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Léa Castro sur la route du Duc des Lombards

Publié le 01 avril 2017 par Assurbanipal

Le Duc des Lombards

Paris, Ile de France, France

Jeudi 30 mars 2017. 19h30.

Concert de sortie de l'album " "

Léa Castro: chant

Antoine Delprat: piano, violon, arrangements

Alexandre Perrot: contrebasse

Ariel Tessier: batterie

Rémi Fox: saxophones soprano et ténor

Macha Gharibian: piano

Axel Rigaud: flûte traversière

" Here comes the sun " (Lennon & Mac Cartney). Excellent morceau pour commencer. Une chanson joyeuse, solaire. Ca swingue tranquille. Voix chaude dès le départ. Elle envoie, Léa.

Voix et musique nous élèvent. je hoche la tête et bats des pieds. Bref, ça marche. Ca parle de châteaux de sable mais le public ne leur file pas entre les doigts. Belle envolée en scat. Le sax ténor reprend.

Arrivée sur scène d'Axel Rigaud à la flûte. Une jolie ballade qui commence par un duo de cors contrebasse & violon en pizzicato. Une chanson tendre et douce. Violon et flûte fusionnent devant la contrebasse. Le batteur ponctue subtilement. Elle chantonne. Heureux l'homme à qui cette chanson est dédiée.

Le violoniste se remet au piano. Une chanson en espagnol. C'est moins mon truc mais quand la chanteuse s'appelle Castro... Ca ne sonne pas cubain pour autant. Premier solo de contrebasse entre la batterie aux balais et le piano mezzo voce. Moment purement jazz. La flûte reprend le dessus dans la douceur ambiante.

Le flûtiste sort de scène. Une spéciale dédicace aux fans de la Pop Music des années 90 avec " Ordinary world " de Duran Duran. Très belle version d'une chanson d'amour déçu. Le quartet avec sax ténor accompagne majestueusement. Belle envolée commune voix & saxophone, poussés par la rythmique. Descente tout en douceur vers le final. Le pianiste, violoniste, arrangeur chante aussi. C'est l'homme à tout faire du groupe.

Solo du batteur aux baguettes pour démarrer et créer une vibration. Le piano enchaîne. Chanson qui monte en spirale avec le soprano. Bel enthousiasme collectif. Nouveau solo de batterie. Roulez jeunesse! Le groupe repart dans un élan collectif. Un petit refrain en peul qui signifie " La route est ma maison ". Logique vu le titre de l'album: " ". " Le pays du Peul, c'est l'horizon " (proverbe africain).

Duo contrebasse voix pour une ballade " Detour ahead " chantée notamment par Sarah Vaughan et Tierney Sutton et jouée par Bill Evans. Bref, un standard. Les balais caressent les tambours. Le violon s'ajoute. Joli Blues. Relance du batteur aux baguettes. Le sax ténor arrive.

Une première mondiale avec une chanson que le groupe n'a encore jamais interprété sur scène. " In my arms ". Sax ténor. Voix chaude. Il est bien dans les bras de Léa, le gars. Ils l'ont tout de même répété parce que ça coule bien.

Macha Gharibian et Axel Rigault montent sur scène. Le pianiste cède sa place et passe au violon. Sax ténor. Mélopée orientalisante. Ca sonne bien comme mélange.

" My favourite things ". Duo piano voix pour commencer. Contrebasse à l'archet. Ca glisse. Léger tapotis des baguettes sur la batterie. Tout en douceur puis ça accélère d'un coup. La valse s'endiable. Difficile de jouer du saxophone sur ce morceau que John Coltrane a marqué à jamais. D'ailleurs, cela s'entend dans le jeu du saxophoniste. Bel envol final, soudé.

RAPPEL

Un peu de Swing avec " Mood Indigo " ( Duke Ellington). Version rapide, swinguante. Le batteur est aux balais. Léa Castro assure toujours.

Belle voix. Belle présence scénique. Excellent contact avec le public. Léa Castro est une chanteuse à suivre.


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