Dans le cadre de l'exposition Récifs coralliens qui se tient jusqu'au 15 août 2017, d'étranges sculptures en ghostnet habillent les murs de l'Aquarium de Paris. Une idée intéressante dont se sont emparé des artistes en récupérant les filets fantômes que les pêcheurs laissent ou perdent dans l'océan, et qui, emportés par les courants marins, piègent et tuent la faune marine.
L'exposition Australie : La défense des océans - Sculptures en ghostnet voulant s'inscrire dans la lutte contre la pollution des océans et la préservation des espèces marines présente ainsi 28 sculptures illustrant les principales espèces menacées (barramundi, poissons-cie, tortue, crocodile, poisson-pierre, requin, etc.). Celles-ci ont été réalisées par des Aborigènes de la péninsule du Cap d'York, à la pointe nord du Queensland, et plus précisément par les artistes du Pormpuraaw Art & Culture Centre sous la direction de Paul Jakubowski.
Cette exposition sera présentée à l'ONU à Genève du 1er au 30 septembre 2017, puis à l'université de Genève jusqu'à la fin de l'année, faisant écho à la prochaine exposition du musée ethnographique (MEG) : L'effet Boomerang - Les arts aborigènes d'Australie qui aura lieu du 19 mai au 7 janvier 2018.
Photos de l'auteure, avril 2017 Aquarium de Paris.