Alors que la fin de saison approche, le Paris-Saint-Germain risque de voir le titre de champion de France leur échapper. Une première, depuis 4 ans... Et à ce sujet, Marco Verratti, interviewé pour l'émission This is Paris, a souhaité réagir longuement à la saison compliqué du PSG en championnat ! Et on peut dire que ses déclarations sont pour le moins surprenante...
L'an dernier, tout le monde pensait que cette année serait aussi facile. Je dis toujours que ce n'est pas facile, surtout dans un championnat où il y a 38 journées. Cette année est un peu plus difficile. Ça nous pousse à vouloir faire mieux et à jouer à 110% parce que personne ne fait de cadeaux, explique le milieu de terrain italien. Ce n'est pas parce qu'on fait des fautes qu'on est deuxièmes. Il y a aussi une autre équipe qui fait un grand championnat. On n'a plus de droit de faire une erreur. Ça fait grandir tous les joueurs et le club. Monaco a démontré que c'était une grande équipe. Ils se connaissent très bien et ne changent pas beaucoup. Leurs jeunes sont arrivés à un niveau très haut. C'est bien pour le championnat français.
Et, alors que le titre, la saison dernière, fut une évidence pour le Paris-Saint-Germain, Marco Verratti a confessé être davantage attiré par ce genre de saison que par la saison passé, dans laquelle le PSG dominait outrageusement...
Je préfèrerais gagner comme cette année plutôt que gagner comme l'an passé. Mais il faut d'abord gagner. On ne peut plus lâcher de point. On est derrière, on doit penser match après match. Tous nos matchs sont des finales, ce sont des matches uniques. Ça peut faire grandir les mentalités individuellement et collectivement.
Ainsi, on peut à travers ces déclarations apercevoir la vision des choses quelque peu masochiste de la part du petit génie italien, qui ne manque pas de rappeler au groupe (avec sa dernière phrase) que certains ont besoin de grandir... Verratti semble oublier que pour l'instant, le PSG est très loin de conserver son titre, et ainsi que ces déclarations pourraient être très mal perçues par ses dirigeants.