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Night Room, de Peter Straub

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete
Night Room, de Peter Straub

⭐ « Night Room » de Peter Straub

Night Room, de Peter StraubNombre de pages :  360 pagesÉditeur :  BragelonneDate de sortie :  15 mars 2017Collection :  BRA.L’OMBRELangue :  FrançaisISBN-10 :  979-1028102548ASIN :  B01NAP6IWFPrix Éditeur :  20 eurosDisponible sur Liseuse : Oui

Son résumé :

Willy Patrick, célèbre auteur du roman jeunesse maintes fois récompensé Le Cabinet noir, est en train de perdre l’esprit. Une fois de plus. Irrésistiblement attirée dans un parking désert, elle a la conviction que sa fille Holly y est retenue prisonnière. Or, Holly est morte.

Le même jour, l’écrivain Timothy Underhill, qui tente depuis des mois de terminer un roman sur une jeune femme en perdition, est confronté au fantôme de sa fille de neuf ans, April. Il commence à recevoir des emails incomplets et angoissants de personnes issues de son passé – toutes décédées depuis bien longtemps.

Lorsque Willy et Timothy se rencontrent, les inquiétantes ressemblances entre le deuil tragique de Willy et l’histoire du manuscrit de Timothy vont les conduire à unir leurs forces contre les ombres qui les entourent… avant que celles-ci ne se referment sur leur raison.

Mon avis :

Il y’a presque un an, j’avais lu pour la première fois un des romans écrits par Peter Straub, “Mr X”. J’avais pas mal aimé le récit bien que mon immersion ne fût pas facile au début. C’est donc, avec empressement et curiosité, que je me suis lancée dans “Night Room”Et si je devais définir ma lecture de ce roman, je dirais que j’étais semblable à Dorothy, l’héroïne du magicien d’Oz, prise dans une tornade avant d’atterrir dans un monde bien étrange.

Timothy Underhil est un auteur à succès. Pourtant, il a bien du mal à avancer dans la rédaction de son dernier livre et la disparition de sa petite soeur puis de  celle de son neveu ne cessent  pas de le hanter. Et pour ne pas arranger les choses, il reçoit des mails étranges de destinataires dont une grande partie est morte.
En parallèle de ces événements, nous suivons une auteure,  Willy Patrick, qui a perdu son mari et sa fille. Bien qu’elle ait fait le deuil de son conjoint, elle s’accroche à l’idée que sa fille est retenue prisonnière dans un entrepôt. Pourtant, Willy sait qu’elle est morte mais sa raison semble se fissurer avec cette pensée insensée.Au fil des pages, la vie de ces deux auteurs va peu à peu se lier, nous dévoilant alors une histoire qui oscille entre onirisme et cauchemar.

Si j’ai choisi d’illustrer mon ressenti face à ce roman en utilisant le personnage de Dorothy pris en pleine tornade, ce n’est pas pour rien. J’ai vraiment eu du mal à rentrer dans le début du  récit. Bien que l’auteur arrive à nous faire passer du point de vue de Timothy à celui de Willy, je n’arrivais pas  à comprendre les différents éléments apparaissant dans leurs vies. J’étais dans le même sentiment confus des personnages. Mais peu à peu, les pièces du puzzle se sont mises en place et j’ai commencé à saisir quel est le lien que partageaient nos protagonistes.
La lecture est devenue d’un coup bien plus fluide et j’ai pu enfin apprécier ma lecture.

Fascinée, déroutée, inquiète … Oui, ce fut bien le cas. J’étais fascinée par la relation qui se noua entre Timothy et Willy, mais aussi par tout ce qui entourait la création d’un roman et tout l’univers qui en résultait. Puis, j’ai été dérouté par d’étranges personnages secondaires atypiques qui apportèrent une bonne dose de mystère. Je ne pouvais pas m’empêcher de me demander quels pouvaient être leurs impacts sur la vie des protagonistes.
Et enfin, j’ai été inquiète par ce qu’ils allaient découvrir dans le “Cabinet noir”… L’aura malsaine qui entourait ce lieu était oppressante. Pourtant j’aurais aimé en savoir plus, car certaines de mes questions sont restées sans réponses.

Pour conclure, bien que j’apprécie la plume de Peter Straub et sa facilité à mêler réalité et fantastique, je sors avec un léger sentiment mitigé. Je dis bien léger, car je prends en compte que mon rapport avec l’histoire de Timothy et Willy auraient été mieux aborder si j’avais lu “Les enfants perdus” qui précède “Night Room”. Ce roman a une grosse influence sur l’intrigue et je pense que mon début de lecture aurait été bien plus facile et clair. C’est pour cela, je vous conseille vraiment de lire “Les enfants perdus” avant celui-ci.
Mais ce qui m’a vraiment déçu, c’est “l’être” sombre qui poursuit Timothy et qui n’a vraiment pas de présence selon moi. Je n’ai pas ressenti le danger ou l’angoisse face à ses apparitions qui sont, malheureusement, peu nombreuses.
J’aurais aimé avoir un être au charisme maléfique plus dense et étant omniprésent. J’aurais désiré sentir  la crainte de le voir tomber sur les protagonistes dès que je tournais une page. Enfin, j’aurais voulu connaître un peu plus du “lieu” d’où il venait. Tout cela a manqué à ma lecture.

Malgré cette petite déception, je conseillerai encore,  aux amateurs d’histoires sombres et horrifiques, de découvrir la plume de Peter Straub 

plutot-pas-mal

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Night Room, de Peter Straub

⭐ « Night Room » de Peter Straub

Night Room, de Peter StraubNombre de pages :  360 pagesÉditeur :  BragelonneDate de sortie :  15 mars 2017Collection :  BRA.L’OMBRELangue :  FrançaisISBN-10 :  979-1028102548ASIN :  B01NAP6IWFPrix Éditeur :  20 eurosDisponible sur Liseuse : Oui

Son résumé :

Willy Patrick, célèbre auteur du roman jeunesse maintes fois récompensé Le Cabinet noir, est en train de perdre l’esprit. Une fois de plus. Irrésistiblement attirée dans un parking désert, elle a la conviction que sa fille Holly y est retenue prisonnière. Or, Holly est morte.

Le même jour, l’écrivain Timothy Underhill, qui tente depuis des mois de terminer un roman sur une jeune femme en perdition, est confronté au fantôme de sa fille de neuf ans, April. Il commence à recevoir des emails incomplets et angoissants de personnes issues de son passé – toutes décédées depuis bien longtemps.

Lorsque Willy et Timothy se rencontrent, les inquiétantes ressemblances entre le deuil tragique de Willy et l’histoire du manuscrit de Timothy vont les conduire à unir leurs forces contre les ombres qui les entourent… avant que celles-ci ne se referment sur leur raison.

Mon avis :

Il y’a presque un an, j’avais lu pour la première fois un des romans écrits par Peter Straub, “Mr X”. J’avais pas mal aimé le récit bien que mon immersion ne fût pas facile au début. C’est donc, avec empressement et curiosité, que je me suis lancée dans “Night Room”Et si je devais définir ma lecture de ce roman, je dirais que j’étais semblable à Dorothy, l’héroïne du magicien d’Oz, prise dans une tornade avant d’atterrir dans un monde bien étrange.

Timothy Underhil est un auteur à succès. Pourtant, il a bien du mal à avancer dans la rédaction de son dernier livre et la disparition de sa petite soeur puis de  celle de son neveu ne cessent  pas de le hanter. Et pour ne pas arranger les choses, il reçoit des mails étranges de destinataires dont une grande partie est morte.
En parallèle de ces événements, nous suivons une auteure,  Willy Patrick, qui a perdu son mari et sa fille. Bien qu’elle ait fait le deuil de son conjoint, elle s’accroche à l’idée que sa fille est retenue prisonnière dans un entrepôt. Pourtant, Willy sait qu’elle est morte mais sa raison semble se fissurer avec cette pensée insensée.Au fil des pages, la vie de ces deux auteurs va peu à peu se lier, nous dévoilant alors une histoire qui oscille entre onirisme et cauchemar.

Si j’ai choisi d’illustrer mon ressenti face à ce roman en utilisant le personnage de Dorothy pris en pleine tornade, ce n’est pas pour rien. J’ai vraiment eu du mal à rentrer dans le début du  récit. Bien que l’auteur arrive à nous faire passer du point de vue de Timothy à celui de Willy, je n’arrivais pas  à comprendre les différents éléments apparaissant dans leurs vies. J’étais dans le même sentiment confus des personnages. Mais peu à peu, les pièces du puzzle se sont mises en place et j’ai commencé à saisir quel est le lien que partageaient nos protagonistes.
La lecture est devenue d’un coup bien plus fluide et j’ai pu enfin apprécier ma lecture.

Fascinée, déroutée, inquiète … Oui, ce fut bien le cas. J’étais fascinée par la relation qui se noua entre Timothy et Willy, mais aussi par tout ce qui entourait la création d’un roman et tout l’univers qui en résultait. Puis, j’ai été dérouté par d’étranges personnages secondaires atypiques qui apportèrent une bonne dose de mystère. Je ne pouvais pas m’empêcher de me demander quels pouvaient être leurs impacts sur la vie des protagonistes.
Et enfin, j’ai été inquiète par ce qu’ils allaient découvrir dans le “Cabinet noir”… L’aura malsaine qui entourait ce lieu était oppressante. Pourtant j’aurais aimé en savoir plus, car certaines de mes questions sont restées sans réponses.

Pour conclure, bien que j’apprécie la plume de Peter Straub et sa facilité à mêler réalité et fantastique, je sors avec un léger sentiment mitigé. Je dis bien léger, car je prends en compte que mon rapport avec l’histoire de Timothy et Willy auraient été mieux aborder si j’avais lu “Les enfants perdus” qui précède “Night Room”. Ce roman a une grosse influence sur l’intrigue et je pense que mon début de lecture aurait été bien plus facile et clair. C’est pour cela, je vous conseille vraiment de lire “Les enfants perdus” avant celui-ci.
Mais ce qui m’a vraiment déçu, c’est “l’être” sombre qui poursuit Timothy et qui n’a vraiment pas de présence selon moi. Je n’ai pas ressenti le danger ou l’angoisse face à ses apparitions qui sont, malheureusement, peu nombreuses.
J’aurais aimé avoir un être au charisme maléfique plus dense et étant omniprésent. J’aurais désiré sentir  la crainte de le voir tomber sur les protagonistes dès que je tournais une page. Enfin, j’aurais voulu connaître un peu plus du “lieu” d’où il venait. Tout cela a manqué à ma lecture.

Malgré cette petite déception, je conseillerai encore,  aux amateurs d’histoires sombres et horrifiques, de découvrir la plume de Peter Straub 

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