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(Carte blanche) à Claude Minièire : "le poème comme théâtre de la cruauté"

Par Florence Trocmé

Le poème comme théâtre de la cruauté

« Les phénomènes passent, je cherche les lois »
I.Ducasse, Poésies.

De la cruauté, c’est-à-dire sans maquillage et sans gentilleries.  Sans fausses confidences ni contorsions conjoncturelles.  Donc, je reprends : Melville, Claudel, Lautréamont…Quand Antonin Artaud disait « toute l’écriture est de la cochonnerie », ne signalait-il pas aussi que la poésie avait été dévoyée ?
Il y a eu un théâtre des lois du logos  et de l’être.  Il y a eu cette origine, Parménide, Empédocle, Homère, Pindare, Ovide.
Appartiennent à la tradition Villon, Dante, Shakespeare, Racine, Hölderlin, Baudelaire, Rimbaud. Mais non la poésie courtoise --- que les surréalistes ont, d’une certaine manière, restaurée.  Ni la poésie romantique des coquetteries et pleurnicheries, des sophismes, de la « poésie personnelle », des atmosphères que l’on dit avec des fleurs.
Claude Minière


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