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Le bruit ou la voix

Publié le 02 mai 2017 par Serge Perez @SERGEPEREZ_LAC

La performance de l’entreprise repose-t-elle sur la capacité de ses collaborateurs à parler d’une même voix ? A apporter chacun une réponse homogène, voire identique, à la question posée par un client, un partenaire ou tout autre partie-prenante de son développement. Ou bien, le non-respect de cette règle d’airain suffit-il à ruiner sa crédibilité et la confiance que ses interlocuteurs place en elle ?

A ces questions, les auteurs* de l’article « BRUIT, l’incohérencedans la prise de décision représente un coût caché considérable …. » publié dans la dernière édition française de la Harvard Business Review, apportent des premières réponses.

Ils appellent le « bruit », la variable qui influe sur les choix et l’action des collaborateurs. Ils en analysent les causes et les impacts. Les coût directs et indirects. Ils en décrivent les scénarios. Détaillent la distinction entre « bruit » et « biais ». Proposent des solutions, parfois radicales, pour piloter où limiter l’incertitude. 

Pour le communicant, la théorie du « bruit » repose la question de la co-définition avec le collaborateur lui-même, de l’espace d’autonomie (voire de libre arbitre) dont il dispose dans son engagement au service du projet de l’entreprise.  Au-delà des règles et des processus, elle appelle également à réinterroger la compréhension et l’adhésion que les collaborateurs ont de sa culture et de son projet.  Une culture qui fixe les termes de la responsabilité. Un projet qui donne, à chacun, le sens de son engagement.  


*Daniel Kahneman, Andrew M. Rosenfield, Linnea Gandhi, Tom Blaser


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