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A défaut de bronzer, on a dansé la Cumbia à la Bellevilloise le week-end dernier

Publié le 20 avril 2017 par Le Limonadier @LeLimonadier
A défaut de bronzer, on a dansé la Cumbia à la Bellevilloise le week-end dernier

Paris a profité du week-end de trois jours pour se mettre aux couleurs de la Colombie ! Et c'est à la Bellevilloise, fameux antre de la fiesta parisienne, que la foule s'est pressée les samedi 15 et dimanche 16 avril derniers pour danser la Cumbia.

Pour les néophytes, la Cumbia est un genre musical ainsi qu'une danse colombiens répandue sur tout le continent américain. A coups de tambours et autres percussions, flûtes locales, maracas et instruments à cordes, la Cumbia nous fait taper des têtes et bouger de la main. Ou l'inverse, au choix. La Cumbia c'est également et avant tout un chant d'instruments. Mais dans la Cumbia " moderne ", il n'est pas rare d'entendre la voix suave et enchanteresse d'une chanteuse qui va puiser deep down, dans ses racines et sa culture, un chant aussi bien égayé qu'élégiaque. En bref, du groove et rien que du groove, avec une pointe d'Afrique en son cœur.

Si les clubbeurs qui patientaient dans la queue ne tarissaient pas d'éloge sur la 1 e édition, la seconde a clairement mis le fuego à la piste de danse. Pas loin de 1800 personnes samedi sont passées par les portes de la Bellevilloise. La grande salle du bas était dédiée aux concerts 100% Cumbia. On pouvait descendre et y écouter aussi bien de la pure came colombienne, comme avec le groupe colombien Cumbia Y Cardon, ou encore apprécier l'énergie du trio français Tito del Monte, habitué des petites scènes parisiennes et que nous avons pu rencontrer pour un showcase au Little Belleville il y a quelques semaines.

Ça sent bon les vacaciones & les cocktails sur la playa avec " Guardaré " du groupe Cumbia y Cardon. C'était du non stop, et c'était bon !

A défaut d'être une terre de feu, la Colombie est belle et bien une terre de musique(s) !

Dans la salle principale, les DJ Set se sont emparés du dance floor pour proposer leur puissante solution chimique à base d'électro, de Cumbia et, surtout, de soleil. Aux alentours de minuit, DJ Cucurucho et Captain Cumbia ont pris d'assaut l'estrade, les platines et le Mic pour ambiancer tout ce beau monde. Les rythmes étaient beaucoup plus saccadés et rapides, propices à de la danse... énergique !

Ça tangue un peu mais c'est pas l'alcool on vous promet, c'est les viiiibes !

La Cumbia séduit de plus en plus la France, et Paris n'est évidemment pas exempte du mouvement. Paraît qu'on doit éviter d'écrire le mot " bombe " car l'ambiance est toujours un peu tendue en ce moment... alors on le dit en espagnol : booooomba !

Le Cumbia Festival c'était rdv en terre inconnue, le décalage horaire en moins. D'un côté, un son ultra local qui t'emmène en balade sous les tropiques. De l'autre, des DJ set plus familiers mais toujours plus entraînant. Rien à voir avec le son ultra pété qu'on te passe en boîte pour choper. Là, c'est juste la Cumbia qui vient te faire l'amour.

Et le mieux ? Même pas besoin d'être plein comme une barrique. Economie à tous les étages, sauf au niveau des jambes parce que le lendemain c'était plutôt aïe caramba les courbatures ! Il suffit d'une seule soirée pour tomber accro, et ça tombe bien car à l'approche des beaux jours, des soirées Cumbia, il y en a pléthore. Allez, le 12 mai prochain on se retrouve au Cabaret Vert. Arriba ! Tortillas ! (pardon)


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