J'y suis allée, et plus d'une fois, tout au long du week-end. Je ne sais pas si cette 37ème édition confirme sa position de rendez-vous littéraire incontournable. J'ai remarqué en grandes lettre ou affiches des succès littéraires (et cinématographiques comme celui de Courgette) qui étaient pour moi sans surprise.Il a eu lieu du vendredi 24 au lundi 27 mars, comme chaque année à la Porte de Versailles, ponctué de temps forts, rencontres, dédicaces, débats, conférences et autres ateliers.
Chaque fois les chiffres de fréquentation font polémique. Toujours est-il que
les allées furent comme on dit noires de monde (même si la surface du Salon fut plus restreinte) et le jeune public était très visible, ce qui est de bonne augure pour l'avenir de la lecture.3 000 auteurs, 1 200 exposants dont 10 régions et plus de 50 pays ... impossible de prétendre avoir tout vu. Je m'étais promis de débusquer des tendances, mais je n'ai pas eu le temps de suivre les rencontres en parallèles de ce travail d'investigation. J'ai tout de même remarqué ce livre, paru chez First, dont le thème est très actuel.

Le Maroc, premier pays arabe et africain invité d’honneur, a séduit un large public grâce à la qualité de sa programmation et de son accueil. Mais d'autres pays étaient dignement représentés comme la Belgique avec par exemple les éditions Nevicata, créées en 2008, pour publier de la littérature de non-fiction, et des récits de voyage d'un style particulier, susceptibles, c'est leur promesse, de provoquer un moment de calme et de sérénité comparables à une averse de neige nevatica en italien).

Plusieurs débats ont rassemblé un public très nombreux. J'ai suivi celui qu'anima Frédéric Taddéï, avec Roman Polanski, Olivier Assayas et Delphine de Vigan autour de l’adaptation au cinéma du dernier best-seller de la romancière, D’après une histoire vraie (JC Lattès / Le Livre de Poche) par les deux réalisateurs.


D'autres manifestations se tenaient en marge du Salon, comme le Mazarine Day qui est un appel à manuscrits lancé par les éditions du même nom. L'an dernier il avait attiré 180 auteurs en quête de publication. Deux d'entre eux ont vu leur manuscrit accepté.




La littérature jeunesse se portait bien, avec la présence remarqué d'auteurs comme Claude Ponti, Marie-Aude Murail ou Eric Pessan, dont La plus grande peur de ma vie est déjà un grand succès.




Gaëlle Bohé avait par ailleurs eu une idée originale et astucieuse de partenariat avec Tediber pour permettre des siestes littéraires sur le Salon. C'est une expérience que je n'avais encore pas eu l'occasion de faire.






Jean-Marie Pédron, responsable de la ferme aquacole Les Jardins de la mer a présenté le livre Des algues à pleine bouche (Presses de l’EHESP) et nous a cuisiné plusieurs spécialités très alléchantes.




J'étais intéressée par Nicolas Stromboni auteur du livre Du pain, du vin, des oursins chez Marabout, et par Jean-Marc Quaranta qui a publié Houellebecq aux fourneaux, chez Plein Jour, mais aussi par Franck Ribière, et Vérane Frédiani pour Steak (R)évolution, A la recherche du meilleur steak du monde, aux éditions de La Martinière mais on ne peut pas tout faire. Le Salon impose des choix.
Par contre je me suis trouvée au bon endroit, à la bonne heure (le programme, comme partout, était parfois difficile à suivre pour cause de glissement dans les horaires) pour goûter la fabuleuse Tarte Tonka-noisette d'Erwan Blanche et Sébastien Bruno (Pâtisserie Utopie) qui font partie de ces nouveaux pâtissiers-boulangers stars ayant collaboré au livre de Raphaële Marchal, publié chez Tana éditions, en novembre 2016 A la Folie, 60 pâtissiers et leurs gâteaux signatures.


Je reviendrai sur plusieurs sujets en détail ultérieurement. Ce billet avait juste pour objectif de mettre l'accent sur quelques temps forts en vous incitant à noter sur votre agenda le prochain rendez-vous, du 16 au 19 mars 2018 !
