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Pour qui votera Lou Nietzsche ?

Publié le 16 avril 2017 par Le Journal De Personne

Pour y voir plus clair, je suis Nietzsche jusque dans l'isoloir pour savoir qui est l'élu de son cœur...

Pour qui il votera ou ne votera pas, pour quoi il a toujours déjà voté.

Son cœur, vous ne l'entendez pas ?

Il bat... se bat pour des maîtres et non pour des contremaîtres.

Il s'est toujours battu pour la maitrise et non pour la servitude, pour l'affranchissement et non pour l'asservissement.

La maitrise des autres ne peut être garantie, selon lui, que par celui qui a la maitrise de soi.

Ne l'oubliez pas !

Le maître est celui qui a la bonne attitude pour nous débarrasser de toute servitude. Autrement dit c'est celui qui est le plus apte à commander.

Encore faut-il avoir une aptitude à voir dans la solitude de l'isoloir : l'essence du pouvoir.

Car en politique, il n'y a pas de solution sans résolution des conflits.

On les croit à l'extérieur alors qu'ils sont à l'intérieur.

Quel est celui qui peut résoudre nos divins ou mesquins conflits?

Si ce n'est celui qui est toujours ravi d'en découdre avec le vent, l'embarcation et l'océan.

Pour l'élu, comme pour l'électeur, le grain n'est jamais moulu, il faut sans cesse le moudre.

À la guerre, il faut s'y résoudre.

C'est avec soi-même qu'il faut signer la paix avant de la signer avec les autres.

Les manies doivent céder la place à l'harmonie.

Quel est celui qui peut rétablir l'ordre c'est à dire la coexistence pacifique entre nos forces ascendantes et nos forces décadentes?

Entre les riches en qualité d'âme et les pauvres en quantité d'armes ?

Entre les passions joyeuses et les passions tristes ?

Entre l'exubérance et la nonchalance ?

Pas la peine de sourciller, il faut réconcilier les deux :

Les artistes et les artisans, les artisans et les partisans, les forts et les faibles, les dominants et les dominés.

Qui est celui qui peut gérer souverainement nos petits tourments au cœur de la cité ?   

C'est à lui qu'il faut donner les clés. Désormais.

Car il faut un maître incontesté pour garantir notre souveraineté.

Un état d'âme pour redonner une âme à notre état.

Méfions nous des vendeurs et des vendus.

Nous n'avons rien à racheter, donc rien à acheter au libéralisme qui cède nos libertés à peu de frais... ni au socialisme qui nous les rachète après.

Ce n'est pas le peuple qui va glisser son bulletin dans l'urne, mais toi, l'individu roi qui sait au fond de lui-même que la partie se joue entre individus, qui en se choisissant, choisissent un type de collectivité, un type de société, un type de vérité.

Avant de songer au plus digne d'être élu, soyons de plus dignes électeurs.

Mêlons un peu d'esprit au cri du cœur. C'est à dire du discernement.

Pour vous comme pour l'heureux élu, il vaut mieux qu'il soit plutôt fort que faible... plutôt tyrannique que domestique... plutôt actif que réactif... qui a le moral plutôt que la morale. Un animal au grand style plutôt qu'un être stérile.

Qui en veut mais n'en veut à personne...


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