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[Critique] Humanz de Gorillaz : les yeux plus gros que le ventre

Publié le 28 avril 2017 par Linfotoutcourt

Dire que Humanz était attendu au tournant est un doux euphémisme, la faute à un quatrième album qui nous avait laissé un peu sur notre faim. C'est cependant l'indigestion qui nous guette à l'écoute du cinquième album de Gorillaz, ,

Alléchant. Le menu avait pourtant de quoi mettre l'eau à la bouche. Une vingtaine de morceaux pour (presque) autant de featurings, allant de Grace Jones au trio hip-hop De La Soul en passant par Benjamin Clementine et Rag'n'Bone Man. Cet éclectisme cher à Damon Albarn, tête pensante du duo Gorillaz, dessert malheureusement l'album, perdu entre incohérence musicale et absence d'intérêt.

Trop gourmand. Cette mixité aurait pu fonctionner si chacune de ces influences se fondaient dans l'univers Gorillaz. La voix lasse d'Albarn, signature musicale du projet, trop rare sur cet album, y est sûrement pour quelque chose. Les titres s'enchaînent sans que rien ne se distingue, à 2-3 exceptions près ( Busted and Blue, Ascension, Let me Out). On passera également sur les six interludes qui servent encore davantage le manque d'uniformité de Humanz, sorte de grande bouffe interminable et indigeste, où seul le cuisinier semble se faire plaisir.

Humanz de Gorillaz, sorti le 28 avril 2017

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