⭐ Little Gone Girl d’Alexandra Burt
Nombre de pages: 432 pages
Editeur : Denoël
Date de sortie : 13 avril 2017
Collection : Suspense
Langue : Français
ISBN-10: 2207133583
ISBN-13: 978-2207133583
Prix : 22€50
Disponible sur liseuse : OUISon résumé : Quand elle se réveille ce matin-là, Estelle, comme tous les jours, se rend dans la chambre de sa petite fille de sept mois pour lui donner son biberon. Effarée, elle découvre un berceau vide, une chambre vide : plus aucun vêtement, plus de jouets. Comme si son bébé n’avait jamais existé. Estelle, sous l’emprise d’une dépression post-partum très sévère, met plusieurs jours à signaler la disparition. Très vite, la jeune mère devient le suspect numéro un aux yeux de la police, des médias et de son mari… Abandonnée de tous, elle s’accroche à un espoir fou : celui de retrouver son enfant.
⭐ Mon avis
Ça faisait un long moment que je n’avais pas lu de thriller à proprement parler et je dois reconnaître que le résume de Little Gone Girl m’a tout de suite attirée. Et quelle découverte ! Je dois dire que ce livre, bien qu’oppressant voire malsain par moment, est vraiment génial.
Nous faisons la connaissance de Estelle alors qu’elle se réveille à l’hôpital, victime de ce qui semble être un accident de la route. Elle a été retrouvée dans un fossé, au volant de sa voiture et blessée par balle. Elle a perdu une oreille et la mémoire. Elle sent que quelque chose ne tourne pas rond quand on lui apprend que sa fille Mia, 7 mois, a disparu. Pourtant, Mia a bel et bien disparu, mais bien avant l’accident et Estelle n’a pas signalé la disparition de sa petite fille.
Tout semble accusé Estelle, victime d’une grave dépression post-partum. Le monde se ligue contre elle, son époux y compris, l’accusant de jouer avec son amnésie pour échapper à un quelconque destin derrière les barreaux. Internée en clinique psychiatrique, Estelle est bien décidé à retrouver la mémoire pour enfin trouver ce qui a bien pu se passer avec sa petite fille. Mais une fois que les secrets seront déterrés, Estelle pourra-t-elle faire face à cette vérité si cruelle et douloureuse ?
Je dois dire que je ne m’attendais pas du tout à une histoire comme ça. Alternant entre passé, présent et souvenirs, l’auteur nous plonge dans les pensées et les souvenirs les plus secrets et intimes d’Estelle. Je dois dire que j’ai trouvé certains passages vraiment durs, notamment quand la jeune mère de famille imagine que le Diable se loge dans la fontanelle de sa fille et qu’elle cherche un moyen de le déloger. Estelle est un personnage sombre, torturé, déprimé mais réellement touchant. Certaines de ses pensées m’ont vraiment effrayée et je dois dire que j’ai eu un peu de mal à ne pas détester ce personnage. Mais au fur et à mesure des pages, je me suis prise d’affection pour cette femme qui n’arrive pas à jouer son rôle de mère. Et c’est peut-être la seule personne pour qui, en dehors du Docteur Ari et de l’inspecteur Wilczek, j’ai ressenti de l’empathie. Je ne parlerai pas de son mari Jack qui m’a profondément agacée et gonflée. Si j’avais pu lui mettre une bonne paire de claques, je l’aurais fait avec plaisir.
L’intrigue principale concerne principalement la disparition de Mia. En l’absence de preuves et surtout devant les propos décousus d’Estelle, cette dernière est désignée coupable idéale. Surtout quand les médias en rajoutent une couche. Tout le long du roman, on va suivre le travail et le cheminement d’Estelle, appuyée par le Docteur Ari qui va essayer de lui faire retrouver la mémoire et de l’aider à enfin faire toute la lumière sur l’affaire Mia Connor. Alexandra Burt met aussi en lumière le bouleversement qu’une naissance peut avoir. Dès les premiers chapitres, nous, lecteurs, on se rend compte que cette jeune femme avait juste besoin d’aide et de soutien. J’ai trouvé vraiment intéressante la réflexion qui s’articule autour de la dépression post-partum. Et elle permet habillement à l’auteur de brouiller les pistes. Car les révélations s’enchaînent et ne se ressemblent pas. Pas à un seul moment, pas un seul instant, juste avant d’avoir la preuve sous les yeux, j’aurais pu me douter de ce qui avait pu se passer, et de toutes les conséquences que cela aurait eu.
Un petit point noir a cependant gâché ma lecture. J’ai trouvé les deux premières parties un peu longues, sans relief alors que dans les deux suivantes, le rythme est soutenu et on n’a pas le temps de souffler une minute. Je sais, je suis tatillonne mais j’imagine que certains lecteurs pourraient être découragés. En tout cas, j’ai beaucoup aimé cette fin qui, finalement, ressemble et s’accorde très bien avec l’ensemble du livre, même si j’ai été frustrée et désemparée.
Je tire mon chapeau à Alexandra Burt pour ce thriller psychologique haletant et de qualité. Sa plume est entraînante, percutante, piquante et l’histoire de Little Gone Girl ne vous laissera pas insensible. Une excellente découverte que je recommande à tous les aficionados du genre !
⭐ Little Gone Girl d’Alexandra Burt
Nombre de pages: 432 pages
Editeur : Denoël
Date de sortie : 13 avril 2017
Collection : Suspense
Langue : Français
ISBN-10: 2207133583
ISBN-13: 978-2207133583
Prix : 22€50
Disponible sur liseuse : OUISon résumé : Quand elle se réveille ce matin-là, Estelle, comme tous les jours, se rend dans la chambre de sa petite fille de sept mois pour lui donner son biberon. Effarée, elle découvre un berceau vide, une chambre vide : plus aucun vêtement, plus de jouets. Comme si son bébé n’avait jamais existé. Estelle, sous l’emprise d’une dépression post-partum très sévère, met plusieurs jours à signaler la disparition. Très vite, la jeune mère devient le suspect numéro un aux yeux de la police, des médias et de son mari… Abandonnée de tous, elle s’accroche à un espoir fou : celui de retrouver son enfant.
⭐ Mon avis
Ça faisait un long moment que je n’avais pas lu de thriller à proprement parler et je dois reconnaître que le résume de Little Gone Girl m’a tout de suite attirée. Et quelle découverte ! Je dois dire que ce livre, bien qu’oppressant voire malsain par moment, est vraiment génial.
Nous faisons la connaissance de Estelle alors qu’elle se réveille à l’hôpital, victime de ce qui semble être un accident de la route. Elle a été retrouvée dans un fossé, au volant de sa voiture et blessée par balle. Elle a perdu une oreille et la mémoire. Elle sent que quelque chose ne tourne pas rond quand on lui apprend que sa fille Mia, 7 mois, a disparu. Pourtant, Mia a bel et bien disparu, mais bien avant l’accident et Estelle n’a pas signalé la disparition de sa petite fille.
Tout semble accusé Estelle, victime d’une grave dépression post-partum. Le monde se ligue contre elle, son époux y compris, l’accusant de jouer avec son amnésie pour échapper à un quelconque destin derrière les barreaux. Internée en clinique psychiatrique, Estelle est bien décidé à retrouver la mémoire pour enfin trouver ce qui a bien pu se passer avec sa petite fille. Mais une fois que les secrets seront déterrés, Estelle pourra-t-elle faire face à cette vérité si cruelle et douloureuse ?
Je dois dire que je ne m’attendais pas du tout à une histoire comme ça. Alternant entre passé, présent et souvenirs, l’auteur nous plonge dans les pensées et les souvenirs les plus secrets et intimes d’Estelle. Je dois dire que j’ai trouvé certains passages vraiment durs, notamment quand la jeune mère de famille imagine que le Diable se loge dans la fontanelle de sa fille et qu’elle cherche un moyen de le déloger. Estelle est un personnage sombre, torturé, déprimé mais réellement touchant. Certaines de ses pensées m’ont vraiment effrayée et je dois dire que j’ai eu un peu de mal à ne pas détester ce personnage. Mais au fur et à mesure des pages, je me suis prise d’affection pour cette femme qui n’arrive pas à jouer son rôle de mère. Et c’est peut-être la seule personne pour qui, en dehors du Docteur Ari et de l’inspecteur Wilczek, j’ai ressenti de l’empathie. Je ne parlerai pas de son mari Jack qui m’a profondément agacée et gonflée. Si j’avais pu lui mettre une bonne paire de claques, je l’aurais fait avec plaisir.
L’intrigue principale concerne principalement la disparition de Mia. En l’absence de preuves et surtout devant les propos décousus d’Estelle, cette dernière est désignée coupable idéale. Surtout quand les médias en rajoutent une couche. Tout le long du roman, on va suivre le travail et le cheminement d’Estelle, appuyée par le Docteur Ari qui va essayer de lui faire retrouver la mémoire et de l’aider à enfin faire toute la lumière sur l’affaire Mia Connor. Alexandra Burt met aussi en lumière le bouleversement qu’une naissance peut avoir. Dès les premiers chapitres, nous, lecteurs, on se rend compte que cette jeune femme avait juste besoin d’aide et de soutien. J’ai trouvé vraiment intéressante la réflexion qui s’articule autour de la dépression post-partum. Et elle permet habillement à l’auteur de brouiller les pistes. Car les révélations s’enchaînent et ne se ressemblent pas. Pas à un seul moment, pas un seul instant, juste avant d’avoir la preuve sous les yeux, j’aurais pu me douter de ce qui avait pu se passer, et de toutes les conséquences que cela aurait eu.
Un petit point noir a cependant gâché ma lecture. J’ai trouvé les deux premières parties un peu longues, sans relief alors que dans les deux suivantes, le rythme est soutenu et on n’a pas le temps de souffler une minute. Je sais, je suis tatillonne mais j’imagine que certains lecteurs pourraient être découragés. En tout cas, j’ai beaucoup aimé cette fin qui, finalement, ressemble et s’accorde très bien avec l’ensemble du livre, même si j’ai été frustrée et désemparée.
Je tire mon chapeau à Alexandra Burt pour ce thriller psychologique haletant et de qualité. Sa plume est entraînante, percutante, piquante et l’histoire de Little Gone Girl ne vous laissera pas insensible. Une excellente découverte que je recommande à tous les aficionados du genre !