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La critique de The Young Lady de William Oldroyd

Publié le 30 avril 2017 par Framboise32

La critique de The Young Lady de William Oldroyd

drame historique britannique réalisé par William Oldroyd avec Florence Pugh, Cosmo Jarvis, Paul Hilton, Naomi Ackie, Christopher Fairbank, Golda Rosheuvel, Anton Palmer, Rebecca Manley,

Synopsis : 1865, Angleterre rurale. Katherine mène une vie malheureuse d’un mariage sans amour avec un Lord qui a deux fois son âge. Un jour, elle tombe amoureuse d’un jeune palefrenier qui travaille sur les terres de son époux et découvre la passion. Habitée par ce puissant sentiment, Katherine est prête aux plus hautes trahisons pour vivre son amour impossible.

The Yound lady (Lady Macbeth, son titre original) est une adaptation de la nouvelle de Nikolaï Leskov (1831-1895), La Lady Macbeth du district de Mtsensk,. Le film est sorti le 12 avril 2017. Il est distribué par  KMBO. Les infos et la BA sont ici

Jolie surprise que ce film de William Oldroyd, son premier long métrage. Le film raconte l’histoire, au XIXème siècle en Angleterre, de Katherine, une toute jeune fille, vendue et  mariée sans amour à un homme deux fois plus agée qu’elle. La jeune femme vit dans une maison austère avec son mari et son sinistre beau-Père. Son mari est incapable de la  toucher , et son beau père reproche à la jeune femme son manque d’activité sexuelle. Enfermée dans cette maison austère, la jeune femme s’ennuie et dépérit.   Alors qu’elle se retrouve seule, elle s’éprend d’un palefrenier. Elle découvre les plaisirs charnels et les plaisirs tout court comme ceux d’aller se promener dans la campagne environnante. La jeune femme dans cette Angleterre austère va vivre sa sexualité comme elle l’entend. Cet impossible amour va la rendre capable du pire. La mise en scène est sobre. Les décors et la photographie sont magnifiques.

On est tenu jusqu’au bout par cette histoire effrayante, et pleine de rebondissements. Il y a beaucoup de tension. Le réalisateur ne juge pas son personnage. Il nous la présente victime, malheureuse, froide, calculatrice, amoureuse, une forte personnalité que l’on sent prête à tout. L’atmosphère est étouffante, on sent les drames arrivés.

Le film c’est aussi la découverte d’une superbe actrice, la toute jeune Florence Pugh. Une révélation. Elle est incroyable d’intensité.  Le visage et le corps sont jeunes.  La détermination et le regard froid constrastent avec cette jeunesse. Son personnage est fascinant.

The Yound lady  est un huit clos à la réalisation parfaite. Une histoire haletante et glacante.


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