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MACRON : Et si c’était le diable ?

Publié le 11 mai 2017 par Le Journal De Personne

Quelque chose ne tourne pas rond

dans cette élection...

Comme si une main invisible avait élu Macron.

Comme si l'irrationnel avait fait irruption

dans le cours des évènements

pour nous contraindre à voter

pour le plus improbable des présidents.

Pas la peine de revenir

sur les raisons multiples et variées

de cette ascension fulgurante,

mais essayons de retenir la part de mystère

qui fait de cet évènement politique,

un avènement mystique, quasiment religieux.

Comme s'il y avait une justice supérieure

qui s'est remise à sceller les sorts.

Laissons donc de côté l'explication rationnelle

au profit d'une interprétation

des signes irrationnels :

Macron qui marche en réglant ses pas

sur l'Ode à la joie

au pied d'une pyramide,

c'est très limpide comme démarche :

Ce n'est pas le clin d'œil d'un monarque

qui se démarque

mais le bras d'honneur du diable en personne.

Le beau diable qui s'apprête

à renverser les tables de la Loi

et à révéler la religion du moi,

de l'ego qui remporte enfin le gros lot.

Le diable, c'est celui qu'on n'attend pas.

Les vieilles mégères non apprivoisées

diront que j'exagère,

que je ne sais pas ce qu'est le diable !

Disons que Macron en est possédé.

C'est un possédé en plus d'être un possédant.

Tout son projet n'est et ne sera

que la mise en œuvre d'une possession

qui a toutes les chances de s'imposer

dans un monde qui a chassé Dieu.

Comme quoi, la raison ne peut tout maitriser.

La mauvaise Foi est plus que jamais là,

pour tout déréaliser.

Une force aveugle

qui pousse les uns et les autres

à faire ce qu'il ne faut pas.

Fillon a oublié qu'il ne faut jurer de rien.

Il a stigmatisé son prochain

et n'a toujours pas compris

pourquoi il a été stigmatisé à son tour.

C'est lui-même qui a jeté la pierre

qui est retombée sur lui, comme par  magie.

Marine a retiré son père de la vitrine

et elle a perdu toute son adrénaline.

Moins d'inconvénients mais pas plus de clients.

Elle a tari sa source d'inspiration

au point de perdre son sens de l'orientation.

Elle voulait à tout prix se dédiaboliser.

Mais le diable ne l'a pas avalisé.

Elle a oublié

qu'il ne faut pas faire la belle pour gagner

mais être rebelle !

Valls qui a prié Hollande de quitter la scène,

a aujourd'hui droit au sort le plus obscène,

il est réduit à la mendicité.

Il prie le diable de lui accorder un droit de cité.

Conclusion :

Tout a été fait

pour propulser le diable dans la cour de l'Élysée.

Comment on sait que c'est le diable ?

Parce que ce sont ses ennemis,

et non ses amis, qui l'ont intronisé...

et au lieu de lui régler son compte

ils en ont fait un conte de fées.


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