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Avec l'accord de Kylie Scott, voici le troisième chapitre traduit de Charmer ;) J'espère qu'il vous plaira. Merci de ne pas reprendre ma traduction car si Kylie Scott décide de publier ce livre, elle demandera à ce que je retire ma traduction du blog donc je vous remercie par avance de partager l'article si vous le souhaites mais en aucun cas de copier coller ma traduction
Merci donc de respecter mon travail de traduction et le travail de l'auteur
Bonne lecture ;)
Retrouvez le chapitre un et le chapitre deux en cliquant ci dessous
* Chapitre 1 * Chapitre 2
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Au moment où je suis rentrée chez moi, Zoe était partie. Je lui ai envoyé un message lui demandant si elle allait bien, mais je n'ai pas eu de réponses. Le silence semblait distinctement injuste. De toute façon, je ne voulais aller à cette fête débile, et encore moins être embrassée par le Roi des Abrutis. Faites confiance à Ed pour ruiner une nouvelle fois ma vie. J'ai été un peu chanceuse et je lui redonnerais avec joie un coup dans les parties juste pour le fun. Bien que cela puisse paraître difficile, il se méfierait peut être de moi à présent. Je devrais le prendre par surprise ou un truc du genre.
Est ce que j'aimais l'idée qu'Ed ait un peu peur de moi? Comptez là dessus.
Le reste du week end fut tranquille. Maman et Papa sont allés au Salon de L'Habitat avec en tête l'idée de trouver quelqu'un pour rénover nos salles de bains. Sans doute une bonne idée. Du carrelage et des rebords jaune vif qui vous aveuglent ça fait un peu too much à affronter le matin et j'envisageais de m'arracher les yeux plus d'une fois. Comme à son habitude, Billy traînait chez Ed tandis que je rédigeais une dissertation en Anglais, que je révisais mes maths, regardais la télé et que j'épiais mon téléphone dans l'attente de nouvelles de ma meilleure amie. Un sacré bon moment. Enfin une bonne partie.
Lundi est arrivée et Zoe se tenait près de mon casier, le visage sombre "Salut".
"Salut"
Rien de plus de sa part.
"Tu n'as pas répondu à mon message" répliquai je, jouant avec les sangles de mon cartable. "Je m'inquiétais pour toi"
"Désolée". Ses lèvres étaient serrées. "J'avais juste... J'avais besoin d'espace après ce qui s'est passé".
"Tu vas pas m'en vouloir sérieux". Purée. "Zoe , tu m'a obligé à aller là bas. Et il m'a embrassé, pas le contraire".
"Ouais mais tu ne l'as pas repoussé immédiatement non plus".
"J'étais sous le choc", dis je outrée. "Je n'avais jamais été agressée par la bouche d'un autre "
Le regard qu'elle me jeta était douteux.
"Crois ce que tu veux". Je fis le code de mon cadenas, ouvrant mon casier en grand. "Mais je ne te ferai jamais ça et tu devrais bien le savoir".
"C'est Ed Baueur"
Je fronçais les sourcils "Et donc? "
"Alice , tout le monde le désire"
"Pas moi"
Autour de nous, le couloir était plus animé alors qu'il était presque l'heure d'aller en classe. Le défilé habituel de personnes passant devant nous. Bien qu'il semblait que je suscitais plus d'attention qu'habituellement. Certains me pointaient du doigt, d'autres chuchotaient en regardant dans ma direction. Beurk ? Je suppose que les commérages allaient bon train.
Au bout d'un bon moment, Zoe soupira "Ok, donc tu n'es pas tombée sous son charme et tu ne m'as pas trahie".
Je me contentais de secouer la tête d'incrédulité. Comme si un truc pareil pourrait bien arriver.
"Je suis désolée"
"Oui tu devrais l'être" , dis je. "T'as du bol, je suis d'humeur clémente et je te pardonne".
"Tu lui as vraiment envoyé un coup de genou dans les parties? "
"Ouais".
Elle écarquilla les yeux. "Waouh"
"Il le méritait".
A ce moment là, le silence se fit. Un groupe de personne jouait des coudes dans le couloir, emplissant tout l'espace. Tellement typique. Mon frère, quelques autres joueurs de football de la même trempe, deux filles , et lui. A mes côtés, Zoe vibrait presque tellement elle était tendue. Le regard d'Ed, cependant , passa sur Zoe et il accrocha le mien. Merde. Des yeux marrons foncés s'étrécirent dans des proportions haineuses tandis que son regard coulait sur moi. De manière agaçante, j'ai commencé à suer. Après réflexion, j'aurais préféré en quelque sorte lui donner un coup de poing dans le nez et démolir son visage parfait. Laisser ma marque sur lui. Et son ricanement m'indiqua avec précision ce qu'il pensait non seulement de ma petite personne mais aussi de mon T shirt Princesse Leila, de mon jean skinny et de mes Keds ( Note du traduction: il s'agit d'une marque de chaussure). Je suppose que ce n'était pas un fan de Star Wars. Loser va !
Aucune idée de l'expression qu'arborait mon frère. Ed monopolisait toute mon attention. Son regard était comme un rayon laser de la mort qui tue et j'étais prisonnière. Même après nous avoir dépassés, il continua de me jeter un regard furieux par dessus son épaule. Pendant ce temps là , mes épaules étaient rigides, mon visage figé. Je ne laisserai pas transparaître ma peur. Il méritait ce qu'il a reçu l'autre nuit. Je ne reviendrai pas en arrière, peu importe à quel point je voulais échapper à son regard insistant.
Heureusement la sonnerie des cours retentit.
La foule se rua derrière Ed et ses amis, et l'arrière de la tête d'une personne s'interposa entre nos regards. Dieu merci, la connexion était brisée et j'étais libre. Ca avait été plus qu'intense. Je me retournais vers mon casier, clignant des yeux comme une folle.
Zoe se mit à siffler. "Je ne sais pas ce qu'il ressentait autrefois pour toi , mais il est clair qu'il te déteste à présent".
"Le sentiment est entièrement partagé"
"Moi , il se contente de m'ignorer". Elle se mit à jouer avec une bouche de ses cheveux bouclés. "C'est sans doute une bonne chose".
"Tu as abandonné l'idée de le récupérer? "
"Ouais." soupira t-elle. "Mieux vaut aller en classe. A plus. "
"A plus".
Zoe soupirait beaucoup ces derniers jours mais je suppose que c'est ce qui vous arrive avec les ruptures. Même s'ils n'étaient sortis ensemble que deux semaines et quelques, les émotions étaient pourtant au rendez vous. Je ne pouvais m'empêcher d'être soulagée toutefois. Ne plus avoir à endurer les dédain perpétuels d'Ed au déjeuner. A présent il me méprisait ouvertement. J'en étais vraiment la preuve vivante quand les gens regardaient encore dans ma direction.
Peut être attendaient ils que je donne un coup de pied dans les parties d'une autre personne ou alors ils pensaient que j'allais dédier ma vie à être une ninja briseuse de couilles . Ah les gens.
Quand on en venait à la vie en société au lycée, devenir invisible avait été mon mode opératoire préféré. Ce n'était pas comme si j'étais une sorte d'ermite. J'avais Zoé et d'autres amis. Mais je n'étais définitivement pas comme mon frère avec ses fêtes toutes les semaines. Etre ignorée par Ed avait été une bonne chose. Oh putain , c'était le pied et j'attendais avec impatience le retour à ces jours heureux. Si seulement il ne m'avait pas embrassé , me forçant ainsi à contre attaquer en m'en prenant à ses parties génitales.
Car j'avais le terrible sentiment que ce n'était pas fini. Pas le moins du monde.