Les voilà déjà de retour ! Grâce à leur inépuisable dernier disque, "City Sun Eater In The River Of Light", Woods est devenu un de mes groupes fétiches actuels. Ce nouvel album a été écrit peu de temps après l'élection d'un certain Donald Trump à la présidence des États-Unis d'Amérique. Il est court. Six titres seulement, dont plus de 10 minutes entièrement instrumental. Malgré l'inquiétude qui pèse de plus en plus dans les relations internationales, malgré la montée progressive des extrémismes de toute sorte (religieux, nationaliste, communautariste, financier, etc) le groupe préfère croire que l'amour, la fraternité ne sont pas devenus de vains mots. "Love is love" nous disent-ils simplement. La musique est dans la lignée de leur précédent disque.
Avec au moins une chanson imparable, "Bleeding Blue", dont l'entêtante mélodie de trompette n'est pas prête de nous quitter. Bref, même si l'avenir n'est pas rose - en témoigne, le deuxième tour de nos élections présidentielles qui voit les français devoir choisir entre un nationalisme dangereusement réactionnaire et un vide idéologique néo libéral affirmant avec force et conviction que le politique ne peut plus rien face à la tout puissante finance. Que laisserons-nous à nos enfants ? De belles idées. De belles choses. De beaux disques. Comme ceux de Woods. Et plein d'amour. "Love is love".