les liens qui se nouent entre Isabelle et Nicolas vous touchent en plein cœur et pour quelqu’un qui n’aime pas les enfants, on se rend compte qu’elle fait un travail merveilleux. On assiste d’ailleurs à la métamorphose de notre héroïne que le réalité va rattraper et qui va enfin grandir. On prend plaisir à retrouver Jan dans son rôle de père et à constater que Valentina, aussi rigide soit-elle, est une rebelle dans l’âme. Isabelle va apporter de la vie et de la couleur à cette famille brisée par un drame. A travers sa plume douce et plein d’humour, Marie Vareille a également su aborder, avec douceur, le douloureux chemin du deuil, sans en faire des tonnes dans le larmoyant.
En tout cas, Là où tu iras j’irai est un réel coup de cœur pour moi. Pour ses personnages touchants et attachants, pour cette aventure drôle et émouvante, pour ce récit ponctué de références qui m’ont fait hurler de rire et surtout pour la plume bourrée d’humour et attendrissante de Marie Vareille. C’est une aventure qui vous laisse un sourire sur les lèvres et vous réchauffe le cœur. Un remède anti-déprime assuré que je vous recommande chaudement.
⭐ Là où j’irai tu iras de Marie Vareille
Broché: 378 pages
Editeur : Fayard/Mazarine
Date de sortie : 15 mars 2017
Collection : Romans
Langue : Français
ISBN-10: 2863744283
ISBN-13: 978-2863744284
Dimensions du produit: 13,5 x 3 x 21,5 cm
Prix : 17€90
Disponible sur Liseuse : OUISon résumé : Isabelle a 32 ans, un chihuahua nain prénommé Woody-Allen et une carrière d’actrice comparable à celle du Titanic : prometteuse en théorie, catastrophique en pratique.
Le jour où elle refuse la demande en mariage de l’homme qu’elle aime, sous prétexte qu’elle ne veut pas d’enfant, elle se retrouve à la rue, avec pour toute fortune vingt-quatre euros sur son compte en banque. Elle est alors forcée d’accepter le seul travail qu’on lui propose : utiliser ses talents de comédienne pour séduire Jan Kozlowski, un jeune veuf sur le point de se remarier.
La voilà donc partie en Italie, dans la maison de vacances de la richissime et déjantée famille Kozlowski. Seule ombre aux deux semaines de dolce vita qui se profilent : pour exécuter en toute discrétion sa mission « séduction », Isabelle devra jouer le rôle de l’irréprochable nanny anglaise de Nicolas, 8 ans, qui n’a pas prononcé un seul mot depuis la mort de sa mère cinq ans plus tôt. Isabelle est bien loin d’imaginer à quel point cette rencontre improbable avec ce petit garçon blessé par la vie va bouleverser sa vision du monde.Une comédie pétillante, pleine d’humour et d’émotions.
⭐ Mon avis
Je suis conquise. Et encore le mot est faible. J’ai lu Là où tu iras j’irai d’une traite, sans jamais lever mon nez du bouquin, allant même jusqu’à couper mon téléphone pour ne pas être dérangée. Si je pensais que Marie Vareille ne pourrait plus me surprendre totalement après ses trois premiers livres, je me suis lourdement trompée. Avec ses personnages haut en couleur et attachants, Là où tu iras j’irai est une magnifique et tendre histoire d’amitié, d’amour et d’humour.
Isabelle est une jeune trentenaire qui ne sait pas quoi faire de sa vie. Actrice, et accessoirement caissière à temps partiel à Mc Donalds, elle n’a jamais su décrocher le rôle qui l’aurait propulsée sur les devants de la scène. Amoureuse de Quentin, l’homme idéal, avec qui elle vient d’adopter Woody-Allen (un chihuahua nain), sa vie vient de prendre un tournant inattendu quand elle refuse la demande en mariage de ce dernier. Sans un sous et sans logement, elle est contrainte d’accepter un travail qui ne la réjouit guère : se faire passer pour la nounou d’un jeune garçon de 8 ans, dans le seul but de séduire son père, veuf depuis 4 ans, et de l’empêcher de se marier avec sa nouvelle compagne, et tout ça pour une jolie somme d’argent.
Cette mission est presque impossible pour Isabelle et cela pour une seule bonne et unique raison : elle déteste les enfants. Pourtant, son arrivée dans la famille Kozlowski ne passe pas inaperçue et elle va tenter d’assurer son rôle, coûte que coûte. Les enfants ne lui facilitent pas la tâche et Valentina, la grand-mère, a décidé de lui mettre des bâtons dans les roues. Pour couronner le tout, l’homme qu’elle doit séduire est quasiment invisible. Malgré tout, ces deux semaines en compagnie de cette famille au fonctionnement plutôt inhabituelle et sa rencontre avec Nicolas vont pousser Isabelle à se questionner sur ce qu’elle désire vraiment, quitte à mettre en péril sa mission.
Isabelle est un personnage qui parlera à tout le monde. C’est l’adulte qui ne veut pas grandir, qui dévore Harry Potter, qui ne se soucie pas de l’argent et qui ne pense qu’à faire plaisir à tout le monde. Chacun de nous peut se reconnaître en elle et on s’attache immédiatement à ce bout de femme à l’enfance difficile qui, pourtant, voit toujours la lumière au bout du tunnel. C’est l’amie aux aventures rocambolesques qu’on rêve d’avoir. Je dois vous dire que j’ai adoré la complicité qui la lie, finalement, à Nicolas et cette manière, d’une douceur brutale, de le faire sortir de son cocon afin d’affronter le monde réel. Chaque enfant de la famille Kozlowski est attachant à sa manière : j’ai adoré le culot d’Adriana, je me suis énormément retrouvée en Zoé, l’adolescente renfermée sur elle-même et Nicolas m’a touchée plus que de raison.
Et face à ces terribles mais adorables enfants, nous rencontrons Quentin, l’ancien amoureux, Alex et Amina, les copains de toujours, Jan et Valentina, les autres membres de cette famille déjantée, Colombe, la belle-maman et Nanou, la nanny bienveillante. Que soit des personnages hautement détestables (vous allez résoudre ce mystère si vous lisez ce livre) ou terriblement délicieux, on s’attache à tout ce petit monde et on ne se lasse pas de suivre leurs aventures. Une mention spéciale pour Quentin pour qui j’ai eu un immense coup de foudre. Marie Vareille a su nous offrir bien plus que des personnages secondaires banales et lisses : chacun a leur manière apporte une touche de folie et de peps à l’histoire.
L’histoire en elle-même est un petit bonbon. On tourne les pages, surpris par la tournure des choses et on se met en éluder certains mystères qui entourent la venue d’Isabelle. Pourtant, je n’avais pas prévu les quelques retournements de situation qui ponctuent le récit et qui permettent de garder un certain rythme dans la lecture. A aucun moment, on ne se lasse de ce petit monde. Les liens qui se nouent entre Isabelle et Nicolas vous touchent en plein cœur et pour quelqu’un qui n’aime pas les enfants, on se rend compte qu’elle fait un travail merveilleux. On assiste d’ailleurs à la métamorphose de notre héroïne que le réalité va rattraper et qui va enfin grandir. On prend plaisir à retrouver Jan dans son rôle de père et à constater que Valentina, aussi rigide soit-elle, est une rebelle dans l’âme. Isabelle va apporter de la vie et de la couleur à cette famille brisée par un drame. A travers sa plume douce et plein d’humour, Marie Vareille a également su aborder, avec douceur, le douloureux chemin du deuil, sans en faire des tonnes dans le larmoyant.
En tout cas, Là où tu iras j’irai est un réel coup de cœur pour moi. Pour ses personnages touchants et attachants, pour cette aventure drôle et émouvante, pour ce récit ponctué de références qui m’ont fait hurler de rire et surtout pour la plume bourrée d’humour et attendrissante de Marie Vareille. C’est une aventure qui vous laisse un sourire sur les lèvres et vous réchauffe le cœur. Un remède anti-déprime assuré que je vous recommande chaudement.